Le Mensonge Et Kant

(Dieu), qu'il s'agisse de de Justice (le Bien), de Beauté ou de Vérité. Ainsi Platon n'hésite pas à défendre le mensonge politique pour pousser les hommes à désirer ce qui est peut-être impossible, car c'est un devoir éthique : ainsi faut-il dire que le juste est heureux ; pour la même raison il faudrait croire au jugement dernier et à la vie après la mort... On retrouve ces idées chez Kant. Au plan psychanalytique, on peut avancer l'idée qu'il nous est absolument nécessaire de désirer l'impossible

entièrement passif, disparaître. « Requiescat in pace », qu’il repose en paix ! – L’OPTIMISTE : Vous allez un peu vite. Le repos n’a de sens que par rapport à quelque activité et il n’a de saveur qu’après quelque effort. J’ai lu Aristote, Descartes, Leibniz, Kant et même Nietzsche, sans oublier Stendhal, et j’ai compris que le bonheur de l’homme résidait dans l’activité libre, généreuse, créatrice… - LE PESSIMISTE : Toute activité est une servitude et, par conséquent, un malheur ; le plaisir lui-même est harassant

principes aux autres que les membres de son groupe, d’où l’on peut conclure, comme le fait Locke pour finir, qu’il n’y a là en rien un principe moral universel.   Eléments critiques.   Cet exemple sera repris par Kant dans les Fondements de la métaphysique des mœurs. L’argumentation de Kant sera toutefois différente : certes, d’une part, et comme Locke, il dira que même le brigand a besoin de règles pour régir sa communauté parce que ça lui est utile. Mais, d’autre part, il reconnaîtra également que

conception de l’Aufklärung défendue par Kant peut être qualifiée de « critique » par rapport à une orthodoxie des Lumière, souvent française, généralement dogmatique à l’égard du christianisme. Cette référence au facteur religieux, loin d’être secondaire, apparaît au contraire décisive au point de vue politique, notamment quant à la manière de comprendre la démocratie. A cet égard Rousseau a radicalisé le débat sur les Lumières et la réflexion magistrale de Kant sur ce dernier est particulièrement riche

celle-ci enrichit la nature» dit Schlegel. Puissance d’invention mais également puissance d’illusion, ou pour certains puissance de mensonge. Platon chassait les poètes de la cité sous prétexte que l’art était mensonge. Dans l’art, le lecteur accepte d’être trompé, contrairement à la rhétorique par exemple. consentement à entrer dans le monde de la fiction. Chez Kant, il y a déjà cette idée que la poésie relève de l’imagination libre. En ce sens là, elle élargit l’esprit. Il la met au premier rang

qui suppose liberté et réflexion. Dans l'art et la technique, l'homme "a pensé à une fin" nous dit Kant, càd qu'il y a une idée, une représentation qui précède la production de l'objet; ce qui n'est évidemment pas le cas concernant les productions naturelles. L'œuvre d'art, comme l'objet technique, sont toujours des productions humaines : "c'est toujours une œuvre de l'homme qu'on entend par là."(Kant) *s'opposent à la science : "L'art, en tant qu'habilité de l'être humain, se distingue aussi de

agréable de la révéler quand l’occasion se présente. D’autre part le bonheur est source d’apaisement, et ce sentiment éloigne toute sorte de problèmes, en nous procurant généralement de la joie. Néanmoins, le bonheur est éphémère si on y trouve du mensonge et la vérité ne s’accompagne pas toujours de bonheur. Ainsi, le lien étroit reliant les deux notions nous questionne : y a t’il toujours une part de vérité dans le bonheur ? La vérité n’est elle pas plutôt nécessaire à l’acquisition d’une certaine

atteindre la vérité dans la domaine métaphysique ? D’après Kant, la métaphysique est un « champ de bataille », « un théâtre de combats sans fin ». Combat : entre thèse (âme immatérielle et immortelle) et antithèse (l’âme est matérielle et mortelle). Sans fin : parce qu’il est impossible de savoir laquelle des deux est vraie (pas de possibilité de faire une expérience dans le domaine de la métaphysique (différent de la physique)) . Pour Kant, la métaphysique ne peut pas faire l’objet d’une connaisance

et vers l’autonomie du jugement selon KANT. L’autonomie du jugement symbolise le courant des Lumières, qui lutte contre l’obscurantisme et le dogmatisme. Elle précédé l’autonomie de la volonté. Etre autonome dans son jugement: penser par soi même, ne pas dépendre d’un tiers pour penser. Dans le texte « Qu’est ce que les Lumières? » Kant écrit que c’est passer de l’Etat de minorité à l’état de majorité (être responsable de ses actes). Simplement grâce à Kant on voit que la philosophie morale rejoint

le défaut majeur est de nous empêcher l'accès à la réalité. L'homme qui se fait des illusions s'imagine autre qu'il n'est. Cependant, il faut distinguer l'erreur et le mensonge de l'illusion, cette dernière étant une satisfaction imaginaire d'un désir, une conviction ; l'erreur étant quant à elle nécessairement un échec et le mensonge un fait que l'on sait ne pas être vrai, où l'être est conscient, contrairement aux deux précédents. Cela nous mène à nous demander quelles peuvent être les conséquences