philo commentaireCommentaire

Dans ce texte de 1740, Rousseau cherche à nous expliquer quel est le moyen d’atteindre le bonheur : la félicité. Dès la premiere phrase, il en évoque les moyens. La félicité se traduit par l’état de celui qui est pleinement heureux. Cela renvoie à un bonheur calme et durable. Selon lui, il existerait deux manières d’atteindre cet état.

Pourtant, ces deux façons sont radicalement opposées. D’emblée, cette définition s’assortit du constat inverse : Rousseau …afficher plus de contenu…

A priori, en voyant cela nous allons être tenté d’emprunter ce chemin là.
Voir nos désirs satisfaits semble être la meilleure des solutions. Pourquoi devrait-on se priver si l’on a les moyens de se satisfaire. Celui qui se verra limiter ses passions ne pourra pas profiter des effets de la satisfaction de son action, à savoir ici le bonheur. Par la suite, Rousseau évoque donc la félicité par la modération. Il considère ce moyen la préférable, et cela pour deux raisons.

Il vient alors introduire la thèse qu’il considère être plus juste. La première raison est le temps. En effet, en satisfaisant sa passion …afficher plus de contenu…

Son esprit sera tourmenté et non en paix. Il vient alors développer ce point de vu.

Dans cette dernière partie, Rousseau vient nous expliquer pour quelle raison la modération est un moyen plus avantageux d’atteindre la félicité.
L’homme qui se verra modérer ses passions n’aura pas eu cette même jouissance puisqu’il n’est pas parvenu à satisfaire ses désirs. N’étant pas habitué à cela et ayant peu de désirs à combattre, ses peines vont alors diminuer car son bonheur ne va pas principalement reposer sur ses désirs et leurs accomplissements. A cela vient s’ajouter le gain de temps, temps qu’il ne cherchera pas sans cesse à combler de la même manière et donc évitera de s’engouffrer dans ce cercle vicieux, d’autant plus lorsqu’on