Le Désir Se Satisfait Il De La Réalité

Pour trouver le bonheur faut-il satisfaire tous ses désirs ? Introduction : Afin d’approfondir ce sujet nous pouvons définir deux mots, le bonheur et le désir. Le bonheur est un état durable de plénitude et de satisfaction, état agréable et équilibré de l'esprit et du corps, d'où la souffrance, l'inquiétude et le trouble sont absents. Chaque philosophe a sa définition du bonheur les philosophes optimistes voient le bonheur comme "état de satisfaction totale" est possible (Spinoza, Montaigne

la félicité. Or, la félicité est un bonheur idéal. Pour atteindre ce bonheur, il faut noter qu’un chemin est meilleur que l’autre pour y parvenir et donc se rapprocher davantage de cet état. Ainsi, le problème est le suivant : Quel est en réalité le meilleur des deux moyens ? Autrement dit, à défaut de parvenir au bonheur idéal, la satisfaction de ses désirs doit elle passer par l’intensité ou la modération ? Pour répondre à ce problème, Rousseau tranche entre les deux. Il défend

Le désir est l'indice d'une liberté humaine: l'homme n'est pas seulement le jouet de ses besoins naturels, il est un être qui crée ses propres désirs, il est donc acteur de sa vie. Son principal but est semblerait-il d'accéder au statut d' « homme heureux ». Alors comment le devenir? Il apparaît qu'il y ait un certain lien entre désir et bonheur. Être heureux est ce satisfaire tous ses désirs ? L'opinion général répondrait immédiatement que bien évidemment le bonheur est accessible à travers la

de vivre? L'épanouissement est le principe de vie de tout homme : avoir un bon travail, une belle maison, trouver l'amour... Une belle vie en tout point. Cela semble être le but de notre existence. Aussi, comment se représenter un homme qui se satisfait de vivre? Comme une sorte d'être dépourvu d'influences sur les choses, contemplant juste le simple fait de son existence. Cela semble peu attrayant, et l'homme ne fait que ce qu'il a intérêt de faire. A la limite, le seul aspect attrayant pour un

certains usent de moyens inappropriés. Comment envier la vie d’un drogué ? Dès lors, est-il possible et comment de rechercher le bonheur ?   Le bonheur semble être la satisfaction de nos désirs. Or, il est des désirs que nul ne veut avoir comme le désir de se gratter pour qui a la gale (Platon, Gorgias). On peut donc en conclure que le bonheur est la satisfaction de certains désirs. Les désirs qui impliquent la souffrance ne peuvent nous rendre heureux. Il en va de même des désirs qui impliquent des

su créé l’homme au cours du temps seraient contre nature puisqu’ils représentent de nouveaux besoins non naturels( nouveaux objets techniques ). La problématique amène donc également à s’interroger sur la véritable nature de l’homme qui serait en réalité sa faculté à faire naître des besoins nouveaux en modelant un monde d’objets pour sa consommation ? Peut on distinguer de vrais de faux besoins malgré le fait que l’homme transforme le monde et lui-même au cours du temps par sa faculté de création

NOTION : LE DESIR Vient de sidus (astre) Considerare (contempler l’astre) Desiderare (absence, manque de l’astre) Désirer : vouloir quelque chose que nous n’avons plus, que j’avais eu autrefois => Quand ? PLATON : Quand j’étais une âme dans le monde des idées. Ce manque, besoin de saisir a nouveau mène à la connaissance. FREUD : Manque du paradis perdu de l’enface. Pour les deux : impossibilité d’une pleine satisfaction Paradis de l’ame et de l’enfant inacecessibles

sensuels en accord avec les impératifs de la « juste raison ». (la concupiscence= le penchant à jouir des biens terrestres soit, de manière plus générale, le désir des plaisirs sensuels, assimilant la concupiscence au « foyer du péché » . La concupiscence est parfois confondue avec la seule libido freudienne, c'est à dire la forme primitive du désir sexuel). Thomas d'Aquin écrit : « Tempérance implique modération, qui consiste principalement dans la modération des passions qui tendent vers les biens

pulsion de mort sur l’extérieur et un mouvement d’incorporation, dans une double dynamique : - désir d’incorporer ce qui est bon, - angoisse d’être attaqué du fait de la projection de ces mouvements agressifs. Ce double mouvement est projeté sur la mère et aboutit à un clivage de la représentation de la mère : - une bonne mère (le bon sein), qui est l’objet du désir avide. - une mauvaise mère (le mauvais sein), qui est vécue comme persécutrice, dangereuse,

nous tels que l’aversion ou bien le désir. L’aversion et le désir sont deux termes bien distincts dont le but est totalement opposé. En effet, le désir est tendu vers son objet, c'est-à-dire qu’un désir est fait pour être satisfaits. La condition essentielle au bonheur, est de satisfaire tous ses désirs. Si nos différents désirs ne sont pas comblés, qu’on n’atteint alors pas l’ataraxie, nous ne pouvons pas être heureux. En effet, si on manque l’objet de notre désir, on tombera alors dans une sorte de