Le Libertinage Marivaux

critique dans cette comédie le pouvoir social avec le droit de cuissage du comte, qui lui permet de courtiser avec les femmes juste avant leur mariage. Au XVIII e siècle, tout comme Beaumarchais, Marivaux utilise la comédie pour dénoncer l'esclavage. Son oeuvre s'intitule : L'île des esclaves. En 1725, Marivaux imagine alors une communauté où les maîtres deviennent esclaves, en vertu d'une antique coutume, tandis que les esclaves deviennent les maîtres. Ainsi, cette pièce en un seul acte raconte l'histoire

persanes) ; Voltaire (Candide, Dictionnaire philosophique) ; Diderot, d’Alembert et d’autres (L’Encyclopédie) ; Rousseau (Discours sur l’origine de l’inégalité) ; Marivaux et Beaumarchais (dramaturges) ; L’abbé Prévost, Choderlos de Laclos, Marivaux, Sade et Rousseau (romanciers). Contexte historique : La Régence qui est une période de grand libertinage ; règne de Louis XV (1729-1774), Louis XVI. L’on commence à remettre en cause les privilèges dès le début du XVIIIème, et l’inégalité des classes sociales ;

la fin des actes, etc. XVIIIe siècle Les Liaisons dangereuses Titre, auteur, genre, année de publication. Les Liaisons dangereuses est un roman épistolaire, écrit par Pierre Choderlos de Laclos en 1782. Présentation du livre. Au petit jeu du libertinage, l'adorable Valmont et la délicieuse Madame de Merteuil se livrent à une compétition amicale et néanmoins acharnée : c'est à celui qui aura le plus de succès galants, et le moins de scrupules. Peu importent les sentiments, seule la jouissance compte

XVIIIe siècle • Les Liaisons dangereuses Titre, auteur, genre, année de publication. Les Liaisons dangereuses est un roman épistolaire, écrit par Pierre Choderlos de Laclos en 1782. Présentation du livre. Au petit jeu du libertinage, l'adorable Valmont et la délicieuse Madame de Merteuil se livrent à une compétition amicale et néanmoins acharnée : c'est à celui qui aura le plus de succès galants, et le moins de scrupules. Peu importent les sentiments, seule la jouissance

courant des idées, de leur retentissement ou de leur critique ironique. Le salon de Mn" de Lambert, antichambre de l' Kcadémie française, se consacre à la littérature et à la morale ; il laisse place, en 1733, au salon de Mn" de Tencin ou se retrouvent Marivaux, Montesquieu et lord Bolingbroke. Les salons sont divers: celui de Mn" Du Deffand est hostile aux philosophes, alors que Mn" Geoffrin reçoit t d'Alembert, Helvétius et d'Holbach. Ce dernier accueille pendant près de trente ans les encyclopédistes

brève (dialogues d’idées, pamphlets, maximes, fables...). 2 – Le théâtre * Les dramaturges recourent eux aussi à la satire sociale dans des pièces qui posent le problème des inégalités (les pièces sociales de Pierre Carlet de Chamblain de Marivaux) et condamnent la monarchie absolue (Pierre-Augustin Caron de Beaumarchais). Denis Diderot invente le drame bourgeois, genre intermédiaire entre la tragédie et la comédie, à visée moralisatrice. 3 – Le genre narratif * Le roman, encore peu

pourrait donc avoir une place privilégière dans la pièce. Chérubin est follement amoureux de la comtesse, mais c’est un amour infantile et naïf car impossible, sous l’ancien régime, il était interdit d’épouser sa marraine ou sa mère. C’est ainsi du libertinage, chose très répandue au XVIIIème siècle. Mais il a aussi une attirance gamine pour toutes femmes en général, lui-même le confie à Suzanne : "Je sens ma poitrine agitée ; mon cœur palpite au seul aspect d'une femme [...] Enfin, le besoin de dire

de Séville Les vues du comte sur suzanne nous sont confirmées. Mais cette scène est également l'occasion pour Beaumarchais de peindre un portrait de Figaro, il est "gai, aimable", et du comte, "jaloux et libertin". C'est la dénonciation d'un libertinage ambiant. Scène 5: Le spectateur a droit à une dispute entre MArceline et Suzanne, les 2 rivales. On observe un comique de mots (ironie et sarcasme) avec ces chicaneries, les répétitions de "Madame" mais également un comique de gestes: Tout d'abord

personnage d'une brume de mystère qu'il ne peut qu'attiser la curiosité du lecteur et le pressentiment de Mme de Clèves (« un homme qu'elle ne cru d'abord n'être que M de Nemours »). La narration produit également sur le lecteur un effet d'attente (cf Marivaux La surprise de l'amour, « un grand ettonement »). Le lecteur n'est pas dupe cependant de la propre mise en scène du Duc de Nemours dont les qualités et la réputation précèdes son arrivée, chez le lecteur comme chez la Princesse de Clèves. La mise

perversions, le cynisme, des personnages qu’il met en scène. Les influences, le contexte littéraire, l’intertextualité Au XVIIIe siècle, le roman invente de nouvelles formes : roman philosophique avec Voltaire et Diderot, roman réaliste avec Marivaux, romans libertins avec Diderot, Restif de la Bretonne, romans du sentiment avec Rousseau (La Nouvelle Héloïse), roman fantastique (le diable amoureux), récit d’anticipation (L’an 2440 de Mercier en 1770). Les romans deviennent des mémoires, des confessions