Le Libertinage Marivaux

siècle est notamment marquée par une certaine libération des moeurs, par le goût croissant du luxe, par l'impiété et le libertinage. Cette partie du siècle se démarque donc des premières années du siècle où la misère et l'austérité dominaient les lieux mais le climat est instable et fluctuant, ce qui amène plusieurs pièces de théâtre et certains romans traduisant ce phénomène. Marivaux est l'un de ces auteurs qui, malgré la censure et les interdictions, trouvent le moyen de faire publier ses textes et

cependant plus loin que ces connotations d'époque pour atteindre des thèmes universels mais avec une coloration romantique particulière : il s'agit de l'amour et du sentiment tragique de la vie[7]. Musset met d'abord en scène, dans la lignée de Marivaux, le libertinage et le badinage amoureux produit de l'inconstance masculine (Perdican a un naturel sympathique mais il est aussi immature et cruel, avec Rosette notamment) mais aussi de la coquetterie féminine (Camille est « d'humeur changeante », elle provoque

commencer la rédaction d’un mémoire sur » l’éducation des femmes » et qui ne va pas achevé. A la fin des années 1790, Laclos publie un journal « les amis de la constitution »2. Contexte social et littéraire  2.1 Contexte social (Le libertinage au XVIII siècle)  -Le libertinage au XVIII siècle ne doit pas être confondu au libertinisme et qui né dans la première moitié du XVII siècle.  -Le Libertinisme mouvement littéraire regroupant un certains nombre d’auteurs qui ne pouvaient pas se déclarer à cette

pauvretés horribles Pierre Carlet de Chamblain de Marivaux (1688 – 1763) [pic] I LE MARIVAUDAGE ET LA NOUVELLE PRÉCIOSITÉ « Marivaux a donné la dénomination à un genre, et son nom est devenu synonyme d’une certaine manière: cela seul prouverait à quel point il y a insisté et réussi. Marivaudage est dès longtemps un mot de vocabulaire ». Ces mots de Sainte-Beuve[3] pourraient servir d’épigraphe à toutes les études consacrées à Marivaux: qui l’aborde un genre. Mais la notion de marivaudage

* La liberté * La quête du bonheur * La bienfaisance * La tolérance * La nature * Le travail 6) Déisme: croyance en un dieu unique, suprême, créateur de l’univers. Rejette toute autre forme de religion extérieure Libertinage: manière de vivre d’une personne libertine. Athéisme: attitude qui consiste à ne pas croire en l’existence de Dieu ou de toute autre divinité. Tolérance: fait de respecter la liberté, les opinions, l’attitude d’autrui. Esclavage: dépendance

temps cette transformation passe par la parodie et la critique des clichés romanesques, le roman devient auto-parodique et autocritique, et on assiste par là à l'apparition d'antiromans tels que Pharsamon ou les folies ou La voiture embourbée de Marivaux. D'autre part cette métamorphose permet aussi la transformation du lecteur, il s'agit dorénavant d'un lecteur critique et éclairé capable de prendre ses distance par rapport à ce qu'il lit, car si le roman d'aventure permettait une immersion au cœur

tolérance de Voltaire, des traites pédagogiques Emile de J.-J. Rousseau, ou des lettres qui dévolte le style journalistique Lettres anglaises ou philosophiques de Voltaire. Le philosophe s’inspire du courant libertin qui continue la tradition du libertinage érudit de la Tétrade. Les philosophes parlent aussi de la propriété, la justice, de la liberté individuelle et collective et de la religion. L’esprit critique fait des objections sur le christianisme, La Bible est soumise à un examen rigoureux dans

Comte cherchant désespérément son épingle, après s'être fait piqué dans la foule et finalement le retrouve et permettre à Figaro de voir la scène mais non l'émettrice du billet. Ainsi, les didascalies n'ont servi qu'à ridiculiser le Comte et son libertinage. Les imitations et les jeux de masque ont également un rôle de divertissement, les scène 7 et 8 de l'acte V présentent tour à tour, maître et maîtresse, valet et camériste. Le Comte est victime de l'ironie dramatique, les spectateurs ont déjà

comprend aisément pourquoi L'Île des Esclaves a intéressé les metteurs en scène du dernier demi-siècle : n'y a-t-il pas là un théâtre philosophique et social explicite, s'inscrivant dans un courant de critique sociale « prérévolutionnaire » ? De fait, Marivaux porte à la scène une tradition de la littérature d'idées, celle du roman utopique. Il y est assez attaché pour y revenir avec L'Île de la Raison (1727) et avec La Nouvelle Colonie, ou la Ligue des femmes (1729). Imaginer et représenter un monde à

pour rejoindre l'idéologie de Descartes. Il contribue au libertinage. • Montaigne • Charron, héritier des philosophes de l'Antiquité, est l'ami de Montaigne. Il défend ardemment l'idée de la tolérance religieuse dans une époque troublée. Il se rend ainsi suspect et fait figure d'athée. On peut dire qu'il ouvre la voie à la pensée laïque qui fera son chemin au XVIII° siècle. 2) Sous la Régence : Qu’est-ce que le Libertinage ? Le libertinage est un courant de pensée né au XVIIe siècle, développé