Le Déterminisme De L Hérédité

Thérèse Raquin traite de l’histoire de deux jeunes gens qui, emportés par leur passion, tuent l’homme qui leur faisait obstacle. Zola s’intéresse à la science et plus particulièrement au déterminisme, doctrine voulant qu’un individu est déterminé par son milieu et son hérédité. Dans Thérèse Raquin, le déterminisme est-il un thème bien illustré? Dans cette œuvre, l’auteur, par le personnage de Thérèse, l’illustre. Question Position Développement Énoncé de l’apect

d) Faire des brouillons e) Montrer la réalité exacte et triste f) Montrer que le déterminisme est partout g) Etudier rationnellement et sans préjugés sociaux ou moraux la société h) Montrer la relation milieu social/ individu et comportement/ hérédité i) être " les anatomistes del'âme et de la chair" (Zola) k) Etre " des romanciers de la psychologie scientifique" ( zola) Ce que ne doit pas faire le romancier

semble que ce principe soit vrai aussi dans la vie des hommes: Gervaise, Eugène Rougon, Nana, Saccart et tous les autres sont ce qu'ils sont parce que les conditions physiologiques (notamment leur hérédité) et l'influence du milieu où ils évoluent, les ont «fabriqués» ainsi. C'est ce qu'on appelle le déterminisme. Comme tu l'indiques, je m'intéresse beaucoup aux récentes théories sur l'hérédité et je me suis documenté à leur sujet. J'ai lu notamment «L'Hérédité naturelle» du docteur Prosper Lucas, «L'Hérédité

naturalisme renforce ou développe certains caractères du Réalisme. Tandis que l'écrivain naturaliste vérifie expérimentalement dans ses romans le rôle des déterminismes sociaux et biologiques sur l'individu ou le groupe. (l'auteur explique pourquoi en fait). Ainsi, le romancier invente une situation, il place le personnage chargé d'une lourde hérédité dans un milieu défini (ouvrier, mondain, etc.). Il se propose ensuite d'observer la situation et d'expliquer le comportement de son personnage avec une

méditant sur sa famille et sa tare, alors que passe un train « hurlant », symbole de la pulsion de mort qui l'habite...  Sommaire du commentaire composé 1. Un personnage torturé 1. Les questionnements de Jacques 2. Le naturalisme dans le récit 2. Le déterminisme d'après Zola 1. La « fêlure héréditaire » 2. L'aspect tragique du personnage 3. Conclusion 4. 5. Comme dans les autres volumes des Rougon-Macquart, Zola s’attache aux conséquences de l’hérédité qui forge les caractères et les tempéraments. Jacques

qui conduit toujours a la dégénérescence . L'idée de double déterminisme, selon Zola, les personnages de roman sont le fruit d'un double déterminisme: hérédité et produit de leur époque. "Renée c'est la parisienne affolée jetée au crime par le luxe et la vie a outrance. Maxime c'est le produit d'une société épuisée. Aristide est le spéculateur des bouleversements de Paris." Tout les personnages dont donc le produit d'un déterminisme héréditaire et sociale que Zola aborde avec un parti-pris à la

auxquelles ils sont soumis (hérédité, éducation, physiologie, milieu social). « L'observateur chez lui donne les faits tels qu'il les a observés, pose le point de départ, établit le terrain solide sur lequel vont marcher les personnages et se développer les phénomènes. Puis, l'expérimentateur paraît et institue l'expérience, je veux dire fait mouvoir les personnages dans une histoire particulière, pour y montrer que la succession des faits y sera telle que l'exige le déterminisme des phénomènes mis à l'étude114

Chaque être est le résultat de "la lente succession des accidents nerveux et sanguins qui se déclarent dans une race" (Préface de la Fortune des Rougon). Ainsi chacun va réagir selon son milieu, bourgeois ou populaire, et son tempérament, fruit de son hérédité. Zola annonce : "J'analyserai à la fois la somme des volonté de chacun de ses membres et la poussée générale de l'ensemble." Dans cette optique, la Fortune des Rougon "doit s'appeler de son nom scientifique : les Origines." L'argent est l'un des

il montre que les espèces animales sont conditionnées, dans leur évolution, par le milieu dans lequel elles vivent. En médecine, on découvre, sous l'influence de Claude Bernard et de Prosper Lucas, les lois du déterminisme, ou comment chaque individu est déterminé, conditionné par son hérédité (par les caractéristiques que ses parents, grands-parents et aïeuls lui ont transmises), et aussi par son environnement, par son appartenance sociale... L'écrivain Émile Zola est fasciné par la démarche rigoureuse

influencé par les travaux de Darwin et Bernard (travaux sur hérédité et évolution des espèces) qui amène Zola à penser que la société et les individus sont régis par des lois comparables à celle de la nature. Pour Zola, romancier n'est pas moraliste qui juge ses personnages mais est là pour montrer le déterminisme qui s'exerce dans les comportements individuels et sociaux. Les passions, caractères, moeurs sont déterminés par hérédité et milieu social. Ainsi chaque roman constitue-t-il de façon