Le Mariage De Figaro Comique Ou Tragique

observations : Un spectacle comique est « un spectacle qui ne nous fera pas penser, qui ne nous posera aucun problème. ». Cette définition d’Irénée nous permet de réfléchir sur le rôle des spectacles comiques dans la société. Nous allons tout d’abord démontrer qu’un spectacle comique sert uniquement à divertir, pour ensuite argumenter qu’au contraire il peut amener les spectateurs à s’interroger. Les spectacles comiques sont des œuvres basiques, peu subtiles, pour qu’elles

Séquence 3 Beaumarchais Le Mariage de Figaro, ou la folle journée (1784) Objet d’étude E Le théâtre, texte et représentation. Sommaire Introduction 1. L’œuvre et son contexte 2. Le Mariage de Figaro : une habile composition 3. Intrigues et dialogues : l’art du dramaturge 4. Prolongements : maîtres et valets au théâtre, du XVIIe siècle à nos jours Séquence 3 – FR10 1 © Cned – Académie en ligne I ntroduction L’objet d’étude Pour l’objet d’étude « Le texte théâtral et sa représentation

texte D (« Quelque part dans le monde »). − paragraphe 3 : La présentation des enjeux / thèmes / sujets de l'intrigue à venir • Rapports maîtres / valets et / ou intrigue amoureuse : textes A – B – C • Sujet grave (la guerre) traité sur un ton comique, léger (= la définition du burlesque) : texte D = une parodie. Cl : 4 extraits qui utilisent différentes techniques de présentation. Eléments de correction pour la réponse à la question 2 : Intro : − Présenter les quatre textes : nom de

Séquence 3 Beaumarchais Le Mariage de Figaro, ou la folle journée (1784) Objet d’étude ̈ Le théâtre, texte et représentation. Sommaire Introduction p.199 1. L’œuvre et son contexte p.201 2. Le Mariage de Figaro : une habile composition p.221 3. Intrigues et dialogues : l’art du dramaturge p.252 4. Prolongements : maîtres et valets au théâtre, du XVIIe siècle à nos jours p.270 Séquence 3 – FR10 197 I ntroduction L’objet d’étude Pour l’objet d’étude « Le texte théâtral et

Pensez vous qu’au théâtre l’effet de surprise a son importance ? I. L’effet de surprise : élément central de la comédie A. Un élément essentiel pour l’effet comique • « Les fourberies de Scapin », Jean-Baptiste Poquelin : scène où le vieux (tu chercheras son nom) est pris au piège par Scapin et où il se fait rouer de coup de bâtons ; situation inattendue dans le déroulement de la scène, le valet piège son maître. • « Amphitryon 38 », Jean Giraudoux : scène cocasses qui exploitent le quiproquo

Rosine, entreprend de la séduire en allant loger dans Séville, où il y retrouve par la même occasion son ancien valet Figaro. Celui-ci lui raconte les mésaventures dont il à été victime depuis leur dernière entrevue. De tous ses malheurs Figaro en tient cette philosophie qui lui est propre « Je me presse de rire de tout, de peur d’être obligé d’en pleurer. ». C’est le jugement de Figaro qui s’attache à toujours être supérieur aux évènements. Il traite par le rire, la dérision et l’humour tout ce qui

partagent donc en deux catégories : trompeurs et trompés. Dom Juan (dupeur) ment à Charlotte et à Mathurine (dupées) pour s'attirer leurs faveurs, de la même façon que la comtesse Almaviva (dupeuse) déguisée en Suzanne (et sous le regard complice de Figaro, caché) trompe le comte (dupé) qui tente de la séduire, et que Cyrano (dupeur) abuse Roxane (dupée) avec la complicité passive de Christian. Par ailleurs, chacun des trois textes tire parti du mécanisme de la double énonciation à l'oeuvre au

conscience du monde qui nous entoure. En effet, le théâtre est la représentation du monde qui nous entoure c'est pour cela que nous arrivons à nous identifier aux personnages tels que Lucinde dans un médecin malgré lui car elle est poussée à un mariage non désiré, dans Cyrano de Bergerac avec une histoire d'amour compliquée, dans Kids de Fabrice Melquiot où il met en scène des adolescents et utilise un vocabulaire familier... Les pièces ne sont pas seulement écrites pour divertir mais il elles ont

Révolution française. Dans le cas du théâtre de Beaumarchais, qui se résume pour beaucoup à ses comédies brillantes, Le Barbier de Séville et Le Mariage de Figaro, ce dont on parle le moins est justement les pièces qui étaient destinées à affecter le plus profondément le public, ses drames. Or, à regarder le troisième volet (souvent ignoré) de la « trilogie » de Figaro, La Mère coupable, dans le contexte social, politique, et esthétique de la Révolution, il est possible d’y discerner une importance jusqu’alors

l’empathie du lecteur. Elle utilise l’actio rhétorique (le jeu de l’orateur, visible dans les didascalies « exalté » ou « vivement », gradation, discours qui monte en puissance polémique). Elle ne laisse pas indifférent l’auditoire, elle le conquit (Figaro comme le comte ainsi que Brid’oison, elle réussit l’unanimité sociale). Le discours passe de la confession autobiographique au réquisitoire social (multiples occurrences du « je » autobiographique va attendrir l’auditoire). Le passage de ce « je »