Le Malade imaginaire

Fîche de lecture Le Misanthrope Molière Louaï Al Chaabani 1. Carte d’identité de l’auteur Jean-Baptiste Poquelin, qui adoptera le pseudonyme de Molière, est né en 1644, et meurt le 17 février 1673, après la quatrième représentation du « Malade Imaginaire ». Il appartient à la génération d’écrivains et d’artistes contemporains du règne de Louis XIV, qu’on a désigné « après coup » comme classiciste. Molière s’inspirera des œuvres antiques (comme par exemple « La Marmite » de Plaute), et respectera

cours de la pièce, le lecteur aura donc une image très précise de l'état de l'élève à chaque instants. Ensuite, les didascalies décrivent les gestes des personnages, ce qui permet au lecteur de comprendre la scène, comme par exemple dans Le Malade Imaginaire de Molière, dans une scène où le maître court après la servante, puis enchaine plusieurs actions, sans ces didascalies, le lecteur serait perdu, il ne comprendrait pas la scène. Ce qui montre que, dans la lecture d'une pièce de théâtre, les didascalies

dès 1659 avec les précieuses ridicules. (Il dénoncera les médecins, les bourgeois, les précieuses, les religieux, les intellectuels/les…). En 1662 il se marie avec Armande Béjart. Molière sera souvent censurés. Il mourra sur scène en jouant le malade imaginaire en 1673 et sera enterré de nuit dans la fosse commune. + Contextualisation En quoi cette scène répond-elle aux exigences d’une scène d’exposition ? I. Une scène d’exposition 1) La mise en lumière des liens entre les personnages  C’est

faire rire. Contrairement à la tragédie, dans la comédie, les personnages sont de condition moyenne ou modeste, et le dénouement est heureux. Molière est le plus illustre représentant du genre, avec des pièces comme Le Misanthrope, L'Avare, Le Malade imaginaire... Il existe plusieurs types de comédie : - comédie de caractère, - comédie de mœurs, - comédie d’intrigue, - comédie de sentiments, - comédie-ballet qui inclut des ballets. Le XVIIIème siècle Le théâtre au XVIIIème siècle en France

en dépit du scandale. Les succès s’enchaînent alors avec Le Misanthrope, L’Avare et Le Bourgeois Gentilhomme. Sa maîtrise de l’intrigue s’exprime dans Les Fourberies de Scapin (1671), son esprit acerbe dans Les Femmes Savantes (1672). Le Malade imaginaire est sa dernière pièce. Pris de convulsions lors de la quatrième représentation, le 17 février 1673, Molière meurt quelques heures plus tard sans avoir pu se confesser comme il le souhaitait.

médie Mêlée de musique et de danses Représentée pour la première fois sur le Théâtre de la salle du Palais−Royal le 10 février 1673 par la Troupe du Roi Personnages Argan, malade imaginaire. Béline, seconde femme d'Argan. Angélique, fille d'Argan, et amante de Cléante. Louison, petite fille d'Argan, et soeur d'Angélique. Béralde, frère d'Argan. Cléante, amant d'Angélique. Monsieur Diafoirus, médecin. Thomas Diafoirus, son fils, et amant d'Angélique. Monsieur Purgon, médecin d'Argan

même intensité de voix s’il doit appeler quelqu’un ou s’il dit un secret à un autre personnage par exemple. Cette intensité peut varier en fonction des volontés de l’auteur, à travers les didascalies, et du metteur en scène. Par exemple dans Le malade imaginaire, scène d’exposition, de Molière, une didascalie nous indique que Argan « se parle à lui-même ». De ce fait, on sait qu’il ne chuchotte et ne crie pas mais qu’il parle. Par ailleurs, les acteurs peuvent également faire varier l'intonation de

FICHE AUTEUR I / Etat civil Nom et prénom : POQUELIN Jean-Baptiste (Pseudonyme : Molière) Né le 15 janvier 1622 à Paris Mort le 17 février 1673 à Paris en jouant le malade imaginaire Lieux de vie principaux : Paris (et Versailles) et sud de la France avec l’Illustre Théâtre. II / Epoque et contexte socio-politique Système politique : monarchie absolue Faits historiques : la Fronde (dès 1648) ; début du règne personnel de Louis XIV en 1661 Moyens de communication : lettres III / Milieu

la farce comme Le médecin malgré lui (1666) ou Les Fourberies de Scapin (1671), des comédies plus psychologiques comme L'École des femmes (1662) ou L'Avare (1668), des comédies-ballets comme Le Bourgeois gentilhomme en 1670 (avec Lully) ou Le malade imaginaire (avec Marc-Antoine Charpentier) en 1673, des pièces plus élaborées approfondissant caractère et étude sociale, en vers comme Le Misanthrope (1665), Tartuffe (1664-1669), Les Femmes savantes (1672), ou en prose comme Dom Juan (1665). Peintre

des contraintes de la réalité. Monde de conventions, il n'a dès lors d'autre fin que d'être un divertissement.L'univers est purement esthétique et le spectateur apprécie le caractère festif de l'oeuvre. Ainsi, la comédie-ballet de Molière, "Le Malade imaginaire" se termine par un délire carnavalesque. La tragédie même n'enseigne parfois aucune morale contre la fatalité: le public y trouve le plaisir de la terreur et de la pitié. Quand le théâtre est sa propre fin, les spectateurs, en acceptant toutes