Le Compromis De Bretton Woods

de financement, de R&D. Via le processus de mise en place de la mondialisation les entreprises les plus internationalisées peuvent circonvenir les règles statiques posées par les États-nations ou le régime international traditionnel (Accords de Bretton Woods). De la sorte, les décisions réputées appartenir au domaine de la gestion des entreprises se répercutent sur l'architecture du système international5 : « On passe de la micro à la macro-économie, des règles de bonne gestion privées à l'établissement

[15]. On voit bien, dans cette définition, que la démarche managériale est orientée en fonction du critère de performance, et c’est ce qui la distingue de l’analyse des politiques publiques. « Le management, écrit Jacques Chevallier, constituera un compromis entre l’exigence nouvelle d’efficacité et l’attachement au particularisme de la gestion publique […] Comme les entreprises privées, l’administration doit gérer au mieux les moyens qui lui sont affectés ; mais l’efficacité s’apprécie d’abord par rapport

exposées, les réserves en or et en devises des banques centrales ont fondu : la City n’est plus le cœur financier mais Wall street. La réorganisation de l’économie précède la fin de la guerre et se fait sur le modèle américain. Avec les accords de Bretton Woods en 1944, la livre sterling n’est plus la devise des échanges internationaux car seul le dollars peut être converti en or, et les nouveaux organismes de régulation économique se mettent en place à cette époque comme le Fond monértaire international

troisième phases de la mondialisation. Le point d’inflexion, qui se situe au début de la décennie 1970, a marqué le passage de la deuxième à la troisième phase, avec la désagrégation du régime de réglementation macro-économique mis en place en 1944, à Bretton Woods, le premier choc pétrolier, la mobilité croissante des capitaux privés, dont le rythme s’est accéléré à partir des deux phénomènes précédents, et la fin de “l’âge glorieux” de la croissance des pays industrialisés, 1950-1973 (Marglin et Schor,

reconnu aux navires battant pavillon étranger, y compris aux navires de guerre. Il s’agit d’un droit de circulation ou de transit et non de stationnement, qui est plus rigoureusement protégé dans le cas des détroits internationaux. Il traduit un compromis entre les exigences de sécurité de l’Etat riverain et la liberté d’utilisation de l’espace maritime qui caractérise la haut mer. La sécurité a en effet été la première raison d’être de la mer territoriale, destinée à protéger l’Etat contre une attaque

De la société industrielle à la société de communication L’immédiat après-guerre est dévolu à la reconstruction - dont un élément majeur est le Plan Marshall - et à la mise en lace des fondements du redémarrage économique : conférence de Bretton Woods, Accord général sur les tarifs et le commerce international (GATT), OECE. Puis la croissance l’emporte, exceptionnelle par son importance, sa régularité : dans l’ensemble des pays développés de 1950 à 1973, le volume du PNB par habitant croît à

voit reconnaître 4 colonies africaines et non des moindres : le Cameroun, le Togo, le sud-ouest africain (le Tanga Nika). Bismarck se heurte à la France appuyée par la Grande-Bretagne sur la question de l’Afrique du nord. Cela débouchera sur un compromis boiteux. La contrepartie de la France sur le Maroc sera que la France cédera une partie du Congo français à l’Allemagne. Cela mécontente la haute administration allemande. Cela contribue fortement à réveiller le nationalisme de part et autre de la

s’engagent à baisser leurs droits de douanes ». La charte prévoit aussi de nombreuses exceptions, c’est un doc pragmatique en ce sens que les principes vont s’appliquer avec souplesse. Les intérêts des pays étant divergents, il faut svt trouve r des compromis. Ex : l’art 12 autorise un pays à se protéger en de crise de sa balance de paiement (courante). L’art 19 autorise un pays à se protéger si certains secteurs de son économie sont gravement menacés par les importations : c’est la clause de sauvegarde

résumer, la globalisation des marchés est devenue une donnée incontournable à partir des années 1980. En imposant ses règles à la conduite des affaires économiques, elle est venue par le fait même miner le compromis historique sur lequel avait été construit l'ordre d'après-guerre, un compromis grâce auquel il avait été 212possible de faire, d'un côté, de l'État le garant du progrès économique et social, et de l'autre, des organisations 208 http // www. CHRISTON DEPLOCK et DORVAL BRUNELLE .Op.cit

pour les pays producteurs (africains ou autres), mais tous les pays africains ne peuvent être mis dans cette catégorie. Cette rentrée financière constitue pour nombre d’entre eux un moyen de restaurer de bonnes relations avec les institutions de Bretton Woods et de négocier des annulations substantielles de dettes. C’est ce qui s’est fait avec le Nigeria en 2006. (…) La Chine sait mettre en œuvre des projets d’aide dans des conditions autrement plus rapides que ses homologues occidentaux : l’aide chinoise