Eléments de correction du texte de rousseau (+ cf cours)
Idée générale (pour votre propre compréhension) : le bonheur, pour l’homme n’est pas dans l’absence de désir ni dans sa banale satisfaction, il est dans le désir lui-même ( - il n’est pas de place dans la vie de l’homme pour la tranquillité - le bonheur auquel l’homme peut prétendre réside dans un mélange de souffrance et de jouissance, cad une sorte de tension intérieure par laquelle il se sent exister (cad exister comme seul un homme en est capable –cf construction de soi par soi, création-) ● Pb° : Puisque le désir est le sentiment d’un manque, donc cause d’une souffrance, il semble logique de penser qu’en satisfaisant tous nos désirs nous pourrons parvenir à être heureux, cad à nous sentir comblés (cf accès à un état de satisfaction pleine quasi absolue). En ce sens, satisfaction des désirs et bonheur semblent aller de paire.
Ms de fait, il est impossible de satisfaire tous nos désirs. En outre, nous faisons l’expérience que satisfaire un désir ne nous procure bien souvent pas du tout le plaisir escompté (cad imaginé). Il semble donc logique de se dire qu’il vaut mieux ne pas avoir de désirs (du moins, ne pas chercher à les satisfaire) si on veut pouvoir accéder à une certaine sérénité. ( premier élé contraditoire Cependant, il est très difficile de n’avoir aucun désir ; et lorsque c’est le cas, il ne nous semble pas possible de dire que nous sommes alors heureux. ( mise en évidence d’un second élé paradoxal, problématique ( Comment concilier ce fait du désir (« fait » car inhérent à la condition humaine) et le bonheur que tout un chacun semble viser ? Est-il possible d’être heureux malgré le désir, cad malgré cette souffrance qui lui est inhérente ? Finalement, le désir s’oppose t-il à notre bonheur ou pas ? ● Thèse : Le désir ne s’oppose nullement au bonheur mais c’est au contraire lui qui le rend possible. En effet, à