Le crime était presque parfait

vrai que certains des arguments y avancés sont déjà anciens mais Beccaria en fait une parfaite synthèse d’autant plus neuve qu’elle se dégage de tout carcan religieux. Entre autres avancées majeures en matière de Droit Criminel à en retenir, avant un examen plus structuré dans l’analyse qui suivra : • La consécration du principe de la légalité ‘Nullum crimen nulla puena sine lege’ i.e : Pas de Crime, pas de punition sans loi. Principe définitivement forgé plus tard par P.J Von Feuerbach;

représentation de la mort sur scène. De même, dans cette pièce moderne, le double crime d’Oreste se déroule hors-scène et son récit est assumé par le personnage du Mendiant, dans une longue tirade. Celle-ci présente les caractéristiques de la narration : les temps dominants sont le passé simple : « délièrent », « précipita », l’imparfait : « découpait », « secouait », et le plus-que-parfait : « avait frappé » ; le narrateur s’efface presque complètement, le « je » apparaissant seulement dans la première réplique

tableau d’un Lorenzo sur de lui, de son acte et des motifs de son crime : « Suis-je le bras de Dieu ? » (III, 3), l’Acte 4 montre un personne qui commence à douter de la validité de son meurtre : « Suis-je un Satan ? » (III, 3). En effet, Lorenzo dévoile peu à peu la réalité de son acte aux yeux du spectateur et à ses propres yeux au fur et à mesure des monologues, ce qui le trouble : la ponctuation de l’acte IV, scène 3 est presque exclusivement composée de points d’interrogation. Il se rend compte

incroyable audace. * La conscience de la transgression serait même pour elle un puissant aiguillon. La mort de son mari occasionne aussi celle de son désir pour Laurent. Le mariage, que les amants ont pourtant tant attendu, les laisse faire face à leur crime, dans un tête-à-tête oppressant et violent. Ils n’avaient pas compris que le triangle amoureux qu’ils formaient avec Camille donnait seul sa dynamique au désir. * Ni tout à fait coupable, ni tout à fait innocente * Thérèse n’est pas la

sacrifice d’une portion de sa liberté, dans la seule vue du bien public. De telles chimères ne se trouvent que dans les romans. Chaque homme n’est attaché que pour ses intérêts aux différentes combinaisons politiques de ce globe; et chacun voudrait, s’il était possible, n’être pas lié luimême par les conventions qui obligent les autres hommes. La multiplication du genre humain, quoique lente et peu considérable, étant néanmoins supérieure de beaucoup aux moyens que présentait la nature stérile et abandonnée

Crime et Châtiment Fiodor Dostoïevski Deuxième partie, chapitre premier: « Raskolnikov resta ainsi couché fort longtemps...jusqu'à la plus simple faculté de raisonner ». Fiodor Mikhaïlovitch Dostoïevski est un écrivain russe, né à Moscou le 30 octobre 1821 et mort à Saint-Pétersbourg le 28 janvier 1881. Il est généralement considéré comme l'un des plus grands romanciers russes, et a influencé de nombreux écrivains et philosophes. Il publie Crime et Châtiment en 1866. Ce roman-ci dépeint le meurtre

ordinaire de causes et d’effets très naturels. Dès mon enfance, j’étais noté pour la docilité et l’humanité de mon caractère. Ma tendresse de cœur était même si remarquable qu’elle avait fait de moi le jouet de mes camarades. J’étais particulièrement fou des animaux, et mes parents m’avaient permis de posséder une grande variété de favoris6. Je passais presque tout mon temps avec eux, et je n’étais jamais si heureux que quand je les nourrissais et les caressais. Cette particularité de mon caractère s’accrut

le tienne pour une idéologie, c’est un système parasitaire qui vit en marge du Savoir, qui s’y est opposé d’abord et qui aujourd’hui tente de s’y intégrer.». Le Savoir : le marxisme. P29 « loin d’etre épuisé, le marxisme est tout jeune encore, presque ne enfance : c’est à peine s’il a commencé à se développer. Il reste donc la philosophie de notre temps : il est indépassable parce que les circonstances qui l’ont engendré ne sont pas encore dépassées ». Les circonstances : au début du 19ème, la

d’une portion de sa liberté, dans la seule vue du bien public. De telles chimères ne se trouvent que dans les romans. Chaque homme n’est attaché que pour ses intérêts aux différentes combinaisons politiques de ce globe; et chacun voudrait, s’il était possible, n’être pas lié luimême par les conventions qui obligent les autres hommes. La multiplication du genre humain, quoique lente et peu considérable, étant néanmoins supérieure de beaucoup aux moyens que présentait la nature stérile et abandonnée

confrontation triangulaire des trois personnages principaux : Antiochus, Rodogune, Cléopâtre. Nous nous pencherons ensuite sur le coup de théâtre qui résout toute la tragédie : la mort de Cléopâtre. Pour finir, nous expliquerons en quoi Cléopâtre est la parfaite représentation du mal absolu. I. Le triangle final Phrase d'introduction de la partie= Le trio de personnages que nous trouvons à la fin de cette tragédie est au bout du compte peu original : il y a le fils, sa mère, la fiancée, avec tous les rapports