Le Bonheur Se Mérite T Il

Paul Henri Dietrich d’Holbach (1723-1789) Essai sur les préjugés ou De l’Influence des opinions sur les mœurs & sur le bonheur des Hommes Editeur anonyme, Londres, 1770 Un document produit en version numérique par Jean-Marc Simonet, bénévole, Courriel: jmsimonet@wanadoo.fr Dans le cadre de la collection: "Les classiques des sciences sociales" Site web: http://classiques.uqac.ca/ Une collection développée en collaboration avec la Bibliothèque Paul-Émile-Boulet de l'Université

l'instant présent et non comme dit Kant qu'il faut faire son devoir par devoir et esperer parce que « la nature humaine est pervertie depuis le péché originel et l'homme juste doit souffrir en ce monde pour mériter dans l'autre bonheur des juste. Par la souffrance il rachète le péché et ilo mérite le bonheur dans l'au-delà ». B.Constant porte sa critique sur une des conséquences de l'impératif : le devoir de véracité.

Si l’on demande qu’elle est la fonction de l’homme ou quelle est sa fin ? Aristote nous répondrai : La nature de l’homme est de poursuivre cette fin parfaite, le souverain bien, et de parvenir au bonheur. L’éthique, selon Aristote, en reviens donc à un guide pratique qui doit guider l’homme vers le bonheur et le citoyen vers le bien commun de la cité. La finalité toujours selon Aristote est un principe de développement immanent et interne à tout être naturel et la nature d’une chose est sa fin. Ce

tourment des méchants et le bonheur des bons. Ce sentiment est moins fondé sur le mérite de l’homme que sur la notion de bonté inséparable de Dieu. « Je ne doute point que ce souvenir ne fasse un jour la félicité des bons et le tourment des méchants. Ici-bas, mille passions ardentes absorbent le sentiment interne, et donnent le change aux remords. »…« quel autre BIEN peut attendre un être excellent que d’exister selon sa nature ? » … « Ce sentiment est moins fondé sur le mérite de l’homme que sur la notion

trait de malheur, on trouvera sans doute, un petit espoir occulter derrière le blindage bien soudé de chaque personne. Raison qui, me semble-t-il, qu’il est souvent connu que c’est dans la condition spirituelle que l’âme peut trouver le salut qu’elle mérite. En effet, les gens espèrent entrer dans cette condition mystique dans l’espoir d’acquérir cet absolution profonde d’émotion éphémère, voir même une sureté de l’élévation à un rang de connaissance bourré d’une immense joie, qui charme peut être notre

I) L'Humanisme et le bonheur au XVIème siècle a) L'humaniste recherche-t-il le bonheur ? Rappel: L'Humanisme est un mouvement littéraire et intellectuel apparu d'abord en Italie dès le XIVème siècle, puis en France aux XVème et XVIème siècles. L'émancipation de ce mouvement marque une étape importante dans l'histoire de la culture Européenne. Luttant contre le contrôle que l'Eglise exerce sur l'activité intellectuelle et théologique, développant ainsi l'esprit critique et la tolérance

les prix, etc. Richesse : tout objet (au sens très large) de désir qui peut être réparti entre les hommes. Meilleure répartition possible : Deux sens possibles. 1) La plus « efficace », entendue comme celle qui conduira les hommes au plus grand bonheur. Problème : s'agit-il de celle qui les incitera à produire le plus ? A produire avec la meilleure qualité ? Les deux ? 2) La plus juste – ce qui suppose des critères de justice, c'est-à-dire des normes idéales dont on considère que tous doivent les

souffrance est un élément énigmatique : on peut l’expliquer sans l’admettre, sans l’accepter (ex : souffrance des enfants). Un mérite de la tragédie : on ne se résout pas à notre condition de souffrance, c’est un élément majeur de notre existence. La souffrance est un obstacle majeur au bonheur. Comment être heureux alors que la souffrance fait partie de notre condition d’homme ? Le bonheur est-il possible ? On ne peut pas souffrir et être heureux. Quelle est l’origine de cette souffrance ? Les Grecs recherchent

Kant et la morale aristotélicienne La conception aristotélicienne de la morale est définie comme étant une morale du bonheur. Agir moralement, pour le stagirite, revient à se conduire selon certaines règles afin de vivre en accord avec la nature. La morale se compose alors d'un ensemble de conseils permettant l'acquisition d'un bien relatif, c'est-à-dire l'établissement d'une relation harmonieuse entre l'individu et la nature. Kant s’oppose à une telle conception de la morale et ceci

seules choses qui nous sont données. Goûtons-le, ne le laissons pas fuir avant d'en avoir profité. Cueillons le jour et ... demain s'occupera de demain... 1) Qu'autrui fasse notre bonheur? 2) Que le bonheur nous soit donné comme une récompense de nos mérites? 3) Que l'état assure notre bonheur? 4) Que le bonheur tombe tout cuit Être heureux serait-ce courir dans un pré? Qu'attendons-nous pour vivre notre vie? Ceux qui sont occupés à autre chose qu'à vivre perdent leur vie. Pour Sénèque