Le Caméléon

opportunistes masquant leur véritablenature. Le théâtre-monde révèle la vision d'un monde illusoire et trompeur et est employé comme métaphore (filée) qui démasque cette comédie sociale « Le ministre ou le plénipotentiaire1 est un caméléon, est un Protée2 ; semblable quelquefois à un joueur habile, il ne montre ni humeur, ni complexion3... » (X,12) Il montre ses contemporains en perpétuelle représentation, comme le sont les personnages de théâtre : « Dans ces lieux

représentent des hommes. Il joue sur les deux tableaux. Le but est de donner de l’efficacité à la fable. Dans le V.52 « Amusez les rois ». b) La digression Jean de la Fontaine s’en prend au roi, il va critiquer la cours et les courtisans. « caméléon, singe… » : il fait la critique des courtisans prêts à tout pour renter à la cour. Il dénonce l’hypocrisie des courtisans. Il joue sur les rimes, il va procéder comme La Bruyère « Voyage au pays de sa cour ». Cette digression prépare le dénouement

de l'emprise du dieu et dit: Mon seigneur je suis partie au Maroc ou j'ai trouvé Iouf du crépuscule qui se trouve là-bas, je pense que vous avez beaucoup de chose à vous dire je vais donc tacher de me faire discrète. Puis le chevalier du caméléon, partit dans un coin ses cheveux blond balayant l'air, quel sale tour avait elle jouer au seigneur Râ. Celui-ci se tenait devant un être si majestueux. Ils s’observèrent tous les deux dans les yeux, la tête du seigneur des morts commençait à s'ébouillantée

consolent le roi (vers 4), et l’imitent (vers 15 : « à son exemple »), ils s’efforcent de lui plaire. L’emploi de « rugir » vers 16 montre une imitation du lion. Les courtisans sont dévalorisés par des comparaisons animales, tels des « singes » et des « caméléons » : deux animaux connus pour leur mimétisme. 2) L’hypocrisie (mensonge) La satire est surtout présente dans la « première » morale (vers 17 « je définis la cour »). La rime « être »/ « paraître » aux vers 19 et 20 introduit l’hypocrisie

souligné par le fait que "être" et "paraître" sont aussi à la rime. On peut voir aussi la répétition du mot « tout » c’est un hémistiche. Au vers 21 il y a un retour aux animaux, La Fontaine assimile les courtisans à des animaux, les insultent de "caméléon" dénote l'esprit changeant des courtisans puis de "singes" pour désigner l'esprit flatteur de ces derniers. La fable est le principe même de l’anthropomorphisme. La Fontaine critique la société de manière indirecte en prenant des animaux pour

car l’ « appât » l’a pris au piège. Le lion est donc tourné en ridicule. Les loups sont montrés cruels, aux ordres du Roi. Ils représentent une police forte, personnifiés par le champ lexical humain. Il y a aussi des animaux de références. Le « caméléon » est utilisé de façon dépréciative puisqu’il désigne la versatilité et l’opportunisme des courtisans.Le «singe» est le symbole du théâtre (celui qui fait des grimaces). Là aussi dépréciatif, puisque représentant le paraître.La Fontaine fait une

artistique toute pure, brute, réinventée dans l’entier de toutes ses phases par son auteur, à partir seulement de ses propres impulsions. De l’art donc où se manifeste la seule fonction de l’invention, et non celles, constantes dans l’art culturel, du caméléon et du singe. Jean Dubuffet, tiré de L’Art Brut préféré aux arts culturels, Paris, Galerie René Drouin, 1949.Michel Thévoz Les auteurs d’Art Brut sont des marginaux réfractaires au dressage éducatif et au conditionnement culturel, retranchés dans

l’association, puisque nous n’avons plus de dettes auprès de l’imprimeur. Mais notre projet ne s’est pas arrêté là. Nous avons organisé un vernissage, auquel 7 de nos artistes ont pu assister. La soirée s’est déroulée dans un bar associatif toulousain, le « caméléon ». Les artistes ont accroché leurs peintures et photographies sur les lieux du mur, et les groupes de musique nous ont fait l’honneur de nous faire un concert privé, étant donné de la petite taille du lieu. La prochaine étape est de réussir à vendre

marqué par les indéfinis: "les gens" vers 17, "chacun" vers 2, "un flatteur" vers 28, "messieurs les courtisans" vers 16, "mille corps" vers 22. Ils réagissent rapidement: "aussitôt" vers 2, "à peine" vers 47. Chaque courtisant imite l'autre: "peuple caméléon" vers 21, "peuple singe" vers 21, qui est un parallélisme de construction. Le vers 18 montrent bien la servilité des courtisans, ce vers est aussi souligné par un chiasme qui montrent bien le manque de sincérité, repris par le verbe "paraître" et

(titre) - cérémonie (vers 9) - Lions (vers 14, comme si le fabuliste s'excusait d'avoir négligé le monde animal). - rugir (vers 16). On peut aussi remarqué que le flatteur n'est pas nommé, il ne possède pas d'identité. « courtisans ... cour ... peuple caméléon, peuple singe ... Monarque » sont des métaphores qui montrent que c'est un monde d'hypocrite, de menteur, d'imitation, de servitude. La logique du paraître montre l'opportunisme. Ce monde rappelle la Bruyère dans l'œuvre Voyage au pays de la cour