Le Dernier Jour D Un Condamné Romantisme

puisse être au courant que ce qu’il tient entre les mains est un roman réaliste. Ainsi, le genre littéraire du roman est visible dans bon nombre de « grands incipits », tel Le dernier jour d’un condamné où le lyrisme romantique, expression du « moi », ou encore la revendication de la liberté de l’esprit montre bien le romantisme de cette œuvre hugolienne. De même, dans le genre très réglementé qu’est le polar, on remarque tout de suite l’appartenance d’un livre à cette catégorie, notamment la précision

représentation de la pièce de théâtre Hernani, écrite par Victor Hugo. Ce dernier naquit en 1802 et se fit connaître dès son plus jeune âge grâce à son premier recueil de poème « Odes » qui attira l'attention de Louis XVIII. Déjà, en 1819, cet auteur très ambitieux, se prédestinait à devenir le chef de file du romantisme français: «Je veux être Chateaubriand ou rien.» Ce fut l'un des principaux porte-paroles du romantisme avec Gérard de Nerval et Gautier. En effet, Victor Hugo prôna dans la plupart

idéalisation, sans s’embarrasser des canons traditionnels, choisissant ses sujets dans les classes moyennes ou populaires, et abordant des thèmes comme le travail salarié, les relations conjugales, ou les affrontements sociaux. Il s'oppose ainsi au romantisme, qui a dominé la première moitié du siècle, et au classicisme, qui recherche l’harmonie et l’équilibre. Ainsi, les romans traitent le plus souvent de thèmes liés à l’homme et à sa condition. Il n’est pas étonnant de remarquer que les romans classiques

Le 19e siècle en France est une période de profonds changements et d’instabilité politique. Même si la Révolution française se termine en 1799 avec le coup d’état des brumairiens, l’onde de choc se prolonge jusque dans le dernier quart du 19e siècle, lorsqu’enfin la France trouve l’équilibre politique républicain dont les insurgés de 1789 ont rêvé. L’héritage social et culturel de l’Ancien Régime est lourd, le pouvoir se place avant tout là où se trouve la puissance financière. En même temps, les

(1870-1940) Introduction Le XIXe siècle en France est une période de profonds changements et d’instabilité politique. Même si la Révolution française se termine en 1799 avec le coup d’état des brumairiens, l’onde de choc se prolonge jusque dans le dernier quart du XIXe siècle, lorsqu’enfin la France trouve l’équilibre politique républicain dont les insurgés de 1789 ont rêvé. L’héritage social et culturel de l’Ancien Régime est lourd, le pouvoir se place avant tout là où se trouve la puissance financière

la vie de misérables dans Paris et la France provinciale du xixe siècle et s'attache plus particulièrement aux pas du bagnard Jean Valjean qui n'est pas sans rappeler le condamné à mort du Dernier Jour d'un condamné ou Claude Gueux. C'est un roman historique, social et philosophique dans lequel on retrouve les idéaux du romantisme et ceux de Victor Hugo concernant la nature humaine. L'auteur lui-même accorde une grande importance à ce roman et écrit en mars 1862, à son éditeur Lacroix : « Ma conviction

de Han d'Islande (publié en 1823), qui reçoit un accueil mitigé. Une critique de Charles Nodier, bien argumentée, est l’occasion d’une rencontre entre les deux hommes et de la naissance d’une amitié[18]. À la bibliothèque de l'Arsenal, berceau du romantisme, il participe aux réunions du Cénacle, qui auront une grande influence sur son développement [réf. souhaitée]. Son amitié avec Nodier dure jusqu’à 1827-1830, date à laquelle celui-ci commence à être très critique envers les œuvres de Victor Hugo[19]

quelques temps plus tard celui que l'on nommera "le chef de fil" du romantisme. Il est d'une ambition sans précédent: il veut être "Chateaubriand, ou rien." En plus d'être un intellectuel confirmé, c'est également une grande personnalité politique qui milite d'abord pour le royalisme, puis change son point de vue et devient un fervent admirateur de la démocratie. Ainsi lors du coup d'état de Napoléon III, il s'oppose à ce dernier en appelant à la résistance et s'exile ensuite en Belgique. Il s'engage

théâtrales et la souveraineté de ses personnages sont hérités de la morale moliniste, morale de la volonté individuelle, en opposition au modèle janséniste de la grâce. Cette liberté d'esprit l'oppose aux tenants de la bienséance et le pousse à condamner les menaces rigoristes contre le théâtre d'un Nicole ou d'un Bossuet. Il a des amis libertins mais ne rejoint jamais le cercle des libres penseurs, trop respectueux pour cela des valeurs chrétiennes et du pouvoir royal. Toute sa vie, Corneille

doctrine du classicisme.  Boileau s'emploie d'abord à condamner le "faste pédantesque" de la poésie du XVIème siècle et salue en Malherbe l'initiateur de l'ordre et de la mesure en poésie. "Vingt fois sur le métier remettez votre ouvrage : Polissez-le sans cesse et le repolissez" Nicolas Boileau, L'Art poétique, Chant I. 1674                Vers la fin de XVI et le début du XVIIéme, un nouveau courant poétique et littéraire voit le jour : le Baroque. Artistiquement parlant, il s'oppose au