Le Journaliste Doit Il Toujours Dire La Vérité

les journalistes devrait-il tout montrer ? La presse écrite et audiovisuelle joue un rôle majeur dans la formation de l'opinion publique, elle véhicule certains principes et certaines valeurs, et propage des idées. Le journaliste est un élément de la société dont il reproduit les valeurs. Mais aujourd’hui le journaliste est de plus en plus critiqué. On l’accuse d’indiscrétion, de subjectivité, voire de mensonge. Aussi il est important de s’interroger sur les limites qu’ ‘un journaliste se donne

Communiquer : vérité et médias ? Francis Balle Professeur de Science politique à l’Université Panthéon-Assas (Paris2) Les médias nous disent-ils la vérité ? Quelles vérités sommes-nous en droit d’attendre des journaux et des magazines ? Quelles vérités sont-ils capables de nous proposer, qu’ils soient imprimés, diffusés à la radio et à la télévision, ou bien encore accessibles par Internet ? Avec les journaux quotidiens du 19ème siècle était né un espoir, celui d’une information enfin complète

Le travail du journaliste consiste à collecter, vérifier et commenter des faits pour informer le public à travers les médias. A la différence des professions indépendantes, l’éthique du journalisme ne bénéficie d’aucun code de déontologie. Une seule règle : « dire toute la vérité ». A partir de cette vérité se définit et s’exerce la conscience journalistique. Le journaliste ne doit pas utiliser des moyens déloyaux : mensonges, accusations sans preuves, déformation des faits. Il doit apporter toute

L’ETHIQUE DU JOURNALISTE Intervention de Dominique Gerbaud Rédacteur en chef au journal " la Croix " Mercredi 12 janvier 2005 Courte présentation : Dominique Gerbaud a été journaliste à " la Croix " dans les années 70 puis à l’Express. Il a travaillé ensuite à la Nouvelle République puis à la Vie. Actuellement il est rédacteur en chef à " la Croix ", ancien président de la presse présidentielle et un des responsables de Reporters sans frontières. Parler du métier de journaliste, de ce qui le

le rôle du journaliste, il existe bel et bien des chartes qui rappellent la profession à ses devoirs. Mais, dans ce domaine, l'étendue des responsabilités et les impératifs financiers jouent un rôle négatif. Ces chartes insistent tout d'abord sur le respect nécessaire de la vérité. Un journaliste, stipulent-elles, ne doit pas user de moyens déloyaux : mensonge, déformation de faits ou de documents, accusations sans preuves. Mais si tous les documents s'accordent pour faire de la vérité un impératif

: - Problématique : le journaliste entretient avec la vérité des rapports difficiles et ambigus. Quelles en sont les raisons ? - Plan choisi : l'inventaire de ces raisons nous conduit vers un plan thématique. I/ Dans le domaine professionnel : - Il existe bien des chartes plus ou moins récentes (doc.6) qui insistent sur le respect nécessaire de la vérité et de la justice. - Mais cette déontologie reste flottante voire inexistante (doc.2) : seul le respect de la vérité semble faire l'unanimité

conditionne-t-elle plus que jamais plus que jamais notre représentation du monde. C’est pourquoi nous ne pouvons que souhaiter qu’elle soit intègre), (en écho à Léon Blum pour qui « la règle d’or » du journalisme est non pas de « ne dire que la vérité, ce qui est simple, mais de dire toute la vérité, ce qui est bien plus difficile. ») (Cette revendication de transparence et d’exhaustivité est d’autant plus poignante qu’elle émane d’un homme qui, au lendemain de 39-45, réalise la gravité du mensonge par omission,

FAUT- IL TOUT DIRE ? Suite à cette question, « faut-il tout dire ? », la logique nous pousserait à répondre sans réfléchir, oui. C’est parce que nous avons en mémoire, des notions comme le bien et le mal l’idée qu’il est mieux de dire la vérité, des valeurs que nos parents nous ont inculqué. Cependant, la vérité n’est pas toujours bonne à dire ou à entendre ; et même, des certains cas, il est préférable de se taire, pour le bien de tous. (Ici il faut sauter une ligne) Oui, on pense qu’il

français 1- Synthèse de documents : dans ce corpus nous somme en présence de quatre documents , le premier document est un autoportrait du reporter Ryszard Kapuscinski qui rappel dans les deux extrait l’idéal d'objectivité que doit viser le journaliste en dépit des difficultés auxquelles il se heurte sur l terrain, Dans le deuxième document nous avons un dessin de Mutio ou nous voyons un personnage croquer des journaux, des radios et des caméras, le troisième document est un récit ou la

Mais savons-nous recevoir ces informations? Sont-elles toujours justes et indéniables? Ne faudrait-il pas parfois les remettre en question? Devons nous simplement nous informer, ou bien aussi apprendre à nous informer? Entre ceux qui avancent qu'un journaliste est toujours objectif et les autres qui s'indignent de la subjectivité des médias, à qui faut-il donner raison ? Que voir? Qu'entendre? Que croire? Certes, le journaliste se soumet à la règle des cinq « W » : What? When? Why? Where