Le Misanthrope Nœud

conceptions de la structure et du discours dramatiques sur lesquels la dramaturgie a été fondée jusqu’à présent, comme la progression cohérente de la fable, les caractères et les motivations des personnages bien déterminés ou l’action construite sur un nœud dont la progression amène au dénouement. Koltès, pour sa part, sans pour autant se plier aux modèles généralement admis, propose une forme d’expression correspondant au monde de références et aux habitues 12 dramaturgiques du lecteur/spectateur

formules : l’obsessionnel « demande » de se faire demander – pour ensuite donner en recevant. Mais ce père lévistraussien ne cache pas ce que dévoile le rêve-clef, où la fille de Freud sert à soutenir la mort à travers le regard. Nous avons là le « nœud » par où la valeur phallique (la fille comme objet d’échange) véhicule, en même temps qu’elle cache, l’objet pulsionnel (le regard), lui-même inéchangeable, non partageable. Que dire du rapport entre le choix et la mort ? Le choix impossible chez l’obsessionnel

est en défaut; il nomme trop peu Molière, si vivant toujours et si présent; Molière, ce classique qui a si peu vieilli, et qui fait autant de plaisir en 1850 qu'en 1670. Il n'explique pas ce démenti que donne l'auteur des Femmes savantes et du Misanthrope à cette théorie d'une mort partielle chez tous les classiques. Il a senti depuis cette lacune, et, dans un Supplément à ses brochures qui n'a pas été encore imprimé, il cherche à répondre à l'objection. L'objection subsiste, et, sous une forme plus

qui suppose l’apparition d’un deuxième personnage masculin. Les interprétations dramatiques depuis Renan reposent en effet toutes sur la distinction, dans les prises de paroles masculines, entre deux personnages masculins antagonistes. C’est là le nœud du drame qu’est, selon cette lecture du texte, le Cantique : le roi Salomon a enlevé la belle jeune femme à son amant le berger, pour la faire entrer en son harem, d’où son amant la délivre. La justification de cette trame dramatique et de cette redistribution

Me font voir un mari, des enfants, un ménage » (v. 15-16). On remarque qu’elle insiste sur l’amour réciproque et l’harmonie dans le mariage : « Un homme qui vous aime et soit aimé de vous » (v. 22), « cette union, de tendresse suivie » (v. 24), « Ce nœud bien assorti n’a-t-il pas des appas ? » (v. 25). On pourra rappeler qu’au XVIIe siècle, le mariage arrangé par les parents était de règle. Le mariage d’amour évoqué par Henriette n’était donc pas une pratique courante. Sur le sujet du mariage imposé

l'indicible : tropes (citons l’image du « trou », omniprésente), procédés de substitution, phrases elliptiques, asyndétiques ou nominales manquant de conjonctions, de verbes…, ce qui permet de dire l’absence, de faire entendre le silence, de défaire les nœuds de l’innommable. Nous pouvons encore noter la structure circulaire permettant de rendre compte du néant de la vie et de la mort. Il convient, à cet égard, de signaler que la simplicité, la fluidité, la limpidité, la transparence du style de Maupassant

plus attiré vers Gilberte. Elle tenait aussi à ce que Gilberte ayant surpris des photographies de Rachel dont elle avait ignoré jusqu'au nom, cherchait pour plaire à Robert, à imiter certaines habitudes chères à l'actrice, comme d'avoir toujours des noeuds rouges dans les cheveux, un ruban de velours noir au bras, et se teignait les cheveux pour paraître brune. Puis sentant que ses chagrins lui donnaient mauvaise mine, elle essayait d'y remédier. Elle le faisait parfois sans mesure. Un jour où Robert