Le Langage Dans Rhinoceros

Rhinocéros –Ionesco, 20ème siècle, Théâtre de l’absurde Le texte dont vous m’avez demandé de faire la lecture analytique d’un texte d’Eugène Ionesco, auteur dramatique et écrivain roumain et français est né en 1909 en Roumanie, d’un père roumain et d’une mère française et mort en 1994 à Paris. Ses parents s’installent en France peu après sa naissance. En 1925, c’est le retour en Roumanie jusqu’en 1938, année où Ionesco revient en France (à Paris) et travaille sur une thèse sur la poésie française

spatiotemporel. A. Le cadre spatial. B. Le cadre temporel. II. Le système des personnages A. Leur entrée en scène. B. Des systèmes d'opposition. III. La parole et l'action remises en question. A. Une parole marginalisée. B. La faillite du langage. → L'examen analytique du texte révélera effectivement l'importance des élé¬ments non verbaux de ce début de pièce. On s'interrogera sur l'éventuelle fonc¬tion d'exposition de ce passage. I. Le cadre spatiotemporel. Traditionnellement

trouve comme « enfermé » dans sa chambre, lieu clos cerné de toutes parts par les rhinocéros. Présence assez mystérieuse d'un « arbre poussiéreux » l.16, élément incongru qui semble perturber l'apparente harmonie de l'ensemble. Hypothèse que cet arbre poussiéreux fonctionne comme indice de la présence latente de la rhinocérite en rappelant que la poussière envahira le plateau après le premier passage du rhinocéros. b) Le cadre temporel Didascalie initiale qui fournit au lecteur de précieuses

représente sur scène la solitude de l’homme et l’insignifiance de son existence. En affirmant que “le théâtre ne se réduit pas au langage des mots”: L’auteur qui a révolutionné le spectacle dramatique veut affirmer dans ses œuvres que le théâtre va au delà d’un texte déclamé par des acteurs dans le but de divertir les spectateur. Nous analyserons les différentes formes de langage et les différentes finalités de ces dernières. Le théâtre est d’abord et avant tout un texte que des acteurs vont représenter

« l’homme comme perdu dans le monde, toutes ses actions devenant insensées, absurdes, inutiles ». Rendu célèbre par Eugène Ionesco (la Cantatrice chauve, 1951 ; Rhinocéros, 1959) et par Samuel Beckett (En attendant Godot, 1952), le théâtre de l’absurde tend à éliminer tout déterminisme logique, à nier le pouvoir de communication du langage pour le restreindre à une fonction purement ludique, et à réduire les personnages à des archétypes, égarés dans un monde anonyme et incompréhensible. Le théâtre

Intro : « Rhinocéros », pièce écrite par Ionesco présente les méfaits du totalitarisme, qui ont tant marqué la génération de la deuxième guerre mondiale. Les personnages principaux, Jean et Béranger sont très différents l’un de l’autre. Ce qu’on pensait être des qualités, pour Jean, s’avèrent en fait être des défauts. Cet extrait nous présente la scène où l’on assiste à la transformation de Jean en rhinocéros devant les yeux effarés de son ami Bérenger. Problématique : En quoi cette scène inscrit-elle

recherche de la nouveauté. Ainsi, Ionesco cultive la volonté de témoigner, de dénoncer et de contester. En réaction à l’invasion de la Roumanie par l’idéologie nazie, dans Rhinocéros, en 1959, il met en scène le processus du totalitarisme sous forme métaphorique : les habitants d’une petite ville se sont tous transformés en rhinocéros ; seul Bérenger, incarnation symbolique du « résistant », refuse cette situation. À la fin de la pièce il prononce un ultime monologue… [Lecture et annonce des axes]

IONESCO Rhinocéros 1959   Pièce ambitieuse "en trois actes et quatre tableaux", Rhinocéros est créée en 1959 à Düsseldorf. À Paris, l'année suivante, Jean-Louis Barrault assure sa consécration. Cette pièce traite du totalitarisme, de l'endoctrinement et de la fanatisation qui agissent souvent comme une véritable épidémie. Pour rendre sensible ce phénomène, Ionesco en propose une illustration concrète : les petits fonctionnaires d'une ville imaginaire se métamorphosent les uns après les autres

n’y déroge pas en publiant Rhinocéros. Cette œuvre qu’il qualifie de « conte qu’ [il] a rendu scénique » dans les nouvelles littéraires en 1960, raconte l’histoire d’une épidémie stéréotypée, le « rhinocérorisme », une métaphore qu’il utilise pour dénoncer tous les régimes totalitaires (nazisme, stalinise…) et le comportement de la foule qui suit sans rien dire. Le passage qui nous est proposé donne lieu à la première transformation sur scène d’un homme en rhinocéros s’appliquant à Jean lors d’un

    Le théâtre de l’absurde1 partage plusieurs des caractéristiques du nouveau roman dont le refus d’être au service d’une idéologie et l’absence de repères spatiotemporels précis. De plus, cette dramaturgie remet en question le rôle du langage, de la structure de la pièce et la nature de l’action au théâtre. Cette remise en question réunie les dramaturges Samuel Beckett, Arthur Adamov et Eugène Ionesco. Le théâtre de l’absurde se caractérise par la réduction du décor, la dépersonnalisation