Le Manifeste Des 343 Salopes

org/wiki/Mai_1968#1er.C2.A0mai Le 5 avril 1971, le Nouvel Observateur publie une liste de 343 femmes qui s’accusent du délit d’avortement, dont des personnalités publiques parmi lesquelles Simone de Beauvoir, Catherine Deneuve, Marguerite Duras, Gisèle Halimi, Jeanne Moreau, Françoise Sagan. L’article fait sensation et sert de manifeste - baptisé, par provocation, par Charlie Hebdo, manifeste des 343 salopes - pour la défense des femmes à disposer de leur corps. Dans le même numéro du Nouvel

de la femme, devient l'ouvrage de référence du mouvement féministe mondial. Militante, elle apporte sa caution à différentes causes, comme celle du Planning familial, du bouillonnant Mouvement de libération des femmes, avant de signer le manifeste des « 343 salopes » déclarant avoir avorté. À partir de 1947, les voyages se succèdent, aux États-Unis, où elle séjourne en 1950, en Afrique et en Europe. En 1954, le prix Goncourt est attribué à son roman Les mandarins, où revivent les années glorieuses

au sein de la société : il lutte pour ses droits et sa protection. Page 10 Grâce à ces mouvements et à leurs actions, le 5 avril 1971, 343 femmes signent une pétition, anonymes ou célèbres comme Simone de Beauvoir, Gisèle Halimi et Catherine Deneuve. Elles déclarent publiquement avoir avorté. Cette pétition portera le nom du « Manifeste des 343 salopes » qui sera publié dans le magasine français «  Le Nouvel Observateur ». De plus, un autre évènement a marqué l’histoire des femmes : le procès

côté de l'association "choisir' fondée par Gisele Halimi et Simone de Beauvoir, deux féministes françaises engagées, qui lutte pour la l'égalisation de l'IVG. Un an plus tard, un journal français publit ce qui sera surnommé "le manifeste des 343 salopes", un texte signé par 343 femmes dont Simone de Beauvoir, Marguerite Duras, Catherine Deneuve, et Gisèle Halimi qui revendiquent l'avortement libre. Puis en 1972, ce sera le procès de MarieClaire et de son avocate Gisèle Halimi qui fera polémique, l'acquittant

Avant 1974 : IVG était interdit et donc pratique de manière clandestine Discours de Simone Veil “aucune femme ne recourt de gaité de cœur à l‘avortement” « Une femme meurt toutes les neuf minutes d’un avortement non sécurisé » - Manifeste des 343 salopes, 1971 : 373 femmes déclarent publiquement avoir eu recours à l’avortement clandestin = personnalités publiques : Catherine Deneuve, Gisèle Halimi, Simone de Beauvoir... Avortement = dépénalisé le 20 décembre 1974 par la loi Veil à l’Assemblée

autres médias (TV, Radio) - Transformation profonde des modèles du féminin - Crise des valeurs dans la société : émergence des marges (jeunes, homosexuels, immigrés) Début du planning familiale, début du débat sur l’avortement, ... Manifeste des 343 salopes : (1971 apparu dans le nouvelle obs écrit par plusieurs femme dont Simone de Beauvoir): - l’avortement libre et gratuit c’est : Cesser immédiatement d’avoir honte de son corps, être libre et fière dans son corps comme tous ceux qui jusqu’ici

public entendu, est ouvert à la femme contre une fixation abusive de la résidence du ménage par le mari. La qualité de chef de famille cesse d'exister au profit du mari 1° dans les cas d'absence, d'interdiction, d'impossibilité pour le mari de manifester sa volonté, et de séparation de corps ; 2° lorsqu'il est condamné, même par contumace, à une peine criminelle, pendant la durée de sa peine. Le « devoir conjugal » permet au mari d’user de violences avec certaines limites, sans risque pour lui ;

contraception pour les filles majeures (plus de 21 ans). Les décrets d'application de cette loi ne sont publiées qu'en 1972. C'est l'action féminine qui accélère le processus En avril 1971, dans la presse, 343 femmes, connues ou non, déclarent s'être faites avortées. Cela deviendra le Manifeste des 343. Quelque chose qui appartient à l'intimité des femmes et des familles se retrouve sur le devant de la scène. En 1972, c'est le procès de Bobigny, où on juge une fille aidée par sa mère pour avortement

d’étudiants, de savants ou d’artistes. Suite à la publication de « J’accuse », Clémenceau qui collecte les signatures des partisans de Dreyfus constate que ceux-ci signent non pas par leur nom, mais par leur titre universitaire. Il parle alors d’un « Manifeste des intellectuels » . Par delà le domaine de la publication cher aux intellectuels dreyfusards, ceux-ci se valent aussi d’actes publics de solidarité ; ils appellent à la sensibilité, à l’indignation contre l’injustice. Zola « La vérité je la dirai

qu’elle transgresse, mais recherche simplement un plaisir égoïste en la transgressant, pensons notamment à un individu cleptomane. La déviance non-conformiste, elle, est une transgression ouverte dans le but de changer la norme. Pensons au « Manifeste des 343 salopes ». Enfin, la déviance rebelle désigne une révolte à la fois contre les normes sociales et à la fois contre les autorités qui les mettent en œuvre. Il existe également une déviance absolue qui est tout simplement le rejet de tout : c’est un