Le Libraire Censure

savoir vise bien plus à provoquer une réflexion politique qu'à seulement instruire. Toute la ruse et l'idéologie de l'Encyclopédie est dans ces renvois, discrets mais efficaces. La censure L’Encyclopédie est publiée à une époque où chaque livre pour paraitre doit obtenir le « privilège royal » et seuls 24 libraires sont habilités à imprimer. Les chapitres sur les techniques artisanales et les métiers visent quant à eux à informer sur des choses dont on ne peut douter ou à dissimuler la vocation

satire sociale très hardie. Le sujet même de la comédie est significatif : un valet triomphe de son maître, aux applaudissements du spectateur. De plus, la satire devient proprement politique, avec de vives attaques contre les institutions (justice, censure), et contre les mœurs politiques (la faveur, l'intrigue, l'arbitraire). Or, avec Figaro, la revendication des opprimés était pour la première fois formulée sur une scène. Dans cette pièce, pour la première fois dans l’Histoire, les valets montrent

sur le salon du livre 2009, autour de questions-clefs pour l’avenir de l’édition (voir liste page 6). Ces débats, qui se dérouleront en public durant le Salon du Livre 2009, donneront la parole à tous (éditeurs, lecteurs, journalistes, écrivains, libraires…). Ils seront animés par douze journalistes ou critiques littéraires issus des médias les plus divers. Huit entretiens filmés avec des grandes figures de l’édition française (voir liste page 8). Il s’agit de longs entretiens de plus d’une heure,

philosophe dont nous parlerons plus tard, que Diderot développe ses premières réflexions philosophiques, de sorte qu’en 1749 il publie la Lettre sur les aveugles. C’est quelques mois plus tard qu’il entreprend l’écriture de l'Encyclopédie à la demande de libraires influents. Pendant 20ans il recrute et centralise de nombreux articles. Il travaille d’arrache pied, mais l’Encyclopédie et donc le savoir peuvent faire triompher la raison et par la même raison faire progresser le monde. Pour la petite histoire

littéraire, beuvienne ou lansonienne (l'homme et l'oeuvre), de intention (ce que l'auteur a voulu dire, consciemment ou inconsciemment, comme norme de l'interprétation), de l'auteur et du nom d'auteur (signature, secret, propriété, responsabilité pénale, censure, inquisition), enfin de l'investissement fantasmatique dans la la figure de l'auteur : « L'écrivain comme fantasme », comme disait Barthes dans son petit Roland Barthes, autre texte phare possible : « Sans doute n'y a-t-il plus un adolescent qui ait

bien, créant des hôpitaux pour soigner les paysans du mal de la pierre, ou des léproseries, mais par la suite, ils voulurent régenter les coutumes françaises, jetant, par exemple, l’anathème sur le décolleté trop profond des Marseillaises, sur les libraires libertins, sur les Juifs et les Protestants. Très puissante, elle était capable, par ce que l’on appelait « la cabale des dévots », de ruiner la réputation d’un homme ; ses exigences politiques étaient respectées, mais prenant trop de poids dans

« Les hommes naissent tous libres. C'est le plus précieux de tout les biens que l'homme puisse posséder. Il ne peut ni se vendre ni se perdre. »  (d'après un article dans l'encyclopédie). Ils sont aussi pour la liberté d'expression, car il y a la censure qui l'interdit (aucune critique n'est permise à ce temps...). . la raison : C'est le moyen d'acquérir des connaissances. Quesnay dit : « la raison est à l'âme ce que les yeux sont au corps: sans les yeux, l'homme ne peut jouir de la lumière, et sans

livre : la reliure. Chapitre IV. Le livre, cette marchandise I. Le prix de revient. - II. Le problème du financement. Chapitre V. Le petit monde du livre I. Les Compagnons. - II. Les Maîtres. - III. De l'imprimeur humaniste au libraire philosophe. - IV. Auteurs et droits d'autour. Voir le second fichier. Chapitre VI. Géographie du livre I. Les agents de diffusion. - II. Ce qui attire et fixe les ateliers. - III. La géographie de l'édition. - IV. L'imprimerie à la conquête

l’éncyclopédie. Le Breton, un libraire de Paris, est à l’origine de ce projet : c’est lui qui demanda à Diderot de traduire la Cyclopedia des Arts et Sciences publiée en Angleterre en 1727, pour ce faire, Diderot décide de s’aider du mathématicien d’Alembert et de l’aide de nombreux autres contributeurs célèbres comme Voltaire ou anonymes. Le premier volume parait en 1751 puis les sept autres de 1752 à 1757. Malgré de multiples difficultés et des attaques perfides de la censure, les tomes VIII à XVII paraitront

rejoint pour s’occuper de la partie commerciele de l’entreprise. Marcel Proust remporte le premier prix Goncourt de la maison. Gallimard veut diversifier ses activités et lance sa première revue, La Revue musicale. Suit une époque faste pour la libraire qui se dévelloppe et se diversifie de nouvelles revues naissent, Marianne , Détéctive. De nouveaux auteurs, dont de nombreux étrangers, sont publiés parmi lesquels Malraux et Aragon, Borgese, Moravia, Svevo et Kafka. L’éditeur rate Céline qui aboutira