Le Diktat De Munich

spartakistes sont écrasés par le gouverneur de Berlin, Gustav Noske, qui, ministre de l'armée, recrute des Corps francs, ce qui facilite le putsch nationaliste de Kapp-Luttwitz. Après l'échec de ce putsch, Noske doit se retirer (mars 1920). Le « Diktat » du traité de Versailles Le maréchal Hindenburg Ebert, président de 1919 à 1925, a comme successeur le candidat des nationalistes, le maréchal Hindenburg. Hindenburg se montre incapable de s'opposer à la surenchère nationaliste dont le général Ludendorff et

sublime de mon existence terrestre. » Mobilisation ! Hitler a 25 ans, ce 2 août 1914, et la déclaration de guerre va le sortir de son existence d’artiste raté. Il a fui l’Autriche, pour ne pas faire son service militaire et il est en Allemagne, à Munich, emporté par la vague de folie nationaliste qui entraîne tous les Européens vers le grand massacre. En 1918, le caporal Adolf Hitler est estafette, porteur de messages au 16ème régiment d’infanterie de Bavière. Il court de tranchées en tranchées

d’ordres des bolcheviks est d’imposer la paix avec l’Allemagne, dans un contexte de mutineries et de désertions massives. En Italie, le thème de la " victoire mutilée " est largement repris par les fascistes depuis la fin de la guerre. En Allemagne, le " diktat " de Versailles a entraîné la frustration d’une grande partie de la population et le NSDAP reprend constamment le thème de la revanche et du redressement du pays. Par ailleurs, même si cette théorie est très discutée comme cela a été dit plus haut

Lorraine, démilitarise la Rhénanie, réduit son armée à 100,000 hommes ; il impose également à l'Allemagne de reconnaître sa position d'agresseur et doit ainsi verser des indemnités à la France. Pour les Allemands ce traité est une humiliation, un Diktat (= chose dictée) – la carte de l'Europe et modifiée par les traités de Saint-Germain (1919, partage l'empire d'Autriche-Hongrie) et se Sèvres (disparition de l'Empire Ottoman, réduit à la seule Turquie, tandis que ses possessions sont administrées

d’Adolf Hitler. Celui-ci était chargé par les services de renseignement de l'armée allemande d'enquêter sur le Deutsche Arbeiterpartei ou DAP (Parti des Travailleurs Allemands), petit groupe politique qui venait juste d'être fondé par un serrurier de Munich, Anton Drexler. Tous deux impressionnés, ils rejoignirent ce parti. Röhm et Hitler forment les sections d'assaut, la Sturmabteilung ou SA, ou les « chemises brunes », véritable milice chargée d'assurer l'ordre dans les meetings et dans la rue.

MONTEE DU NAZISME. A. Une république issue de la défaite 9 novembre 1918 : l’Empire allemand s’effondre → naissance de la République de Weimar. Mais le peuple considère que la République est responsable de la défaite et de l’humiliation subie par le diktat de Versailles. ↔ la République est donc combattue dès 1919 par le KPD (parti communiste) et le NSDAP (parti nazi). = crise morale née de la défaite B. Une République fragilisée par les crises économiques et sociales L’Allemagne est touchée par la

résistance intérieure. Il dirige le Gouvernement provisoire à la libération. -HITLER ADOLF HITLER (1889-1945) Né en Autriche, il s'engage dans l'armée allemande en 1914. Après la guerre Il organise le parti nazi. Un coup d'état qu'il organise à Munich en 1923 échoue; il est alors emprisonné, et rédige Mein Kampf (Mon combat), ouvrage qui présente sa doctrine. Hindenburg le nomme chancelier le 30 janvier 1933, il installe alors une dictature en Allemagne, puis déclenche la Seconde Guerre mondiale

MONTEE DU NAZISME. A. Une république issue de la défaite 9 novembre 1918 : l’Empire allemand s’effondre → naissance de la République de Weimar. Mais le peuple considère que la République est responsable de la défaite et de l’humiliation subie par le diktat de Versailles. ↔ la République est donc combattue dès 1919 par le KPD (parti communiste) et le NSDAP (parti nazi). = crise morale née de la défaite B. Une République fragilisée par les crises économiques et sociales L’Allemagne est touchée par la

l'après guerre, Adolf Hitler dénonce ses camarades et combat les idées communistes ; il prend conscience de son talent d'orateur. Hitler compte rallier tous les nationalistes en basant ses discours sur l'antisémitisme. Il décide de faire un putsch à Munich mais c'est un échec car l'armée reste fidèle au gouvernement. Le procès d'Hitler réussi à retourner les juges et la population. Durant son internement, il écrit son livre « Mein Kampf », bible du nazisme, où il expose la conquête de l'espace vital

d’être homogène et on peine à voir émerger une ligne directrice commune à tous les pays membres. Les intérêts nationaux semblent alors passer avant les directives données par les instances de gouvernance de l’Union européenne (souvenons nous du « diktat politique » européen dont Éric Besson parlait, disant que le France ne s’y soumettrait pas). « Depuis le début du processus d’intégration européenne, l’édifice en construction est basé sur un principe politique qui n’a jamais été remis en cause