Le Libertin Manipulateur

Molière a réussit à faire de Dom Juan un personnage total : un héros et un antihéros. En premier lieu nous découvrirons que Dom Juan a tout d’un héros en étant le centre de l’histoire puis nous approfondirons notre étude en prouvant qu’il est un libertin respectant son rang dans la société. Dans un deuxième temps, nous opposerons notre réflexion en démontrant que Dom Juan est un antihéros, un homme immoral et hypocrite qui par certains aspects fait penser au Diable. Pour commencer, Dom Juan est

I) Les opposants Don Juan de Molière est représenté pour la première fois le 15 février 1665. L’année précédente Molière jouait pour la première fois Tartuffe dans laquelle il s’attaquait aux dangers du discours religieux sectaire et manipulateur. Cette pièce fut interdite le lendemain de sa sortie. Molière pris de rancœur reprit la pièce de Don juan à son goût pour la présenter au public. Il traite dans sa pièce la question du libertinage et veut remettre en avant les questions religieuses.

buts. Ils sont hypocrites, manipulateurs et rarement sincères. Dom Juan et le comte Almaviva par exemple, sont deux libertins. Ils veulent seulement obtenir les faveurs de leurs proies. Pour cela, Dom Juan utilise les convictions et institutions religieuses alors qu’elles ne représentent rien pour lui, elles ne sont pas symboliques pour ce séducteur. Tartuffe, lui, rassure et trompe Elmire en même temps mais celle-ci n’est pas dupe et finit par démasquer ce manipulateur hypocrite. Les séducteurs

il n'y a rien de romantique ; le duc cherche de la chair fraiche pour satisfaire ses pulsions lubriques, le duc n'a rien non plus de la grandeur de Dom Juan, le libertin serait plutôt ici Lorenzo, qui dans son discours se délecte à l'idée même de corrompre un cœur innocent. Son discours le rattache à la tradition des roués, ces libertins cyniques du XVIIIe dont les plus célèbres représentants pourraient être Valmont, Merteuil ou encore Sade : il se présente comme un « connaisseur » dans le domaine

une pièce en prose traitant d’un personnage libertin, séducteur et impie. « Dom Juan » s’inscrit dans un projet de Molière de « dénoncer les vices du siècle », en particulier l’hypocrisie. Elle est une réflexion sur le libertinage et ses excès. Molière est adepte de la libre-pensée, mais respecte les convictions religieuses. Il s'attaque principalement à toute forme d'hypocrisie, que ce soit celle du dévot ou celle du libertin. En présentant un libertin foudroyé par la vengeance divine, il espère

II) Un monologue révélateur du pers du comte et de ses rapports avec son valet F. A) Les intentions du comte qui induisent la défensive de F. Mise à jour des attentions malveillantes du comte à travers le pt de vu de son valet Côté libertin du comte (L.4 à 12) donne représentat° imagée car auteur utilise des euphémismes (l.9) image « joli chemin » relation physique avec Susanne. l.11 autre relation physique que le comte prétend avec Susanne Euphémisme à analyser, Susanne en jeu

secrètement interdit par le roi sous la pression des dévots qui venaient de faire interdire Tartuffe. En effet, cette pièce, qui reprend un sujet à la mode déjà illustré par l’espagnol Tirso de Molina, est une tragi-comédie qui raconte la vie dissolue d’un libertin. Si Molière est considéré comme un classique, Dom Juan est néanmoins une pièce d’un genre hybride, une tragi-comédie, qui fait plus d’une entorse aux règles classiques, ainsi elle refuse la règle des trois unités, est écrite en prose, se finit mal

il marque une forme de légèreté propre à la conversation mondaine des salons du XVIIème ; les personnages badinent « vos ordres sont charmants » répond Valmont à la marquise qui le somme de revenir. Des les premiers échanges, ils apparaissent manipulateurs et semblent être cruels comme le révèle leur langage. Il est question de « rouerie » et de « vengeance ». Ainsi la musique du générique rappelle cet aspect par l’alternance de la partition de Fenton qui dramatise l’action à celle de Vivaldi qui

tant d’horreurs que je souhaiterais qu’il fût déjà je ne sais où»(l.82-83) → tentative de registre pathétique évoquant sa souffrance très peu précise et construite de manière populaire → réflexion absurde B. Un grand seigneur mechant homme a. un libertin de moeurs “dame, demoiselle, bourgeoise, paysanne” → gradation décroissante → DJ met en cause les conventions sociales montre qu'il ne regarde pas la classe à laquelle appartiennent les femmes qu’il séduit “tu me dis qu'il a épousé ta maitresse

axes I - Portrait d’un séducteur (Dom Juan): a)Attaque contre la religion: croyances de Dom Juan → Ø Dom Juan ne respecte pas le sacrement du mariage, donc il ne croit pas à la religion → prédateur des fêtes DJ est la figure même du libertin du 17eme siècle b)Gout pour les plaisirs: Dom Juan est un prédateur des fêtes DJ aime la débauche pèlerin → péjoratif: va de fête en fête Transgresse les lois ( ex: institution du mariage ) c)La grande élégance de DJ Noble: