Le Couvercle Baudelaire

clair. A l'opposé, la langue poétique est polysémique, à interpréter. Un poème présente une multitude de sens possibles. Du point de vue de la communication, la poésie est imparfaite. Au lieu d'écrire: "Quand le ciel bas et lourd pèse comme un couvercle Sur l'esprit gémissant en proie aux longs ennuis... " (Spleen) si l'on veut être sûr d'être compris, il vaut mieux dire "il fait gris, je suis triste". Mais c'est moins expressif. Et la poésie parvient mieux à traduire l'impression que les concepts

Il tire sur la tresse et Jane meurt. « Elle examinait, indiscrète… » (p.265) « Et elle prit un des portraits […] » (p.266) « Elle avait aperçu sur le piano le précieux coffret de verre et, pour continuer la bravade, soulevant le couvercle en retira, toute stupéfaite et amusée, la longue chevelure, la déroula, la secoua dans l’air. Hugues était devenu livide. C’était la profanation. » (p.267) « Et farouche, hagard, il tira, serra autour du cou la tresse qui, tendue, était roide

sensible, et ce n'est non plus impunément qu'on s'y livre. C'est le lot de tout être humain, et plus encore bien sûr de tout artiste, qu'il le soit devenu volontairement ou involontairement. Texte n°7 : Baudelaire, Le spleen de Paris , Le « confiteor » de l'artiste, 1931. • La sensibilité est sulfureuse, l'inspiration est douloureuse, met au supplice. Quand elle saisit l'esprit, elle l'épuise

mordantes aux acteurs principaux : ces bourgeois hypocrites et assoiffés d’argent qu’il exècre. Verlaine a choisi là non seulement un sujet macabre peu poétique mais il l’aborde de surcroît avec un certain goût de la provocation dans le sillage de Baudelaire évoquant « une charogne » dans Les Fleurs du Mal. Si, dans son « Art poétique », il prend ses distances avec la poésie satirique qu’il qualifie de « rire impur », il y recourt malgré tout quand son indignation l’y oblige. Le célèbre sonnet des

mordantes aux acteurs principaux : ces bourgeois hypocrites et assoiffés d’argent qu’il exècre. Verlaine a choisi là non seulement un sujet macabre peu poétique mais il l’aborde de surcroît avec un certain goût de la provocation dans le sillage de Baudelaire évoquant « une charogne » dans Les Fleurs du Mal. Si, dans son « Art poétique », il prend ses distances avec la poésie satirique qu’il qualifie de « rire impur », il y recourt malgré tout quand son indignation l’y oblige. Le célèbre sonnet des Poèmes

mordantes aux acteurs principaux : ces bourgeois hypocrites et assoiffés d’argent qu’il exècre. Verlaine a choisi là non seulement un sujet macabre peu poétique mais il l’aborde de surcroît avec un certain goût de la provocation dans le sillage de Baudelaire évoquant « une charogne » dans Les Fleurs du Mal. Si, dans son « Art poétique », il prend ses distances avec la poésie satirique qu’il qualifie de « rire impur », il y recourt malgré tout quand son indignation l’y oblige. Le célèbre sonnet des Poèmes

qui se jettent à l'assaut des vivants. Le thème du squelette prend ici une extraordinaire ampleur du fait de même de la multiplication, et de l'horreur qu'inspirent ces cohortes régulièrement alignées derrière leurs grands boucliers qui sont des couvercles de cercueil. Si le fond est dans l’ombre, contrairement premier plan qui est clair, illuminé, mettant ainsi en avant la bataille qui fait rage sur un fond jaune. D'un côté, il semblerait que les restes qu'une église, désossée, tenue par des squelettes

d’autoritarisme et a dit qu’il allait faire mourir de faim Clov 18 et quand il se met à parler du passé, Nagg demande sa bouillie par 34 fois et on l’enfonce une première fois dans sa poubelle p 22 (boucle-le!).    -plus loin, le même  Nagg soulève son couvercle, frappe sur l’autre : ils parlent d’eux mais Nell, déjà, a froid 29. Ils reviennent sur deux moments de leur passé: la chute en vélo et la promenade en barque sur le lac de Côme. Longue séquence - relativement- pour eux : Hamm les fait taire (grand

Les Armes secrètes , « Les Fils de la vierge », préambule Patrick Süskind,  Un combat & autres récits , « Amnésie littéraire » L’auteur & son destinataire Baudelaire, Le Spleen de Paris , « Le chien & le flacon » Chapitre 3 : considérations sur la concisionVers ou prose ? La question de la poésie narrative Jean de La Fontaine, Fables, « 

de ces années-là (la Genèse, Baudelaire, Racine) influencent aussi son écriture : n’est-ce pas un passage sur le Déluge dans la Bible qui lui donne l’idée de cette terre à moitié engloutie par les eaux et de cet univers de post-création qui est celui de Fin de partie ? On retrouve dans le dernier soliloque de Hamm un vers de Baudelaire (« Tu réclamais le soir ; (…) Il descend : le voici », p. 109, extrait du poème « Recueillement », des Fleurs du mal de Baudelaire), et sans doute la lecture du