Le Gouffre Baudelaire

poètes maudits, êtres en marge de la société, superbes dans les airs, c’est-à-dire en poésie, mais maladroits ici-bas. Dans ses Fleurs du mal, Baudelaire désigne leur état d’isolement, de mélancolie profonde par le mot anglais spleen. Pour décrire leur expérience poétique, ces poètes établissent des liens forts entre la poésie et les autres arts. Baudelaire, poète mais aussi critique d’art, célèbre la peinture et les peintres dans « Les Phares », il évoque la sculpture dans « La Beauté »… Dans « La

Comparaison des textes de Musset et de Baudelaire Les textes présentent des ressemblances et des différences sur le cadre spatio-temporel. Il est possible de les rassembler sur le cadre de vie terrestre inconfortable et dans une certaine mesure dangereux : « brouillards » et « roseaux » (v.2) chez Musset et « glissant » et « gouffres amers » (v.4) chez Baudelaire, ces milieux sont humides. Il est bon de préciser que leur statut d’oiseaux leur permet de vivre sur terre mais que dans les

Commentaire littéraire N°1 Charles Baudelaire est un poète du XIXème siècle, au moment du réalisme. Ce poète s’est rendu célèbre par plusieurs de ses écrits comme « le parfum exotique » ou « le serpent qui danse ». Ce contemporaine rejet le réalisme car il cherche à atteindre la vérité humaine de l’univers en faisant de nombreuses comparaisons entre hommes et animaux comme dans « le serpent qui danse » où le serpent ou plutôt ses mouvements sont les comparants d’une femme. Il fera d’ailleurs

Biographie : Charles Pierre Baudelaire est un poète français, né à Paris le 9 avril 1821 et mort le 31 août 1867 à Paris. Il est l'un des poètes les plus célèbres du XIXe siècle : en incluant la modernité comme motif poétique, il a rompu avec l'esthétique classique ; il est aussi celui qui a popularisé le poème en prose. Aujourd'hui reconnu comme un écrivain majeur de l'histoire de la poésie mondiale, Baudelaire est devenu un classique. Barbey d'Aurevilly voyait en lui « un Dante d'une époque

nous perdons croît et se fortifie ! Baudelaire : L’ennemi Ces serments, ces parfums, ces baisers infinis, Renaitront ils d’un gouffre interdits a nos sondes, Comme montent au ciel mes soleils rajeunis Apres s’être laves au fond des mes profondes ? -O serments ! O Parfums ! O baisers infinis ! Baudelaire : Le Balcon Je suis belle et j’ordonne Que pour l’amour de moi vous n’aimiez que le beau. Je suis l’Ange Gardien, la Muse et la Madone . Baudelaire : XLII De sa fourrure blonde et brune

l'envie nommé spleen, indissociable de la condition humaine et qui finit par triompher. L'albatros traduit chez Baudelaire la conscience d'être différent des autres. Baudelaire a recours à une image très suggestive pour dépeindre sa propre condition dans une société qui l'ignore complètement. L'image de l'albatros capturé évoque l'idée d'un être totalement étranger au monde qui l'entoure. Baudelaire faisait partie de la génération des poètes maudits, c'est-à-dire non compris par les gens de son époque.

Lorsque Baudelaire vit le jour rue Hautefeuille a paris sa mère caroline Archenbaut-Defays (Dufays) était âgée de 27 ans et son père Joseph-François était âgée de 60ans. Charles Baudelaire avait un demi-frère: claude Alphonse Baudelaire; né du précédent mariage de son père avec Jeanne Justine Rosalie Jasmin. Baudelaire était âgé de 7 ans lorsque en 1827 il perdit son père. Un ans après en 1828 la mère de Baudelaire se remarie avec le commandant Jacques Aupick né en 1789; peu de temps après la

Souvent, pour s’amuser, les hommes d’équipagePrennent des albatros, vastes oiseaux des mers,Qui suivent, indolents compagnons de voyage,Le navire glissant sur les gouffres amers. 5 À peine les ont-ils déposés sur les planches,Que ces rois de l’azur, maladroits et honteux,Laissent piteusement leurs grandes ailes blanchesComme des avirons traîner à côté d’eux. Ce voyageur ailé, comme il est gauche et veule !10 Lui, naguère si beau, qu’il est comique et laid !L’un agace son bec avec un brûle-gueule

L’ALBATROS, « LES FLEURS DU MAL », Baudelaire. Introduction : Les Fleurs du Mal, 1857 : nouvelle poésie qui fit scandale. Continuités avec le courant romantique : on retrouve les mêmes thématiques, le mal de vivre, qui chez Baudelaire, s’amplifie et devient le Spleen => refuge de l’artiste dans la poésie du Beau. Nous verrons comment Baudelaire, dans « l’Albatros », oppose l’Idéal au Spleen, met en scène une vision pessimiste de la société, dans laquelle le poète ne trouve pas sa place. Questionnements

symboles, les « correspondances » sensorielles ou spirituelles qui peuvent redonner un sens à notre monde moderne si « confus ». [* Symbolisme : Nathan 2de, p. 43] Cf. lettre de Baudelaire à Arsène Houssaye : influence d’Aloysius Bertrand (Hatier 1ère p. 196) Le rôle du poète chez Victor Hugo, et encore chez Baudelaire, est d’être réceptacle du divin, de recueillir, de saisir intuitivement les mystérieuses correspondances entre le temporel et l’éternel, le fini et l’infini, le « Ciel » et la « Terre