Le Désert Camus

Il faut regarder le néant en face pour savoir en triompher. Louis Aragon Le verbe résister doit toujours se conjuguer au présent. Lucie Aubrac La vraie générosité envers l'avenir consiste à tout donner au présent. Albert Camus Le non-agir ne signifie pas repos après l’action mais repos toujours en action. Chang Chung-Yuan On ne diminue pas le bonheur en le partageant. Bouddha Tous nos actes ont des conséquences positives ou négatives selon leur

depuis un siècle à transmuer sa surface dans une forme sans hérédité, ne trouvait [9] plus de pureté que dans l'absence de tout signe, proposant enfin l'accomplissement de ce rêve orphéen : un écrivain sans Littérature. L'écriture blanche, celle de Camus, celle de Blanchot ou de Cayrol par exemple, ou l'écriture parlée de Queneau, c'est le dernier épisode d'une Passion de l'écriture, qui suit pas à pas le déchirement de la conscience bourgeoise. Ce qu'on veut ici, c'est esquisser cette liaison;

definirii de sine, care vor îmbrăca haina parabolei, utopiei şi distopiei. Respingerea realităţii, văzute ca sumă de elemente disparate, chipuri, replici, evenimente, gesturi şi obiecte, a căror alăturare nu are nici o logică (ca în proza lui Kafka şi Camus), generează, în acelaşi timp, proiecţii imaginare ale lumii, ale evenimentelor şi ale acţiunii, crescute pe chiar trupul realităţii. Eşecul, deziluzia radicală îmbracă hainele lumii refuzate, ale eroului sau ale convenţiilor literare care trimit la

théâtre depuis une dizaine d’années lorsque Patrice Chéreau, avec la mise en scène de Combat de nègre et de chiens en 1983, le fait découvrir au public français. Puis il mettra en scène Quai Ouest, Dans la solitude des champs de coton et Le Retour au désert. À l’exception de Roberto Zucco (dont la création en France est due à Bruno Boëglin), ce travail commun signe la reconnaissance, par un des hommes de théâtre les plus audacieux de sa génération, d’un auteur, alors jeune et inconnu, aujourd’hui considéré

|- Tournier, Vendredi ou les Limbes du ccccccccccpacifique, 1967 | |Peinture et violence | |- Le Clézio, Désert, 1980 | |L’Art ou la Vie | |

comme eux", analyse Duroy. Pour l'écrivain, une question persiste : peut-on sortir de la fatalité ? "J'ai réfléchi à cela tout cet hiver passé au milieu de ces gens. Que va-t-on faire de sa vie ? Il faut beaucoup d'intelligence et de courage pour déserter..." Au cours de ses entretiens, Marc se souvient d'Hélène, qu'il vient de quitter. Le parallèle, ténu, entre un divorce et une guerre civile prend toute son importance sous sa plume pudique, parfois lyrique : dans les deux cas, il est question

débat sur la torture. Les parachutistes vont se livrer à la torture ainsi que Bigeart, Massu. Claude Bourdet dans l'Observateur parle même de notre Gestapo algérienne. Raymond Aron dès 1956 critique la guerre, toute la gauche intellectuelle s'y met. Camus refusera de prendre parti, il appelle en janvier 1957 dans l'Express à une trêve civile. De plus en plus à partir de 1956, on laisse les militaires mener le jeu. En 1956, 400 000 hommes sont engagés et le service militaire est de 18 mois. d) La

roman du chant du monde : - Gracq, Un Balcon en forêt, 1958 - Tournier, Vendredi ou les Limbes du ccccccccccpacifique, 1967 - Le Clézio, Désert, 1980 Œuvres intégrales : Céline, Voyage au bout de la nuit, 1932 A. Camus, L’Etranger, 1942 M. Duras, Moderato Cantabile, 1958 Lectures personnelles (à compléter éventuellement) Séquence n°1 plus détaillée Séquence n°1 :

violence de la première moitié du xx e  siècle, prennent position par rapport à l’insupportable (la guerre, le nazisme, toutes les formes de totalitarisme) dans des romans engagés : Céline, avec Voyage au bout de la nuit, Malraux, dans L’Espoir, Camus avec La Peste, etc. Dans les années 1950, le Nouveau roman refuse la psychologie des personnages et toute subjectivité ; les auteurs de ce courant (Robbe-Grillet, Duras, Sarraute) ne livrent que l’extérieur des choses et des êtres, laissant au

violence de la première moitié du xx e  siècle, prennent position par rapport à l’insupportable (la guerre, le nazisme, toutes les formes de totalitarisme) dans des romans engagés : Céline, avec Voyage au bout de la nuit, Malraux, dans L’Espoir, Camus avec La Peste, etc. Dans les années 1950, le Nouveau roman refuse la psychologie des personnages et toute subjectivité ; les auteurs de ce courant (Robbe-Grillet, Duras, Sarraute) ne livrent que l’extérieur des choses et des êtres, laissant au