Le Moi Est Il Haïssable

formes de son discours : · Parler à la 1ère personne du singulier : Il est suremployé dès le 1er vers, et est un signal (6 fois en 3 vers) en redondance. à valorisation en début du vers. Déjà, Alceste choque dans cette société où le Moi est haïssable. · Discours injonctif : Il est autoritaire, donne des ordres, leçons, reproches, " laissez ", " rayez ", " qu'on ne lâche ", " qu'on soit ", . Il y a abondance des modes impératifs et subjonctifs. Expression et un caractère fort, un peu

classicisme = un anti-lyrisme En opposition au baroque, c'est un anti-lyrisme. On observe les biens-séances : allusions constantes à l'antiquité. Mouvement de purification lexicale, syntaxique : l'Art poétique de Boileau (1636-1711) → « le moi est haïssable », simplicité et sobriété. Malherbe (1555-1628) et Boileau vont faire en sorte que tout ce que les baroques employés (sentiments ostentatoires, sensualités) doivent disparaître au profit de la retenue. Le romantisme Originaire d'Allemagne

12) refusant de l’ »excuser » (v.16), reprochant à son ami Philinte de se livrer à la flatterie. Ici Alceste condamne les faux-semblants de la société mondaine. Il refuse l’esprit de conciliation invoqué par Philinte, et déclare tous les hommes haïssables à travers sa tirade.       De plus ici une action nous est révélée. Pour cela, Molière s'exprime à l’aide de vers, des alexandrins, parmi lesquels on distinguera 2 types de discours versifiés. D'abord, la stichomythie : l'action passe par le vers

des pétéchies, et par la présence dans le sang et le pus d'un bacille caractéristique Une épidémie de peste au Moyen Age La peur de la peste Le statut du malade Ce statut est très ambigu car le malade est à la fois rejeté et élu. Il est haïssable car il reproduit l’image du péché originel. Néanmoins il souffre à l’image du Christ et il est l’image de la justice divine qui frappe directement en lui des fautes dont il ne s’aperçoit pas. D’autre part, s’il est la cible des attentions des biens

dans la musique véhiculant des textes souvent explicites, ou dans la religion en représentant des icônes. L'art est une éducation sentimentale, en jouant sur nos émotions, nous pouvons y apprendre à « aimer ce qui est aimable et haïr ce qui est haïssable ». Mais mettre ainsi le Beau au service du Bien, n'est-ce pas corrompre le premier, et peut-être aussi le second, est-il dangereux de mélanger les idéaux ? Nous pouvons craindre qu´une œuvre engagée ne soit pas belle, faute de rechercher la beauté

l'esprit, excepté quelques malheureux qui se disent gens de lettres, dans le même sens que des barbouilleurs se vantent d'être de la profession de Raphaël, et que le cocher de Vertamont était poète. Les préfaces sont un autre écueil. Le moi est haïssable, disait Pascal*. Parlez de vous le moins que vous pourrez, car vous devez savoir que l'amour-propre du lecteur est aussi grand que le vôtre. Il ne vous pardonnera jamais de vouloir le condamner à vous estimer. C'est à votre livre à parler pour lui

politesse), mais Alceste refuse ce mot. « Reprochant à son ami Philinte de se livrer à la flatterie, Alceste condamne les faux-semblants de la société mondaine. Refusant l’esprit de conciliation invoqué par Philinte, il déclare tous les hommes haïssables. » II - L’hypocrisie : - Le thème de la pièce est l’hypocrisie au XVIIème siècle : • hypocrisie à la Cour du Roi • le paraître : il faut se montrer sous son meilleur jour, être accepté par le plus de gens possible, briller aux premiers rangs

Chateaubriand, Stendhal, Mérimée...). - L’Étrange vient parfois du passé : les romantiques se passionnent pour le Moyen âge totalement oublié jusque là ! - Le Moi : le romantique est un poète ou romancier lyrique ! Si le moi de l’époque classique est haïssable(Pascal), au XIXe siècle l’écrivain est un individualiste qui met sa sensibilité et son art à son propre service : lemoi (le moi de l’enfance, le moi amoureux, le moi en quête de spiritualité...) est la source d’inspiration ! L A PASSION COMME

Rochefoucauld est une moraliste du 17° siècle. Son œuvre donne une image pessimiste de l'homme car il dit que l'homme est guidé par ce qu'il appelle ''son amour propre'', c'est à dire l'amour de soi alors qu'à ce siècle cette ''amour du moi'' est haïssable. La plupart de ses écrits paraissent dans le recueil Maximer publié en 1678. Une réflexion originale chez cet auteur puisqu'il se sert des animaux pour peindre l'homme mais qui s'explique par le développement de la physionomie (dessin ou il y a

d’Etablissement ce qui tient du contingent (= hasard) et Grandeurs Réelles qui sont des antériorités perdues (= fondée) = Egaux par Nature, c’est le Hasard qui fait ce que l’on est (= Roi, Paysan), l’ignorance conduit à la misère de l’Homme, le moi est haïssable c’est l’égocentrisme, le matérialisme, on ne jouit jamais du vrai bien. 3. La recherche du bonheur hors de soi : Pascal dit que l’imagination est une superbe puissance orgueilleuse et ennemie de la Raison, il montre que les Grandeurs d’Etablissement