Le Comique D Alceste

l’entouraient, il met en scène Alceste un misanthrope qui hait « le genre humain » et la compagnie : »Lami du genre humain n’est point mon fait » (l.30) Alceste est un ami de Philinte, mais lui reproche franchement le « commerce honteux de semblants d’amitié » qu’il soutient et son absence de sincérité. Alceste se met clairement en dehors de la société qu’il trouve fort hypocrite. Molière semble s’identifier à ce personnage même si ce n’est pas clairement dit. Il utilise Alceste pour critiquer et dit même

l'éprouver réellement ». Comment Molière parvient-il à unir le comique au cocuage ? Dans son livre Molière ou l’invention comique (1966), Marcel Gutwirth souligne que « Molière a fort bien compris, toute question de bienséances mise à part, que le comique du cocu vient moins de l’inconduite de sa femme que de l’impuissance du mari », nous verrons comment ce jugement paraît pouvoir s’appliquer à L’Ecole des femmes en insistant sur le comique d’un mari dépassé. Nous tempèrerons cette pensée par l’importance

le comique au théâtre ne sert-il qu’à faire rire ? L’homme aime rire et a besoin de rire pour être un être épanoui et équilibré. Rabelais dans son prologue au Gargantua ne nous dit-il pas dans une formule devenue célèbre que « le rire est le propre de l’homme » En effet l’homme rit volontiers et spontanément et le théâtre peut lui offrir, grâce au rire, l’occasion de se libérer de ce qui l’inquiète ou l’attriste, de mettre entre parenthèse la monotonie de son existence. Certains aspects du

ses talents d’écritures, ainsi que son talent d’acteur comique. Analyste averti des mœurs de son époque, il éleva la comédie au même titre que le théâtre tragique au travers des dénonciations des conduites excessives ou de l’erreur qu’il fait dans ses pièces. L’œuvre du Misanthrope est une rupture avec le comique inspiré de ses représentations qu’il mourut. Il se fit connaître grâce à ses talents d’écritures, ainsi que son talent d’acteur comique. Analyste averti des mœurs de son époque, il éleva la

Jean-Baptiste Poquelin, dit Molière, né à Paris, baptisé le 15 janvier 1622 et mort à Paris le 17 février 1673, est un dramaturge et acteur de théâtre français. Grand auteur comique, il a peint les vices de ses contemporains et les plaies de la société de son temps et a créé des personnages immortels : Harpagon, Tartuffe, Don Juan, Alceste. Provocateur, il a osé critiquer, dans Tartuffe et Don Juan, une société qui ne permettait pas l’expression ouverte d’idées non-conformes au système de pensée en vigueur

erreur de code. > Veuillez rédiger ce devoir après avoir étudié les séquences 5 et 6. Objet d’étude : Théâtre, genres et registres Objectifs du devoir : Ce devoir évalue votre connaissance des genres théâtraux et des registres tragique et comique ainsi que votre apprentissage de la technique de la dissertation. Pour réaliser ce devoir, vous devez donc maîtriser les connaissances acquises dans les séquences 5 et 6. Textes • Texte A. MOLIÈRE (1622-1673), L'École des femmes, acte V, scène

LE COMIQUE CHEZ MOLIERE I)La Définition du comique : Le mot "comique" (du grec kômos, fête carnavalesque et rurale en l'honneur de Dionysos) désignait dans l'Antiquité toute pièce de théâtre. A partir du XVII° siècle, il qualifie les œuvres essentiellement théâtrales (les comédies) qui s'opposent à la tragédie dans leur finalité, qui est le rire, et leur dénouement heureux en mettant en scène des personnages n'étant ni des dieux, ni des nobles, ni des personnages fantastiques mais appartenant

 La B) La comédie d intrigue - utilisation de procédés comiques comme par exemple le quiproquo ( un malentendu ) ex. L avare de Moliere dans la scène 5 de l acte 4 où il y a une incohérence dans le dialogue entre les personnages Harpagnon et Valere suite à un malentendu C) La comédie de caractère -utilise le comique de situation: ex. Moliere dans son oeuvre Tartuffe pendant la scène ou Elmire révéla sa flamme à Tartuffe dans le but de monter à son mari, qui est caché sous la table, l hypocrisie

françaises pour le théâtre de la cour. Gluck s'intéresse beaucoup à ce style. Sa dernière composition est l’opéra comique La Rencontre imprévue ou Les Pèlerins de La Mecque (1764). Gluck crée ensuite plusieurs œuvres majeurs avec l'introduction de grandes pages chorales et l'emploi de la pantomime dansée. La première œuvre est Orfeo ed Euridice créé en 1762 à Vienne. D’autres opéras comiques et ballets suivent. Gluck enseigne également le clavecin de l’archiduchesse d’Autriche Marie-Antoinette, future

victime des charmes d’une jeune veuve fascinée par la séduction du monde, Célimène, qui lui suggère quelques-unes des plus belles déclarations d’amour jamais écrites, parce que simples, profondes et vraies. Face à Philinte, l’intraitable mais attachant Alceste se rend invivable aux yeux de Célimène. Il ira s’abandonner au désert de la solitude. Fort d’une irrésistible vis comica, Molière se joue de lui-même et met les rieurs de son côté. Œuvre éclatante et pessimiste le Misanthrope exprime exactement la