Le Coeur Qui Haïssait La Guerre

Lorem Ipsum Dolor Axel Beder et Emmanuelle Grat 3.2 Anthologie poétique - Sommaire « L'épouse du Croisé » Maurice Maeterlinck « Après la bataille » Victor Hugo « Le dormeur du Val » Arthur Rimbaud « Ce cœur qui haïssait la guerre... » Robert Desnos « Les Fusillés de Châteaubriand » René Guy Cadou « Sonnet VI» Jean Cassou « Liberté » Paul Eluard « La victoire de Guernica » Paul Eluard « Je trahirai demain » Marianne Cohn « Il y en a qui

 Sommaire Guerre Vaincre le jour, vaincre la nuit (extrait : Ce cœur qui haïssait la guerre) Mystère A la faveur de la nuit (extrait : A la mystérieuse) La voix (extrait : Contrée) Méditation Rêve (extrait : Etat de veille) Couchée (extrait : Destinée arbitraire) Nature et Liberté Chant du ciel (extrait : Les Ténèbres) Il était une feuille (extrait : Porte battantes) Age, voyage et paysage (extrait : Porte battantes) La rivière (extrait : Contrée) La rose (extrait : Chantefleurs) Vaincre

1945. Il était engagé dans la résistance et participait au mouvement frontiste contre l’Allemagne nazie, ce qui lui a valu sa déportation et finalement sa vie dans un camp de concentration à Tchécoslovaquie. Dans son poème en prose, Ce cœur qui haïssait la guerre… publié le 14 juillet 1943, Desnos incite ses lecteurs à rejoindre les rangs de la résistance. Comment l’auteur utilise-t-il les ressources de la poésie au service de son engagement? Nous montrerons tout d’abord comment l’auteur cherche

mouvement frontiste et adhère aux mouvements d’intellectuels antifascistes (comme l’Association des écrivains et artistes révolutionnaires). Choqué par la guerre d’Espagne et le refus de Blum d’y engager la France, dans une conjoncture internationale de plus en plus menaçante, Desnos renonce à ses positions pacifistes : la France doit se préparer à la guerre, pour défendre son indépendance, sa culture et son territoire, et pour faire obstacle au fascisme. Après la défaite, la vie à Paris est difficile :

lecteurs d’agir calmement de façon à réfléchir plutôt d’agir précipitamment pour mener une chose à bien. Il y a aussi le texte L'Hymne de la Liberté .Cette poésie sert bien à convaincre car le poète utilise des champs lexicaux comme ceux de la guerre et de l'horreur (au vers 1 «prisons » au vers 2 « les membres enchaînés » au vers 4 « violents » «  torturés » au vers 9 « les tyrans »). Ce poème dénonce ce qu'il se passe dans le monde. Il a été écrit en faveur du peuple. Et donc permet de convaincre

Séance 4: Un peu de versificationDominante : Méthodologie Compétences visées : -Je suis capable de reconstituer des vers (et connais les vers les plus fréquents)-Je sais retrouver des rimes et les nommer (révision système de rimes)-Je sais repérer des assonances et des allitérations et comprendre l'effet qu'elles produisentSupports : Différents petits extraits de poèmesManuel p 238 ex 3,4 et 5Activité 1 : Manipulation3 p 238Activité 2 : Les rimesP238, n° 4Faites un rappel des

exprimant ses sentiments à l'aide de l'environnement urbain qui l'entoure. Il veut dire que chaque rencontre est importantes. Green Voici des fruits, des fleurs, des feuilles et des branches Et puis voici mon cœur qui ne bat que pour vous.  Ne le déchirez pas avec vos deux mains blanches Et qu'à vos yeux si beaux l'humble présent soit doux. J'arrive tout couvert encore de rosée Que le vent du matin vient glacer à mon front. Souffrez que ma fatigue à vos pieds

le poète combat la guerre… Problématiques : Comment les poètes s’engagent-ils et décrivent-ils dans leurs textes le monde qui les entoure ? Comment l’écriture poétique transcrit-elle l’atrocité de la guerre ? Groupement de textes : (photocopies) Victor HUGO, « L’Expiation », Les Châtiments » 1853 Texte 1 : Arthur RIMBAUD, « Le Mal » Poésies, 1870 (Lecture analytique) Guillaume APOLLINAIRE, « La colombe poignardée et le jet d’eau », Calligrammes, 1914 Louis ARAGON « La guerre et ce qui s’ensuivit »

bord des routes,Ces bons soirs de septembre où je sentais des gouttesDe rosée à mon front, comme un vin de vigueur ;Où, rimant au milieu des ombres fantastiques,Comme des lyres, je tirais les élastiquesDe mes souliers blessés, un pied près de mon coeur ! (1802-1885) Victor HUGO Amour secretÔ toi d'où me vient ma pensée, Sois fière devant le Seigneur ! Relève ta tête abaissée, Ô toi d'où me vient mon bonheur !Quand je traverse cette lieue Qui nous sépare, au sein des nuits, Ta patrie étoilée

notion concrète, physique. A la fin, il dit que malgré la mort, la guerre, toute vie peut renaître. C'est un message d'espoir, ce poème se termine sur une note d'espoir pour remonter le moral des gens sous l'occupation allemande. Paul Éluard réveille ici les consciences quand il écrit « Mais un seul mot Liberté a suffi à réveiller les vieilles colères ». En réponse à ces vers, Robert Desnos écrivit Ce cœur qui haïssait la guerre en 1943. Dans ce poème, il appelle ses contemporains à la résistance