Le Horla Sentiments Du Narrateur

Revista de Lenguas Modernas, N° 21, 2014 / 153-166 / ISSN: 1659-1933 La peur, la folie, l’hésitation et la mort dans Le Horla, version de 1887, de Guy de Maupassant Emilie Michele Daniel Cersosimo Escuela de Lenguas Modernas Universidad de Costa Rica Résumé Guy de Maupassant, écrivain français du dix-neuvième siècle a écrit trois versions d’un conte appelé Le Horla. Dans la version de cette analyse littéraire il s’agit de trouver dans ce texte les éléments caractéristiques de l’univers surnaturel :

lecteur se détourne des « faits » pour s’intéresser à l’art, le sentiment de l’étrange est près de se dissiper. Il y a donc, selon lui, un art fantastique mais cet art ne doit pas apparaître aux yeux du lecteur car il empêche le sentiment de l’étrange, élément central d’une œuvre fantastique, de prendre toute sa dimension. On peut donc penser que l’art fantastique réside également dans le fait d’être « discret » tout en permettant au sentiment de l’étrange d’être omniprésent dans l’œuvre. Ce jugement semble

 RÉDACTION : LE HORLA Compte rendu présenté à Lucie Jauvin Dans le cadre du cours Littérature et imaginaire Groupe 15 Cégep de l’Outaouais Campus Gabrielle-Roy 14 février 2014 Guy de Maupassant en a beaucoup à enseigner pour ce qui concerne la brièveté et la compassion humaine. Sa rusticité fait de lui un grand écrivain et un homme bienveillant. À la fin du XIXe siècle, le surnaturel est excessivement tendance

« Le Horla » (version de 1887) de Guy de Maupassant Lecture analytique de l'incipit Cet extrait est le tout début du « Horla ». Ce sont les premiers mots, les premières phrases ; c’est ce qu’on appellel’incipit, mot qui vient d’une formule latine « Incipit liber... » ( le livre commence... ). L’extrait ne semble pas être fantastique. Il n’y a, en apparence, nul événement surnaturel. Ce texte se présente comme le journal intime d’un homme qui y exprime ses sentiments de bonheur, de satisfaction

comme un journal intime, le narrateur s'y exprimant à la |hasard Madame Forestier, « toujours jeune, toujours belle », et juge qu'il est | |première personne. Il rapporte ses angoisses et troubles par une sorte de |temps de lui avouer la vérité. Celle-ci lui répond alors, désolée : | |journal : il sent autour de lui la présence d’un être invisible qu’il nomme |« Oh ! ma pauvre Mathilde ! Mais la mienne était fausse. Elle valait au plus | |le « Horla ». Au début lucide, il sombre

Guy de Maupassant est un écrivain né le 5 août 1850 et est connu comme l’un des plus grands écrivains du style fantastique. Son œuvre la plus populaire, Le Horla , est écrite en 1886, puis une deuxième version apparaît en 1887. Cette dissertation a comme sujet la deuxième version et analyse la progression de la folie du protagoniste à l’aide de son passage d’ignorance à la vérité .

Le Horla, Maupassant Comparaison de l‘incipit (1ère journée) et du decipit (dernière journée de « et j’allais me cacher » à « je voyais la cuve de feu » |Horla 2 |Incipit |Decipit | |Lieu, temps |Jardin, le jour |Jardin, mais la nuit | | |

6. La Petite Roque (1885, La Petite Roque) ............................................................ 37 3.2.7. Le Horla (1886, Le Horla) .................................................................................. 40 3.2.8. Le diable (1886, Le Horla) .................................................................................. 42 3.2.9. L’Auberge (1886, Le Horla) ................................................................................ 43 3.2.10. La Morte (1887, La Main Gauche)

plus souvent mené à la première personne: le narrateur raconte une histoire insolite qu'il a lui même vécue ou dont il a été le témoin. La narration à la première personne favorise l'indentification de lecteur qui partage les sentiments du narrateur-personnage. - L'histoire racontée se déroule toujours dans un cadre précis qui renvoie à un monde réel, mais certains éléments étranges créent dès le début un certain malaise. - Le narrateur assure souvent le lecteur de sa sincérité et

Maître Lecanu vient lui-même annoncer à la famille la mort de leur ami Léon Maréchal qui lègue toute sa fortune à Jean. Chapitre II Pierre part se promener seul et ses pas le dirigent vers la mer. Il repense à l’héritage qui a éveillé en lui un sentiment de jalousie. Il erre ainsi, plongé dans ses pensées, jusqu’à ce qu’il remarque un autre être solitaire dans lequel il reconnaît son frère. Après tentative de discussion vouée à l’échec, Pierre félicite Jean d’être l’héritier de cette fortune subite