Le Gosier

qu'un coin du comptoir fût libre. Il avait un rire de poulie mal graissée, hochant la tête, les yeux attendris, fixés sur la machine à soûler. Tonnerre de Dieu ! Elle était bien gentille ! Il y avait, dans ce gros bedon de cuivre, de quoi se tenir le gosier au frais pendant huit jours. Lui, aurait voulu qu'on lui soudât le bout du serpentin entre les dents, pour sentir le vitriol encore chaud l'emplir, lui descendre jusqu'aux talons, toujours, toujours, comme un petit ruisseau. Dame ! il ne se serait

dehors. -déficience Du latin deficiens, de deficere [-déficience, -déficient], manquer. dégénérer, dégénération Du latin degenerare, de genus, -eris, race, passer à un état inférieur. déglutition Du latin deglutire, de glutus, gosier, engloutir, faire passer de la bouche dans l’œsophage. dégradation, dégrader Du latin degradatio [-dégradation, -dégrader], déclasser, détériorer. -délique Du grec delos, manifeste, visible. délire, delirium Du latin delirium, de delirare

personne puissante (dieu), et cette horloge menace le lecteur en le pointant du doigt. Nous retrouvons le champ lexical de l’horlogerie (= ensemble des instruments crées par l’Homme pour mesurer son temps) : cadran (‘’Horloge’’, ‘’cible’’), son (‘’Mon gosier de métal parle toutes les langues’’, ‘’ sonnera l'heure’’,’’ Chuchote’’), le temps (‘’Trois mille six cents fois par heure’’, ‘’Les minutes’’,’’ l'heure’’). Par ailleurs, il utilise la métaphore « Chaque instant te dévore un morceau de délice » il

le massif facial entre les fosses nasales en haut et un plancher ostéo-musculaire en bas formé par le mandibule, l’os hyoïde de la langue. - s’ouvre en avant par l’orifice buccal et communique en arrière et en bas avec le pharynx par l’isthme du gosier. -les arcades alvéolo-dentaires divisent la bouche en: cavité buccale proprement dite vestibule de la bouche entre les arcades, les joues et les lèvres -fonction: broyer les aliments, début de la digestion par lé sécrétion des glandes

comme à un être vivant : - V 3 : « opiniâtrement clos » : démontre une volonté propre - V8 :  «  les coups qu’on lui porte » : comme dans une lutte, semble se défendre - V 12 « s’affaissent » comme si elle était vaincue - V16 « le gosier » s’applique normalement à un animal ou un humain • dans le poème, l’homme est présent mais en arrière-plan : - le « on » au V4 suggère une présence sans l’identifier - les actions humaines sont suggérées sans que l’on voit l’auteur :

personnages abhorrés, en jouant sur la nuance des mots rapprochés ou opposés.......Il se livre à de piquantes symétries... à des rapprochements de mots. Entre Gnathon et glouton, par exemple (figure de la paronomase). Glouton est issu du latin gluttus (le gosier), sans doute formé à partir d'une onomatopée (glut, à rapprocher de glouglou ou engloutir). Glouton a le sens de goinfre bien sûr, mais aussi, dès le XII° siècle, de traître, de canaille. Son désir est de faire voir, mêlant le pittoresque à la brièveté

Continuons par analyser un extrait descriptif , du chapitre 3 de la première partie caractérisant la description de la mine. « Il ne comprenait bien qu'une chose : le puits avalait des hommes par bouchées de vingt et de trente, et d'un coup de gosier si facile qu'il semblait ne pas les sentir passer. Dès quatre heures, la descente des ouvriers commençait. Ils arrivaient de la baraque, pieds nus, la lampe à la main, attendant par petits groupes d'être en nombre suffisant. Sans un bruit, d'un jaillissement

protagonistes de cet extrait sont obligés de se soumettre. B - Des privations démesurées. > La faim, une privation dévorante : “ et les murs sonnaient creux, comme des ventres vides. “ ( L. 5-6 ) ---> Comparaison “ dans une crampe au gosier générale “ ( L.7-8 ) ---> Tout le monde souffre de la faim. “ La faim “ ( L. 12 ) “ car c’était bien inutile d’aller gagner dehors de l’appétit “ ( L. 13 ) Tout le monde souffre de la faim, et Gervaise livre ce fait de façon vraie et ne pèse pas

extraordinaire de Gargantua permet à Rabelais de décrire de nombreuses situations bouffonnes. Immédiatement le nouveau-né est mort de soif et réclame « à boyre ». Surpris et amusé par une telle soif , Grandgousier, son père , s’exclame : « Que grand (gosier) tu as » , ce qui vaudra à l’enfant d’être appelé Gargantua. Entre trois et cinq ans , Gargantua est élevé assez librement. Il bénéficie ensuite d’une éducation délivrée par des pédagogues traditionnels . Puis il se rend à Paris pour recevoir

Rabelais Lorsque Gargantua naquit, il le fit par l’oreille de sa mère Gargamelle. A sa naissance, pour ses premiers mots, il réclama à boire. Son nom parvient de « Quel grand tu as !», phrase ayant été dite par son père Grandgousier qui parlait de son gosier. Si l’enfant était fâché, pleurait ou criait, il suffisait de lui donner à boire pour qu’il redevienne joyeux et calme. Pour l’habiller son père a énormément payé. Pour la confection de ses habits, des mètres et des mètres ont été nécessaires et pleins