Le Conflit De Cyrano De Bergerac

continuité de la séquence 4 : elle associe le théâtre à un autre art dans lequel le visuel est également primordial : le cinéma. L’œuvre choisie – la pièce d’Edmond Rostand Cyrano de Bergerac – a été retenue parce qu’elle est d’une indéniable importance culturelle et aussi parce que le film auquel elle a donné naissance (Cyrano de Bergerac, de Jean-Paul Rappeneau) est considéré comme une réussite dans le domaine des adaptations d’œuvres littéraires au cinéma. Avec les séquences 6 et 7, les élèves abordent

le mélange des genres (sublime et grotesque) souhaitent se conformer à la vie même. Les personnages manifestent des tempéraments nobles et passionnés (Vigny, Chatterton) qui les confrontent à un monde souvent trop étroit pour eux. Pour exprimer ce conflit, les registres peuvent aller jusqu'au lyrisme ou à l'épopée (Hugo, Ruy Blas). Ce type de drame, destiné dans certains pays d'Europe à exalter des valeurs nationales, reflète les conceptions majeures du Romantisme : révolution sociale, triomphe du

d’extraordinaires voyages dans l’espace et dans le temps. L’homme a toujours rêvé d’explorer l’espace et découvrir l’univers qui l’entoure. La lune par exemple, fascine les hommes, depuis toujours, on pense à des moyens de transport pour s’y rendre : Cyrano de Bergerac pensa au ballon, Voltaire à une énergie mystérieuse qui s’oppose à la gravité, au 19ème siècle Jules Verne avec l’obus de canon dans De la terre à la Lune. Ce n’est quand 1969 que la réalité rejoint enfin la fiction avec le premier homme sur

donne le droit, rentrée à Paris au bout de 4 ans, de devenir dame d'Honneur de la reine Anne d'Autriche, mère de Louis XIV, alors mineur. Elle est vite considérée comme une précieuse,(Les précieuses ridicules de Molière, 1659. Portrait dans Cyrano de Bergerac d'Edmond Rostand). Elle se lie avec des hommes de lettres académiciens (1635 : Richelieu) comme Huet ou Segrais, et rédige à cette époque La Princesse de Montpensier qui paraît, ss nom d'auteur, en 1662. Elle fréquente alors le duc de La Rochefoucauld

un texte — et donc comme un analogue de l'expérience morale, comprise comme une expérience de délibération. Cette conception de la dimension morale de l'expérience littéraire — et plus précisément de la lecture de fictions — entre directement en conflit avec le cognitivisme de Wayne Booth (The Company we keep. An ethics of fiction, Berkeley, University of California Press, 1988) et Martha Nussbaum (Poetic justice. Literary imagination and public life, Boston, Beacon Press, 1995), pour qui la portée

6 émotions exacerbées, les images puissamment étonnantes, merveilleuses. Cependant, leur interprétation est souvent problématique, pour les personnages (ironie tragique) mais également pour les spectateurs. II. L’herméneutique du songe et le conflit tragique des interprétations : une « dramaturgie de l’ambiguïté » (J. Morel). Spectaculairement mis en scène, les songes tragiques de Tristan sont également mis en débat, par les personnages et par les spectateurs. L’abbé d’Aubignac réprouve les

le mélange des genres (sublime et grotesque) souhaitent se conformer à la vie même. Les personnages manifestent des tempéraments nobles et passionnés (Vigny, Chatterton) qui les confrontent à un monde souvent trop étroit pour eux. Pour exprimer ce conflit, les registres peuvent aller jusqu'au lyrisme ou à l'épopée (Hugo, Ruy Blas). Ce type de drame, destiné dans certains pays d'Europe à exalter des valeurs nationales, reflète les conceptions majeures du Romantisme : révolution sociale, triomphe du

polémique. Cette querelle occupera toute l’actualité littéraire de l’année 1663, avec ses pamphlets, ses textes satiriques et ses quolibets. La solitude d'Arnolphe Entre comédie et tragédie, L'École des femmes reprend le thème classique du conflit entre l'âge de raison et l'âge rebelle à la raison. Mais Molière va plus loin qu'il n'est jamais allé. Dans la relation d'Arnolphe, qui veut arrêter à sa porte le mouvement du monde, et d'Agnès, mise à l'écart pour être modelée à huis-clos, il y a

l’univers qu’il porte en lui? On croit se comprendre, mais on ne se comprend jamais! D’après le dramaturge, l’abstraction qui accompagne le discours serait à l’origine non seulement de l’incompréhension entre les êtres humains, mais également des conflits qui en résultent intrinsèquement. Dans cette œuvre, Pirandello relève en outre que la multiplicité de l’être, l’énigme de la personnalité fait en sorte que chacun d’entre nous est « […] “un”, alors qu’il est “cent”, qu’il est “mille”, qu’il est

dissymétrie consisterait en ce que les utopies décrivent une fuite de l’histoire (« escape from history »), tandis que les anti-utopies décrivent une tentative de retour dans l’histoire (« escape to history »), donc dans le monde de la contingence, du conflit et de l’incertitude20. Toutefois, si on accepte que dans les utopies et les antiutopies on ne peut pas parler de « monde réel », d’« histoire », mais seulement d’une image du monde réel, d’une imago mundi, le mouvement d’aller et de retour signalé