Le Bucher Du Veuvage

ognons, quand ils étaient bien revenus, madame Lerat pinça les lèvres, en murmurant: — Je comprends ça. Elle était sèche comme un échalas, menait une vie d'ouvrière cloîtrée dans son train-train, n'avait pas vu le nez d'un homme chez elle depuis son veuvage, tout en montrant une préoccupation continuelle de l'ordure, une manie de mots à double entente et d'allusions polissonnes, d'une telle profondeur, qu'elle seule se comprenait. Boche, se penchant et réclamant une explication, tout bas, à l'oreille

dépliés, et ceux qui se trouvaient encore ficelés dans les tiroirs du secrétaire, elle le jetait en tas dans la cheminée » [Ibidem]) disent, semble t-il, que c’est toute la famille et tout le passé que nous voyons se consumer dans cette espèce de bûcher. Et avec cet acte, c’est l’« affection sacrée » (p.127), l’amour porté à sa mère qui part en fumée, la bonne image de la baronne qui est réduite en cendres. Pour Jeanne, cette dernière apparaît soudainement comme une étrangère, une femme autre, impersonnelle

Opération musclée le lendemain a 6H00 du matin rue de St-Petersbourg, chez un dénommé Vladimir. Une horde d'une douzaine d'agents du KGB débarque et se rue dans le cabanon en question. Ils sont la avec des haches et des tronçonneuses a vérifier les bûches, une par une. Mais au bout de deux heures, ne trouvant rien, ils finissent par renoncer. Furieux, ils prennent congé sans même s'excuser. Juste après leur départ, le téléphone sonne chez le pauvre Vladimir. "Salut Vlad, c'est Sergei", dit la voix

parlant du nez [86]. C'est mie veuve de trente-six ans, qui habite la rue des Moines, aux Batignolles, et travaille dans les fleurs [52]. Elle mène une vie d'ouvrière cloîtrée dans son train-train et n'a jamais vu le nez d'un homme chez elle depuis son veuvage, mais elle montre une préoccupation continuelle de l'ordure, une manie de mots à double entente et d'allusions polissonnes [106]. De meilleure composition que sa sœur, elle vit en bons termes avec Gervaise, et lorsque la petite Nana est en âge d'apprendre

un état, car ils n’étaient pas aussi riches que l’on croyait ; la terre rap-portait peu ; les fermiers payaient mal ; elle avait même été contrainte de vendre sa voiture. Enfin, elle lui expo-sa leur situation. Dans les premiers embarras de son veuvage, un homme astucieux, M. Roque, lui avait fait des prêts d’argent, renouvelés, prolongés malgré elle. Il était venu les réclamer tout à coup ; et elle avait passé par ses conditions, en lui cédant à un prix dérisoire la ferme de Presles. Dix ans plus

voir un état, car ils n'étaient pas aussi riches que l'on croyait ; la terre rapportait peu ; les fermiers payaient mal ; elle avait même été contrainte de vendre sa voiture. Enfin, elle lui exposa leur situation. Dans les premiers embarras de son veuvage, un homme astucieux, M. Roque, lui avait fait des prêts d'argent, renouvelés, prolongés malgré elle. Il était venu les réclamer tout à coup ; et elle avait passé par ses conditions, en lui cédant à un prix dérisoire la ferme de Presles. Dix ans plus

des repas et pour y prendre son repos. Le petit Jean-Paul joue sur la terrasse qui domine le saut-de-loup entre le jardin et la forêt... Autour du lit de l'enfant, dans la même chambre, Gise et Jenny se rejoignent chaque soir et leur double « veuvage » perpétue le double amour de Jacques... Dans la même pièce, Jenny a rassemblé les reliques de l'être aimé :le portrait peint par Paterson, le manuscrit du « Manifeste ... , Et non loin de ce temple des amours mortes, entre Daniel et Nicole passe

échappait une décoction d'encre mêlée aux eaux ménagères de la maison, qui faisait croire aux paysans venus les jours de marché que le diable se débarbouillait dans cette maison. Cet appentis était flanqué d'un côté par la cuisine, de l'autre par un bûcher. Le premier étage de cette maison, au-dessus duquel il n'y avait que deux chambres en mansardes, contenait trois pièces. La première, aussi longue que l'allée, moins la cage du vieil escalier de bois, éclairée sur la rue par une petite croisée oblongue

Il était au courant du moindre détail de ce qui s’était passé à la maison : le suicide de Pietro Crespi, la tyrannie d’Arcadio et son exécution, l’impassibilité de José Arcadio Buendia sous le châtaignier. Il savait qu’Amaranta avait consacré son veuvage de vierge à élever Aureliano José et que celui-ci commençait à donner des preuves d’un très bon jugement, et qu’il commençait à lire et à écrire dans le même temps qu’il apprenait à parler. Dès l’instant où elle pénétra dans la pièce, Ursula se sentit

aux méchants. Il parvint dans le lieu merveilleux où s'élève la colonne qui est l'axe du monde. Accompagné d'âmes, il se rendit au Céthé où coule le fleuve Amélès dont les eaux procurent l'oubli. Il y eut un grondement et Er reprit vie sur le bûcher funéraire au grand dam des humains qui l'entouraient. Il raconta comment il avait vu le pays des morts et en était revenu indemne. Personne ne crut son histoire. On lui tourna le dos avec dépit. Extrait de la thèse La Mort cette inconnue, par