Le Mauvais Vitrier Baudelaire

causées par la double rédaction. François Ferrari était rédacteur mondain au Gaulois puis au Figaro. Les allusions à Wagner se font plus précises, comme au séjour à Doncières qui reprend Le Côté de Guermantes I. Notons enfin la citation du Balcon de Baudelaire (vers 27-29), et un anachronisme, sur une paperole: les avions "gothas" n'entreront en service qu'en 1918. 34. Jean-Baptiste Bressant (1815-1886) était comédien à la Comédie-Française (il inventa la coiffure que portait Swann dans le premier

des feuillages dorés où ne manquait même pas la présence d'un oiseau. Car j'entendais Albertine siffler sans trêve: Les douleurs sont des folles, / Et qui les écoute est encore plus fou[17]/ Je l'aimais trop pour ne pas joyeusement sourire de son mauvais goût musical. Cette chanson du reste avait ravi l'été passé Mme Bontemps, laquelle entendit dire bientôt que c'était une ineptie, de sorte qu'au lieu de demander à Albertine de la chanter quand elle avait du monde, elle y substitua: Une chanson d'adieu

des êtres ambigus. Le narrateur n'est jamais présenté de l'extérieur. C'est plus facile pour le lecteur de se mettre en lui-même. Il ne s'agit pas de dimensions morales dans les romans de Proust. Le narrateur ne discute pas sur ce qui est bon ou mauvais. On ne peut pas dire quel est le caractère du narrateur. Il y a certains moments satiriques, mais on ne dit rien ouvertement. L'histoire impressionniste du monde dans lequel on vit. On ne peut pas faire une peinture achevée du narrateur. Les thèmes

d’écrire quoi que ce soit. La structure est le seule moyen d’échapper au suicide et le suicide ne résout rien. Au paraxysme de la souffrance vous ne pourrez pus écire, si vous en sentez la force, essayer quand même, le résultat sera probablement mauvais, probablement mais pas certainement. Ne négliger rien de ce qui peut vous procurer une parcelle d’équilibre. De toute façon le bonheur n’est pas pour vous, ce la est décider depuis fort longtemps. Mais si vous pouvez attraper un de ces simulacres

beauté d’une chose que longtemps après, dans une autre, midi à Combray que dans le bruit de ses cloches, les matinées de Doncières que dans les hoquets de notre calorifère à eau ? Le rapport peut être peu intéressant, les objets médiocres, le style mauvais, mais tant qu’il n’y a pas eu cela il n’y a rien eu. La littérature qui se contente de « décrire les choses », de donner un misérable relevé de leurs lignes et de leur surface, est, malgré sa prétention réaliste, la plus éloignée de la réalité, celle

beauté d’une chose que longtemps après, dans une autre, midi à Combray que dans le bruit de ses cloches, les matinées de Doncières que dans les hoquets de notre calorifère à eau ? Le rapport peut être peu intéressant, les objets médiocres, le style mauvais, mais tant qu’il n’y a pas eu cela il n’y a rien eu. La littérature qui se contente de « décrire les choses », de donner un misérable relevé de leurs lignes et de leur surface, est, malgré sa prétention réaliste, la plus éloignée de la réalité, celle

complémentaires Chanson d’automne Les sanglots longs Des violons De l’automne Blessent mon cœur D’une langueur Monotone. Tout suffocant Et blême quand Sonne l’heure, Je me souviens Des jours anciens Et je pleure. Et je m’en vais Au vent mauvais Qui m’emporte De ça, de là, Pareil à la Feuille morte. Paul Verlaine, Poèmes saturniens (1890) 44 Nostalgie J’appartiens à un pays que j’ai quitté. Tu ne peux empêcher qu’à cette heure s’y épanouisse au soleil toute une chevelure embaumée

Comme il arrivait ce jour-là d’un pas rapide qui laissait voltiger, à la façon de deux ailes, les vastes basques de sa vieille redingote, il fut arrêté net par une voix qui criait : « Docteur ! » Il se retourna. Sa figure maigre, ridée de grands plis mauvais dont le fond semblait noir, salie par une barbe grisâtre rarement coupée, fit un effort pour sourire ; et il enleva le chapeau de soie de forme haute, râpé, taché, graisseux dont il couvrait sa longue chevelure poivre et sel, « poivre et sale », disait

planification et la programmation semblent avoir atteint leurs limites. L'idée d'opposer une vision prospective et volontariste et un contrôle de la part de la collectivité au simple jeu des forces économiques ne saurait a priori constituer le plus mauvais moyen de gérer l'évolution des villes et des territoires. Et l'on peut voir les désastres sociaux et urbanistiques engendrés par les politiques du laisser-aller. Mais la planification moderne reste largement fondée sur une logique fonctionnelle

planification et la programmation semblent avoir atteint leurs limites. L'idée d'opposer une vision prospective et volontariste et un contrôle de la part de la collectivité au simple jeu des forces économiques ne saurait a priori constituer le plus mauvais moyen de gérer l'évolution des villes et des territoires. Et l'on peut voir les désastres sociaux et urbanistiques engendrés par les politiques du laisser-aller. Mais la planification moderne reste largement fondée sur une logique fonctionnelle