Le Chat De Baudelaire

BAUDELAIRE – Le jeu * Plaisir addictif / mortifère (cf 2 parties du poème) * Comparaison à 1 peinture funèbre = incertitude. * Jeu = pouvoir d’attraction très fort * Sentiment du poète : lucide mais envieux * Salle de jeu : théoriquement plaisant mais plaisir qui amène à la mort * Décrépitude des êtres physique & morale : personnages immondes et prêt à tout pour gagner * Plaisir mélangé à de la douleur * Plaisir recherché : car il donne le sentiment de vivre 

Charles Baudelaire Grand poète du XIXème siècle, Charles Baudelaire est connu pour sa vie de bohème. Auteur torturé, il publia de son vivant une seule œuvre, les Fleurs du Mal. Ce recueil de poèmes fut condamné et censuré à sa sortie, car trop choquant pour la morale bourgeoise, avant de passer à la postérité. Baudelaire y met en lumière la dualité entre la violence et la volupté, le bien et le mal, la laideur et la beauté, l’enfer et le ciel. Ses débuts littéraires En 1847, Baudelaire découvre

(Parfum exotique, La chevelure); - son spleen (Quand le ciel bas et lourd, L’irréparable, L’invitation au voyage). 2) Tableaux parisiens (poèmes 86 à 103), Le vin (poèmes 104 à 108), Fleurs du mal (poèmes 109 à 117): dans ces trois parties, Baudelaire décrit ses tentatives désespérées pour échapper au spleen en profitant de tout ce que la ville peut offrir, en fréquentant ses semblables, (Les aveugles, Rêve parisien), en s’enivrant (L’âme du vin, Le vin de l’assassin, Le vin des amants) ou se

entité abstraite (l’amour, la mort…) Exemples : « La rêverie […] une jeune femme merveilleuse, imprévisible, tendre, énigmatique, à qui je ne demande jamais compte de ses fugues » André BRETON. « Ô Mort, vieux capitaine il est temps ! » Charles BAUDELAIRE. L’ALLITERATION : répétition d’une consone ou d’un groupe de consone dans une phrase ou dans un vers. Exemples : « Pour qui sont ses serpents qui sifflent sur nos têtes » Jean RACINE (dramaturge – personne qui écrit des pièces de théâtre) «

protégée, très attaché à sa mère et sa cousine Elisa = grande sœur adoptive car sa mère est morte.· Dès le lycée (où il avait lu Les Fleurs du Mal), il est intéressé par la littérature et commence à écrire. Au début donc en partie influencé par Baudelaire.· (Etudie le droit à Paris, pour ensuite travailler dans une compagnie d’assurances engagé par son père et comme expéditionnaire à l’Hôtel de Ville de Paris) -> · Courtise sa cousine Elisa en 1862 : 1er amour (déjà mariée), étés passés à Lécluse

double tour Chacun apporte Son seul amour Guillaume APOLLINAIRE La Géante Du temps que la Nature en sa verve puissante Concevait chaque jour des enfants monstrueux, J'eusse aimé vivre auprès d'une jeune géante, Comme aux pieds d'une reine un chat voluptueux. J'eusse aimé voir son corps fleurir avec son âme Et grandir librement dans ses terribles jeux ; Deviner si son coeur couve une sombre flamme Aux humides brouillards qui nagent dans ses yeux ; Parcourir à loisir ses magnifiques formes

qu'en ce point du monde que je pressens, elle prépare et traduit ce monument de l'éloquence physique, où paraitra le jour qu'elle désire, partout ailleurs enseveli... Poésie et voyage sont d'une même substance, d'un même sang, je le redis après Baudelaire, et toutes les actions qui sont possibles à l'homme, les seules peut-être utiles, les seules qui ont un but. Je me suis égaré, si tant est que la vérité que j'appelle contredise de tels arguments. J'opposais d'ailleurs au concept la réalité du

trajet anthropologique. En effet, l'analyse montre que l'imaginaire baudelairien, comme tout imaginaire humain, puise ses images animales dans un bestiaire dont la signification renvoit à un trajet anthropologique. Ce dernier est, dans le cas de Baudelaire, essentiellement biblique et mythique. Le cygne, par exemple, reflète la sensualité à travers l'un des avatars du Dieu Zeus qui s'est transformé en cygne pour séduire la belle Léda. Par ailleurs, le corbeau, symbole de la mort, est celui qui a montré

Le Poème « les Chats » de Baudelaire, essai d’exégèseTous droits réservés © Département des littératures de l'Université Laval, 1972 Ce document est protégé par la loi sur le droit d’auteur. L’utilisation des services d’Érudit (y compris la reproduction) est assujettie à sa politique d’utilisation que vous pouvez consulter en ligne. https://apropos.erudit.org/fr/usagers/politique-dutilisation/ Cet article est diffusé et préservé par Érudit. Érudit est un consortium interuniversitaire sans but lucratif

Séquence II | LA CHEVELURE - Baudelaire | Texte 3 | Précisions : Lexique : Toison v.1 : Laine, cheveux en masse et épais Houle v.13 : mouvement de la mer. Ce poème se trouve dans le cycle de Jeanne Duval la maîtresse métisse de Baudelaire. Le poème suit « Parfum exotique » comme le voulait B. poème pour Jeanne Duval = Parfum exotique, Sed Non Satiata (Jamais rassasiée), le serpent qui danse, Le Chat, Duellum L'inspiration exotique, de l'ailleurs vient d'un voyage fait