Le Maner Idrissi

Article scientifique Développement du « schéma du genre » : une asymétrie entre filles et garçon ? Noms des auteurs : Gaïd LE MANER-IDRISSI et Laëtitia RENAULT Année de publication : 2006 Nom de revue : Enfance Type d’article : il s’agit d’un article théorique L’article est composé de cinq parties : Il y a tout d’abord le titre de l’article et le résumé : cela permet au lecteur de connaître l’objectif du sujet en question. Une seconde partie : l’introduction théorique, présentant

important dans les dyades non mixtes que dans les dyades mixtes. Mais cela semble apparaître surtout chez les filles tandis que chez les garçons, cette préférence semble émerger surtout vers la fin de la 3ème année. LE ROLE DE L’ENTOURAGE Le Maner-Idrissi (1997) a fait le point des caractéristiques par lesquelles l’entourage peut orienter le développement de l’identité sexuée dans le sens masculin ou féminin. Elle explique tout d’abord qu’avant la naissance les futurs parents ont déjà des représentations

de Grenoble, 2006. - COLLECTIF, Les filles et les garçons sont-ils éduqués ensemble ? Paris, Ville école intégration Diversité, n°138, éditions Scéren CNDP-CRDP, 2004. - E. GOFFMAN, L’arrangement des sexes, Paris, La Dispute, 2002. - G. LE MANER-IDRISSI, L’identité sexuée, Paris, Dunod, 1997. - L. ACHERAR, Filles et garçons à l’école maternelle, DRDFE Languedoc-Roussillon, Académie de Montpellier, CIDF Hérault, 2003. - C. BRUGEILLES, I. et S. CROMER, Les représentations du masculin et du féminin

éducation, une affirmation de sa virilité ». L’enfant qui vient de naître, même s’il n’en a pas conscience, a déjà une identité conférée par ses parents. Celui-ci est déjà largement inscrit dans l’histoire parentale et familiale. Selon G. Le Manner-Idrissi, « le sexe est l’une des premières caractéristiques, si ce n’est la première, que les parents et l’entourage social connaissent de l’enfant qui vient de naître » (1997) et dans nombre de cas ils vont le connaître avant la naissance ; en effet, les

| |Nettie Maria Stevens, la preuve par le scarabée (Stéphanie Ruphy) | |Gaïd Le Maner-Idrissi : devenir fille ou garçon (Stéphanie Ruphy) | |

utilisé pour désigner les composantes non physiologiques du sexe qui sont actuellement perçues comme appropriées aux individus de sexe masculin ou aux individus de sexe féminin » (Female and Male : Psychological Perspective, cité et traduit par Le Maner-Idrissi, 1997). Nous allons donc examiner, selon trois points de vue, la relation entre le genre et les technologies de l’information, pour tenter de comprendre pourquoi les personnes de sexe féminin sont en grande partie éloignées des métiers des technologies

Le choix du sexe et la mise en place de l’identité sexuelle assumer un corps sexué devenu adulte et une identité sexuée : assurer la prévalence d’un sexe masculin ou féminin, d’où des tâtonnements entre homosexualité et hétérosexualité. Le Maner-Idrissi (1997) : - identité sexuée : dimension bio (sexe) et dimension psycho (rôles sociaux correspondants) - identité de genre : exclut dimension sexuelle, considère uniquement la conformité aux référents culturels - identité sexuelle :

sexuelle L’adolescent est confronté à l’exigence d’assumer un corps sexué devenu adulte et d’assumer une identité sexuée  assumer la prévalence d’un sexe masculin ou féminin, au détriment de l’autre pouvant entraîner un sentiment de perte. Selon Le Maner-Idrissi (1997), on distingue : L’identité sexuée qui s’intéresse à la fois à la dimension biologique (qui détermine le sexe assigné à la naissance) et à la dimension psychologique d’adhésion aux rôles sociaux correspondants. L’identité de genre qui exclut

l’émergence de la pulsion sexuelle à l’adolescence, le sujet est confronté principalement aux identifications sexuelles qui lui permettront d’acquérir une identité sexuée. 1.1.3 – Identité sexuée, identification sexuelle et bisexualité psychique Le Maner-Idrissi (1997) différencie identité sexuée et identité sexuelle. Pour lui, « la notion d’identité sexuée recouvre cet aspect fondamental que constitue l’articulation entre : la dimension biologique (il existe deux sexes) et la dimension psychologique (l’appartenance

à s’occuper des enfants qu’il s’agit d’un garçon ou une fille. Les hommes avec expérience accentuent la différence. Â travers l’expérience, on accentue les résultats. 2- La différenciation au niveau de l’environnement physique Manuel de Le Maner-Idrissi « L’identité sexuée » Ed. Dunod La différenciation vestimentaire intervient vers l’âge de 13-14 mois. Il y a des choix de préférenciation de couleur chez les enfants : couleur dominante pour les garçons est le bleu et pour les filles c’est le