La B te humaine pulsion de Lantier
Naturalisme et volonté d'étude du crime marquent le passage que nous allons étudier. Dans ce texte, Jacques s'interroge sur les pulsions meurtrières qui le déstabilisent. Il finira d'ailleurs par assassiner Séverine, sa maîtresse, car pour lui sexualité et mort sont indissociables. Après avoir manqué de tuer la jeune Flore, Jacques part dans la campagne, où il erre en méditant sur sa famille et sa tare, alors que passe un train « hurlant », symbole de la pulsion de mort qui l'habite...
Sommaire du commentaire composé
1. Un personnage torturé
1. Les questionnements de Jacques
2. Le naturalisme dans le récit
2. Le déterminisme d'après Zola
1. La « fêlure héréditaire »
2. L'aspect tragique du personnage
3. Conclusion
4.
5. Comme dans les autres volumes des Rougon-Macquart, Zola s’attache aux conséquences de l’hérédité qui forge les caractères et les tempéraments. Jacques Lantier, dans « la Bête humaine », n’échappe pas à cette étude poussée. Fils d’un couple alcoolique que l’on retrouve dans « l’Assommoir », il paye les excès de sa mère alcoolique Gervaise. Cette pathologie se traduit chez lui en folie meurtrière.
6.
7. L’image du héros dans La Bête Humaine
8. Jacques Lantier est d’abord un employé modèle, cultivé et ayant fait de longues études. Ponctuel, sympathique aux yeux de tous, collègues et femmes qui le désirent secrètement. Il est physiquement attirant, jeune et beau. Mais il est surtout amoureux de son travail, de sa machine qu’il entretient avec affection. Il l’aime comme une femme. Zola n’hésite pas à personnifier la locomotive, la Lison, à l’aide d’adjectifs et de