Le Loup Et Le Chien Maigre

des larmes! L'être qui vit sous terre et moi, nous lutterons. Si Dieu veut sous les eaux engloutir les affronts, Les haines, les forfaits, le meurtre, la démence, Les fureurs, il faudra toujours qu'il recommence. Oui, les déluges noirs, pareils aux chiens grondants Qui veulent qu'on les lâche et qui montrent les dents, Tant que le vieux Caïn vivra sous ces trois formes, Pourront à l'horizon gonfler leurs flots énormes. V Le voile en s'écartant laissa voir dans deux mains Un bâton, une pierre arrachée

et d’estimer les entrailles de l’impénétrable plus que le sens de la terre ! Jadis l’âme regardait le corps avec dédain, et rien alors n’était plus haut que ce dédain : elle le voulait maigre, hideux, affamé ! C’est ainsi qu’elle pensait lui échapper, à lui et à la terre ! Oh ! Cette âme était elle-même encore maigre, hideuse et affamée : et pour elle la cruauté était une volupté ! – 14 – Mais, vous aussi, mes frères, dites-moi : votre corps, qu’annonce-t-il de votre âme ? Votre âme n’est-elle

besoin. — Pardonne-moi. Je broie du noir, en effet. Les nerfs, sans doute. — Est-ce que toi, tu tremblerais ? — Non. J’ai attendu un siècle avant de pouvoir vous épouser, mademoiselle Swan. La cérémonie est la seule chose qu’il me tarde de… Nom d’un chien ! Il ne manquait plus que ça ! — Qu’y a-t-il ? — Tu n’auras pas besoin d’appeler mes frères à la rescousse, maugréa-t-il. Apparemment, Emmett et Jasper n’ont pas l’intention de me laisser me défiler ce soir. - 29 - Je le serrai brièvement contre

Animaux Les mérites de mon chien Quatre hommes vantent les mérites respectifs de leurs chiens. Il y a un ingénieur, un comptable, le troisième est chimiste et le dernier fonctionnaire. Pour démontrer sa supériorité, l'ingénieur appelle son roquet : "Logarithme, fais ton tour !" Logarithme trotte vers un bureau, prend du papier et un crayon et, rapidement, dessine un carré, un cercle et un triangle. Tout le monde applaudit, mais le comptable affirme que son chien peut faire mieux. Il appelle le

guide. Je les fis apporter, et j’invitai l’étranger à prendre sa part de la collation impromptue. S’il n’avait pas fumé depuis longtemps, il me parut vraisemblable qu’il n’avait pas mangé depuis quarante-huit –7– heures au moins. Il dévorait comme un loup affamé. Je pensai que ma rencontre avait été providentielle pour le pauvre diable. Mon guide, cependant, mangeait peu, buvait encore moins, et ne parlait pas du tout, bien que depuis le commencement de notre voyage il se fût révélé à moi comme un bavard

vaisselle sale. Chaudrons, marmites, casseroles, bassines, bouilloires, théières, cafetières, lèchefrites, gobelets erraient çà et là à la bonne aventure. Sous la table, le chien de la maison, un épagneul tout crotté, défendait bravement sa pitance contre la chatte. Le dos rond et la queue grosse, celle-ci se vengeait sur le chien d’avoir été surprise en flagrant délit par le curé. En plein milieu de la cuisine, les quatre pieds en l’air, une chaise gisait lamentablement sur le plancher malpropre, portant

Le château de ma mère Tome 2 - Souvenirs d'enfance de Marcel Pagnol Après l'épopée cynégétique des bartavelles, je fus d'emblée admis au rang des chasseurs, mais en qualité de rabatteur, et de chien rapporteur. Tous les matins, vers quatre heures, mon père ouvrait la porte de ma chambre, et chuchotait : « Veux-tu venir ? » Ni les ronflements puissants de l'oncle Jules, ni les hurlements du cousin Pierre, qui réclamait son biberon vers les deux heures du matin, n'avaient la force de traverser mon

tissu mince de son t-shirt les muscles fins de son abdomen qui se contracta alors qu’il déclara, avec son flegme et ses mauvaises manières habituelles : « Allez, June, fais-moi donc un café. » Et je m’exécutai comme une bonne ou un petit chien, posant une tasse sous la cafetière, et regardant un losange de lumière bleue se refléter sur le visage de Jules, dont les yeux oscillaient entre le liquide qui coulait dans sa tasse, et ma taille qui s’était encore affinée depuis la dernière fois

« besoin d’un mari ». Ce sont ses propres mots. Donc, je présume… la même chose que Damon, en fait : qu’elle va avoir des petits. Vous savez, une portée de loups-garous, quelque chose comme ça. Car Tyler en est un. D’après Damon, mettre au monde un loup-garou déclenche la transformation encore plus vite qu’une morsure. À un certain moment de la grossesse, vous avez le pouvoir de devenir 100 % créature ou 100 % humaine, mais, avant ce stade, c’est un peu n’importe quoi. Ce qui est triste c’est que

ubir les commerçants de larue des Martyrs. Claire lui fait un grand sourire. L’autre ne le lui rend pas, luitourne le dos (avec mépris) et balance les carreaux de sa jupe jusqu’à lasortie. Bonjour, une boîte de sardines à l’huile, quatre yaourts maigres, unebarquette de margarine, trois pommes de terre. Voilà, vingt-huit francs etquarante centimes. La vieille fouille dans son porte-monnaie. Ses mainstremblent. Claire lui dit qu’elle va l’aider. Elle prend le porte-monnaie, enextrait la somme exacte