Le Libertin Manipulateur

leurs yeux, lorsque les personnages décrivent leur environnement ils le font de manière naïve, mais pertinente. Par exemple, l’une des principales critiques est celle de la monarchie absolue présentée comme le règne d’un roi absurde, tyrannique et manipulateur. Il l’appelle même « magicien », faisant ainsi référence au caractère prestidigitateur de ce personnage qui réussit avec succès à berner son peuple et sa cours par de nouveaux impôts, pour combler ses dépenses extravagantes doublé de son incapacité

consigne, à l’impératif, vise à créer une situation de rivalité entre Araminte et Marton, pour aiguiser l’amour d’Araminte. Révèle le côté manipulateur, machiavélique et cynique de Dubois. – L. 70 : « L’Amour et moi nous ferons le reste » : l’amour ne suffit pas à séduire ; « moi » = Dubois, représente la manipulation, la ruse... Aspect réaliste, voire libertin, qui équilibre le côté romanesque (« l’Amour » idéalisé, avec une majuscule). Conclusion : Dubois apparaît bien comme

donc mis en relief par la série de questions de Gusman et son incompréhension face à son comportement, qui déjà suscite des questionnements chez le spectateur. La scène d’exposition semble d’ailleurs avoir comme finalité majeure la présentation du libertin qui occupera désormais l’espace scénique. Indirectement, c’est Gusman qui commence à le peindre en mettant en avant son empressement amoureux auprès de sa maîtresse, il apparaît donc d’abord sous les traits d’un amoureux, pour mieux devenir un séducteur

pour l'éloigner de sa nouvelle compagne, on retrouve ce comportement chez Madame de Merteuil qui manipule la jeune Cécile de Volange pour nuire à sa future liaison avec le comte de Gercourt. De plus tout comme Madame de Merteuil elle mène une vie libertine : « cette conception me séduisait : des amours rapides, violentes et passagères » ( BT). Elle ressemble aussi à Cécile de Volanges car comme elle, elle est jeune et manque d'expérience Cécile avoue qu'elle « connaissais peu de chose de l'amour »

prouve une fois de plus qu’il ne pense qu’à lui. Il apparaît un nouveau caractère de la mentalité de Dom Juan à la page 40 car on peut voir sa facilité à mentir pour tromper les femmes. Sa tirade page 47 montres à quel point il est dominateur et manipulateur, de plus on voit qu’il est prêt à tout pour conquérir toutes les femmes qu’il lui plaise. Lors des pages 53 et 54 il n’hésite pas à demander la main d’une femme qui était promise à un autre homme qui est également dans la pièce. Il se produit

son absence. 2) Dom Juan : *C’est un personnage a plusieurs facettes, il est a la fois : - séducteur (conquête : la femme et considérée comme un objet ou un territoire à conquérir, bon orateur et manipulateur il donne à chaque personne ce qu'elle désire par ex Charlotte veut devenir plus riche) - libertin (Ex : le refus du surnaturel, défie dieu en permanence) - révolté (ridiculise le mariage, ne pense qu'à son désir : égoïste) - parfois sadique (car il va même jusqu'à séduire une femme fiancée) -

Arlequin, qu’elle tente de s’allier. Lélio, dupé par le travestissement, se prend d’amitié pour lui, lui ouvre son cœur ; lui parle de sa nouvelle conquête, une tendre et riche comtesse, qu’il entretient dans l’illusion d’un mariage à venir, car ce libertin calculateur ne s’intéresse à elle que par pur intérêt financier, parce qu’il a des dettes. Ils ont conclu un engagement : au cas où l’un refuserait d'épouser l’autre, il lui verserait la somme de dix mille écus. Mais il est tenté aussi de s’unir

se sortir d’une situation qui n’était pas à leur avantage et obtiennent même des « honneurs » alors que la punition était prévisible. Cependant Crispin et Valère sont sur le même pied d’égalité malgré leur différence de statut. Valère est un libertin sans le sou, utilisant Angélique, une fille au père très riche pour pouvoir rembourser ses dettes et semble peu ému d’utiliser les malversations de son valet afin de lui soutirer de l’argent. Sur ce point de vue, Valère est présenté comme un prétendu

elle n’est pas sotte. Les éloges de Don Juan la gênent « Monsieur, vous me ;rendez toute honteuse ». Elle a de l’amour-propre et le sens de la dignité (« je ne sais si c’est pour vous railler de moi »). Elle connaît ses limites et le signale au libertin qui la met mal à l’aise par son vocabulaire (« tout ça est trop bien dit pour moi, et je n’ai pas d’esprit pour vous répondre »). Elle est honnête et bien que tentée par Don Juan et peu enthousiasmée par Pierrot, elle dit qu’elle lui est promise

29 : « et l’espoir de me venger rassérène mon âme. » --> fort désir de vengeance. l.38 : « Prouvons-lui donc qu’il n’est qu’un sot ». Projet révélé au paragraphe 3 --> projet libertin & cruel. Paragraphes 3 & 4 --> double vengeance. V. doit séduire Cécile pr humilier Gercourt (ruiner sa réputation) + en faire une libertine. l.45 à 47 : « il y aura bien du malheur si le Gercourt ne devient pas, comme un autre, la fable de Paris ». l.45 : « si une fois vous formez cette petite fille ». l.34 : « le