Le Cid Acte 1 Scene 6

            Extraits  du  corpus     N°1  :  La  Farce  de  Maître  Pathelin,  auteur  anonyme   Présentation   La   Farce   de   Maître   Pathelin   (voir   le   Clin   d’œil   N°1)   a   été   composée   en   France   à   la   fin   du   Moyen   âge,   vers   1456-­‐1460   et   la   Commedia   dell’arte   est   née   en   Italie   pratiquement   à   la   même   époque.  

INITIATION À LA LECTURE LITTÉRAIRE 4 e 1 re q u e pa nce rt ie Sé « Le Capitaine Fracasse », de Théophile Gautier Nous proposons une séquence consacrée à la lecture et à l’étude du Capitaine Fracasse dans une version abrégée1. Elle rend plus accessible une œuvre dont l’épaisseur rebute souvent le jeune lecteur et, parfois, le professeur, confronté aux choix à faire et aux limites imposées par le cadre de la séquence. UN « CLASSIQUE ABRÉGÉ » Rappelons qu’il ne s’agit pas de réécriture

Naugrette, ce sous-titre fait résolument signe vers l’univers de la comédie, en laissant envisager une intrigue vaguement scabreuse2. Au contraire, L’Honneur castillan renvoie à une valeur proprement tragique, et fait penser plus particulièrement au Cid de Corneille. L’étonnant n’est pas que Hugo ait voulu insister sur la dimension comique et sur la dimension tragique de son drame : chez le théoricien du drame romantique et du mélange des genres, cela ne doit évidemment pas nous surprendre. Ce qui

une rupture de construction. Exemple dans Athalie de Racine (Acte I, scène 4) : « Vous voulez que ce Dieu vous comble de bienfaits / Et ne l’aimer jamais ? » Analepse (féminin) : En narratologie, c’est un retour sur des événements antérieurs au moment de la narration. Anaphore (féminin) : Une anaphore est un procédé qui consiste à commencer par le même mot les divers membres d’une phrase. Exemple dans Horace de Corneille (acte IV, scène 6) : « Rome, l’unique objet de mon ressentiment ! / Rome, à qui

‘’Britannicus’’, ‘’Bérénice’’, ‘’Iphigénie’’, ‘’Phèdre’’) Bonne lecture ! Il avait un an quand mourut sa mère, trois ans quand son père à son tour disparut. Ils n'étaient ni riches ni lettrés. Rien ne le disposait mieux que cette entrée difficile sur la scène du monde à en être le plus sensible et le plus blessé des peintres. Son destin était de devenir comme son père officier de grenier à sel. Mais, alors que Corneille était passé dans un collège de jésuites, il reçut son éducation dans les Petites Écoles

philosophe néo-épicurien Gassendi; traduction projetée du De natura rerum de Lucrèce. 1643 Janv.: J.-B. Poquelin renonce à la survivance de charge. 30 juin: acte de constitution de l’Illustre-Théâtre. 1644 1er janv.: première représentation donnée par l’Illustre-Théâtre. 28 juin: première apparition du nom de Molière au bas d’un acte notarié. 1645 Août: faillite de l’Illustre-Théâtre; Molière emprisonné pour dettes (2-5 août). Oct.: Molière quitte Paris avec les débris de sa troupe.

La difficulté pour le scénariste est d’arriver à mettre en place une scène où l’information déficitaire du personnage est centrale, où tout l’humour, l’appréhension, la tristesse, le pathétique et le suspens, naît de cette information que le spectateur possède et le personnage ne possède pas. Son utilisation demande beaucoup de maîtrise. Lorsqu’il est mal utilisé, il peut se révéler néfaste à l’oeuvre. II. Partie théorique : 1. Qu’est-ce que une ironie dramatique ? • Définition. L’ironie c’est

. Phèdre : les derniers feux de la tragédie Un monstre esthétique La démolition du modèle héroïque traditionnel Une nouvelle métaphysique héroïque Du texte à la scène : l’œuvre et ses représentations 5 5 9 18 23 26 ■ Chronologie . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 31 Phèdre ACTE PREMIER ACTE II ACTE III ACTE IV ACTE V 49 73 95 111 131 ■ Dossier. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . Biographie de Racine Questionnaire sur l’œuvre Microlectures Débats contradictoires

lettres (2023) – Sorbonne Université 1 Les songes dans les tragédies de Tristan « La vie est un songe » – telle paraît être la devise d’une époque moderne volontiers qualifiée d’âge « baroque ». De Calderón à Shakespeare, l’Europe des XVIe et XVIIe siècles paraît à la fois fascinée et effrayée par l’inconsistance ontologique de la vie mondaine, comparée à la texture mensongère d’un spectacle de théâtre, dont Dieu seul serait le véritable auteur et metteur en scène. Avant d’être une forme littéraire

Certes, après les tentatives infructueuses de la seconde moitié du XXe siècle, les auteurs semblent avoir renoncé à inventer une tragédie moderne. En revanche, l’engouement pour la mise en scène et l’adaptation d’auteurs tragiques, notamment grecs, que Georges Banu interrogeait dans « Tragédie grecque, défi de la scène contemporaine1 », ne faiblit pas. En ce seul printemps, on peut voir dans l’hexagone Les Bacchantes d’Euripide à la Comédie française, Le Sang des Atrides, d’après L’Orestie d’Eschyle,