Le Bourreau des cœurs

leur fortune si agitée et pour leur vie si chaste. XIII. Les veuves Vauvenargues dit que dans les jardins publics il est des allées hantées principalement par l’ambition déçue, par les inventeurs malheureux, par les gloires avortées, par les cœurs brisés, par toutes ces âmes tumultueuses et fermées, en qui grondent encore les derniers soupirs d’un orage et qui reculent loin du regard insolent des joyeux et des oisifs. Ces retraites ombreuses sont les rendez-vous des éclopés de la vie. C’est

Phèdre (Racine), Didot, 1854 Esther  ► Jean Racine Œuvres de Jean Racine, précédées des Mémoires sur sa vie, par Louis Racine Didot , 1854 (p. 241-261). Phèdre PHÈDRE, TRAGÉDIE. — 1677. PRÉFACE. Voici encore une t ragédie dont le sujet est pris d’Euripide. Quoique j’aie suivi une route un peu différente de celle de cet auteur pour la conduite de l’act ion, je n’ai pas laissé d’enrichir ma pièce de tout ce qui m’a paru le plus éclatant dans la sienne. Quand je ne lui devrais que la seule idée

Hippolyte demande à me voir en ce lieu ? Hippolyte me cherche, et veut me dire adieu ? Ismène, dis-tu vrai ? N’es-tu point abusée ? ISMÈNE. C’est le premier effet de la mort de Thésée. Préparez-vous, madame, à voir de tous côtés Voler vers vous les cœurs par Thésée écartés. Aricie, à la fin, de son sort est maîtresse, Et bientôt à ses pieds verra toute la Grèce. ARICIE. Ce n’est donc point, Ismène, un bruit mal affermi ? Je cesse d’être esclave, et n’ai plus d’ennemi ? ISMÈNE. Non, madame, les dieux

Pompée s'avance jusqu'au port de Rome. L'égalité de deux pouvoirs domestiques engendre les factions. Le parti odieux, devenu puissant, redevient le parti chéri. Pompée proscrit, mais riche de la gloire de son père, s'insinue insensiblement dans les coeurs de ceux qui n'ont point gagné au gouvernement actuel: leur nombre s'accroît et devient redoutable, et les esprits fatigués du repos aspirent à en sortir par quelque résolution désespérée.—Un motif plus personnel pour moi, et qui doit surtout vous

jaloux Que l’air, le jour et l’eau, la dot qu’il donne à tous. Or du duc ou de moi souffrez qu’on vous délivre, Il faut choisir des deux, l’épouser, ou me suivre. DOÑA SOL. Je vous suivrai. HERNANI. Parmi mes rudes compagnons ? Proscrits dont le bourreau sait d’avance les noms, Gens dont jamais le fer ni le cœur ne s’émousse, Ayant tous quelque sang à venger qui les pousse ? Vous viendrez commander ma bande, comme on dit ? Car, vous ne savez pas, moi, je suis un bandit ! Quand tout me poursuivait

étage avec une corde... j'ai dit tout bas au duc : Laissez-moi couper la corde, monseigneur. GIOMO. Qu'a-t-il répondu? LORENZINO. 14 LE HONGROIS. Il a répondu : A ton aise, le Hongrois ; mais je te préviens, si tu fais cela, que j'ordonne au bourreau de renouer les deux bouts et de te prendre le cou dans le noeud. GIOMO. Peste ! mais c'est qu'il le ferait comme il le dit! LE HONGROIS. Aussi, je me suis tenu pour averti, et je me suis bien juré à moi-même que ce serait la dernière fois que

s'il en est une, c'est la condition des fous qu'il faut préférer. […] Traduction de Pierre de Nohac 1. Il s’agit de Cicéron, orateur latin 2. Saint-Georges aurait vaincu un dragon, Saint-Christophe avait selon la tradition 4 m de haut, le bourreau de Sainte-Barbe serait mort foudroyé 3. Pigments rouges et jaune-orangé 4. Peintres célèbre de la Grèce antique 5. Peintre du Songe de Lucien, réveillé par le chant du coq alors qu’il rêvait qu’il était riche  2. -------------------------------------------------

Sony Le monde est beau, d Oldelaf Roy Music/ Universal quarantaine solitaire et le temps qui passe trop vite alors que nos enfants traversent la rue, Benabar s'interroge sur les citoyens de Panurge (l'Agneau), se demande s'il ne ressemble pas au bourreau d'à côte (Différents) « Les meurtriers sans etats d'âme ont des enfants qu'ils gâtent/les oppresseurs ont des femmes/Des amis de longue date/Es aiment la musique et sont parfois gour mands/Les nettoyeurs ethniques n'ont pas tous l'air méchant » Benabar

atteintes par la gelée au moment où elles s’ouvrent ? Quel poète nous dira les douleurs de l’enfant dont les lèvres sucent un sein amer, et dont les sourires sont réprimés par le feu dévorant d’un œil sévère ? La fiction qui représenterait ces pauvres cœurs opprimés par les êtres placés autour d’eux pour favoriser les développements de leur sensibilité, serait la véritable histoire de ma jeunesse. Quelle vanité pouvais-je blesser, moi nouveau-né? quelle disgrâce physique ou morale me valait la froideur

voudrait aimer Sosie et être aimé comme Alcmène et Amphitryon s’aiment mais l’amour s’est usé, comme s’use parfois un vieux couple de jeunes gens. Quand on s’en aperçoit, on a peur, on ment un peu, on crie beaucoup, on dit du mal. Puis on recolle les cœurs cassés. Mais l’amour se répare-t-il comme ça ? Alcmène est une énigme dans cette pièce. Elle aime Amphitryon et ne sent pas que la peau qu’elle touche est celle de Jupiter. Coupable malgré elle ? Ignorante de ses fantasmes ? Molière ne la fait pas