Le Cri Des Oiseaux Fous

croupes, chutes, fragments de cris, de bruits, l’air, l’espace, comme fragmentés, hachés eux-mêmes en minuscules parcelles, déchiquetés, par le crépitement des mitrailleuses – puis renonçant, se mettant à courir, jurant toujours, parmi les chevaux fous, les cris, le tapage, la jument qu’il tient par la bride au petit galop, la selle sous le ventre, puis soudain plus rien (ne sentant même pas le choc, pas de douleur, même pas la conscience de trébucher, de tomber, rien) : le noir, plus aucun bruit

L’étoile ô Lou qui fait mon désespoir Mais qui m’amuse   Ô ma tristesse et mon ardeur Lou mon amour Les jours s’écoulent Les nuits s’en vont comme s’en va le jour Les nuits déroulent   Le chapelet sacrilège des obus boches C’est le printemps Et les oiseaux partout donnent leurs bamboches On est content   On est content au bord de la rivière Dans la forêt On est content La mort règne sur terre Mais l’on est prêt   On est prêt à mourir pour que tu vives Dans le bonheur Les obus ont brûlé les fleurs lascives

Le lavoir, les oisons qui vont bientôt éclore, Et, pour se délasser, semailles et labour. Car elle guide aussi la charrue et la herse, Ses pieds dans des sabots et ses jupes au vent, A travers les guérets, - les corbeaux la suivant Dont le cri de malheur par instant la transperce... Il faut porter le lait an village lointain, Faire aiguiser le soc et la pioche à la forge, Aller moudre au moulin perdu dans quelque gorge, Mettre le bois au four et la pâte au pétrin. * * * Elle rentre

l'amour sont unis Où la mer et la vie Et l'amour sont unis Félix Leclerc Chanson de l’hippocampe petit cheval hors du temps enfui bravant les lès du vent et la vague et le sable turbulent petit cheval dos cambré que salpêtre le vent tête basse vers le cri des juments petit cheval sans nageoire sans mémoire débris de fin de course et sédition de continents fier petit cheval têtu d’amours supputées mal arrachés au sifflements des mares un jour rétif nous t’enfourcherons et tu galoperas petit cheval sans

trahit l'égoïsme humain » Le poète est alors exilé, éloigné d'une société qu'il rejette et qui le rejette. Il est l'égal du « grand cygne, avec ses gestes fous / comme les exilés, ridicule et sublime ». Dans « L'Albatros », Baudelaire propose une analogie qui confirme cet isolement. « Pour s'amuser, les hommes d'équipage » capturent ces oiseaux décrits comme des « rois de l'azur », devenant soudain « maladroits et honteux » dès lors qu'ils sont « sur les planches ». À nouveau, le poème est parcouru

| | Sur un sentier de vert printemps, Plein de fleurs en papier, On voit courir les p'tits enfants, On voit trotter leurs pieds. Ils vont le long des ruisseaux, Font bonjour aux oiseaux. Ils se batt'nt à coups de poing Tandis qu'on entend au loin... Ding ! Dong ! Écoutez la cloche, Enfants en galoches. Aïe donc, La cloche a fait. Ding ! Dong ! La cloche de l'école Vous appell' Nicole, Gaston

ma déclaration. - Co… comment s’est-tu nos noms ? demande Yuki. - Je ne sais pas, marmonnais-je en m’asseyant. Je crois que je viens… d’ailleurs. D’ailleurs que ce monde… Comment ai-je pu tomber dans le monde de Vampyr Knight ? - Hein ? Te fous pas d’not’ gueule ! me crie Zero. Tu ne peux pas venir d’un autre monde, c’est impossible ! - Bah si ! lui répliqu’ai-je. Je ne sais pas d’où je viens mais surtout pas de cette dimension ! - Tu m’emmerde avec tes histoires de dimensions ! Et

1.2) Phéromones chez vertébrés 1.3) Autres signaux chimiques : exemple de Helix pomatia 2) signaux visuels 2.1) la coloration 2.2) Parade nuptiale 3) signaux sonores 3.1) Chez les insectes 3.2) Chez les oiseaux 3.3) Chez les Mammifères terrestre 3.4) Chez les animaux aquatiques 2.2) -II/ Sélection sexuelle 1) Sélection intersexuelle 2) Sélection intrasexuelle -III/ Chronobiologie 1) Caractéristiques 2) Propriétés

J'ai visité le mont Saint-Michel que je ne connaissais pas. Quelle vision, quand on arrive, comme moi, à Avranches, vers la fin du jour !. La ville est sur une colline ; et on me conduisit dans le jardin public, au bout de la cité. Je poussai un cri d'étonnement. Une baie démesurée s'étendait devant moi, à perte de vue, entre deux côtes écartées se perdant au loin dans les brumes ; et au milieu de cette immense baie jaune, sous un ciel d'or et de clarté, s'élevait sombre et pointu un mont étrange

visité le mont Saint-Michel que je ne connaissais pas. Quelle vision, quand on arrive, comme moi, à Avranches, vers la fin du jour ! La ville est sur une colline ; et on me conduisit dans le jardin public, au bout de la cité. Je poussai un cri d’étonnement. Le Horla Une baie démesurée s’étendait devant moi, à perte de vue, entre deux côtes écartées se perdant au loin dans les brumes ; et au milieu de cette immense baie jaune, sous un ciel d’or et de clarté, s’élevait sombre et pointu