Le Horla Ponctuation

sensation affreuse d’un danger menaçant, cette appréhension d’un malheur qui vient ou de la mort qui approche, ce pressentiment qui est sans doute l’atteinte d’un mal encore inconnu, germant dans le sang et dans la chair. Guy de Maupassant, Le Horla (1887) 32. Dieu aura de vous merci : Dieu aura pitié de vous. 33. ci : ici 34. quant de : quant à 35. piéça : depuis longtemps 36. De notre mal personne ne s’en rie : Que personne ne se moque de notre malheur ! 37. absoudre : pardonner 30

singulière! laisse! d’ailleurs! songeur.! Alors,! d’où! nous! vient! ce! classement! générique! intuitif,! qui! nous! fait! affirmer! que! La$ Maison$ du$ chat?qui?pelote! ou! Le$ Chef? d’œuvre$ inconnu! sont! bien! des! romans,! alors! que! «!Le! Horla!»! ou! «!La! Princesse! de! Montpensier!»! sont! bien! des! nouvelles! ?! ! Pour! autant,! cette! impression! n’est! pas! 34 seulement!indexée!sur!le!nombre!de!pages!(bien!que!la!taille!de!l’ouvrage!la!recouvre!en! partie),! comme! on! peut! le

confondre le registre merveilleux et le registre fantastique. Le registre fantastique a pour critère l’incertitude. Le lecteur ne peut jamais vraiment savoir si l’événement a une origine surnaturelle ou une explication rationnelle. C’est le cas dans Le Horla de Maupassant. Ce jeu avec un cadre en apparence réaliste est capital. Le merveilleux, au contraire, nous plonge dans une atmosphère complètement surnaturelle où les événements arrivent parfois par magie, où les personnages sont totalement imaginaires

lui aussi un membre du groupe naturaliste (Boule-de-Suif est publié dans les Soirées de Médan, 1880). Si certains de ses contes et de ses romans sont marqués par un réalisme cruel (Une vie, 1883), il s'impose aussi comme un maître du fantastique (le Horla, 1887). Modernité, symbolisme et décadence: Le Parnasse: C'est paradoxalement Théophile Gautier qui, avec Émaux et Camées (1852), marque en poésie la rupture avec le romantisme. Accordant à la forme poétique une importance nouvelle, fût-ce au détriment

lui aussi un membre du groupe naturaliste (Boule-de-Suif est publié dans les Soirées de Médan, 1880). Si certains de ses contes et de ses romans sont marqués par un réalisme cruel (Une vie, 1883), il s'impose aussi comme un maître du fantastique (le Horla, 1887). Modernité, symbolisme et décadence: Le Parnasse: C'est paradoxalement Théophile Gautier qui, avec Émaux et Camées (1852), marque en poésie la rupture avec le romantisme. Accordant à la forme poétique une importance nouvelle, fût-ce au détriment

bourgeois et sous la plume fatiguée de Maupassant. Un monte-en-l’air… Il décide de frapper les imaginations en faisant fabriquer une montgolfière qui va rallier Paris à la Belgique. Il faut trouver un nom à ce ballon. Sans hésiter, Maupassant propose : le Horla – c’est le titre de son dernier conte fantastique ! Hélas, l’effet n’est pas celui qu’il attendait. Au lendemain de l’exploit, on se moque de lui dans les journaux où il peut lire, par exemple : Maupassant, un monte-en-l’air … Maupassant est aussi

sous la plume fatiguée de Maupassant. Un monte-en-l’air… Il décide de frapper les imaginations en faisant fabriquer une montgolfière qui va rallier Paris à la Belgique. Il faut trouver un nom à ce ballon. Sans hésiter, Maupassant propose : le Horla – c’est le titre de son dernier conte fantastique ! Hélas, l’effet n’est pas celui qu’il attendait. Au lendemain de l’exploit, on se moque de lui dans les journaux où il peut lire, par exemple : Maupassant, un monte-enl’air… Maupassant est aussi un

suivante, avec une verve endiable (numrations, HYPERLINK http//www.etudes-litteraires.com/figures-de-style/hyperbole.php hyperboles, HYPERLINK http//www.etudes-litteraires.com/figures-de-style/anaphore.php anaphores, interrogations oratoires, ponctuation expressive). INCLUDEPICTURE http//upload.wikimedia.org/wikipedia/commons/f/f7/Jean_de_La_BruyC3A8re.jpg MERGEFORMATINET Jean de La Bruyre 1645 - 1696 Corneille peint les hommes comme ils devraient tre Racine les peint tels quils sont. Biographie