Le Monstre Vert

sont moites. Deviendront-elles rugueuses ? (Il enlève son veston, défait sa chemise, contemple sa poitrine dans la glace). J’ai la peau flasque. Ah, ce corps trop blanc, et poilu ! Comme je voudrais avoir une peau dure et cette magnifique couleur d’un vert sombre, une nudité décente, sans poils, comme la leur ! (Il écoute les barrissements). Leurs chants ont du charme, un peu âpre, mais un charme certain ! Si je pouvais faire comme eux. (Il essaie de les imiter). Ahh, Ahh, Ahh, Brr ! Non ça n’est pas

voilesL'enveloppe. Étonnée, et loin des matelots,Elle crie, elle tombe, elle est au sein des flots. Elle est au sein des flots, la jeune Tarentine.Son beau corps a roulé sous la vague marine.Thétis, les yeux en pleurs, dans le creux d'un rocherAux monstres dévorants eut soin de la cacher.Par ses ordres bientôt les belles NéréidesL'élèvent au-dessus des demeures humides,Le portent au rivage, et dans ce monumentL'ont, au cap du Zéphir, déposé mollement.Puis de loin à grands cris appelant leurs compagnes

sonnet, Au Cabaret-Vert, composé en octobre 1870, relate la halte d’un voyageur dans une auberge. Dans Les Poètes de Sept Ans écrit en mai 1871, l’auteur expose les désirs d’évasion par le voyage imaginaire d’un enfant confiné dans un monde étriqué. Enfin j’ai voulu terminer avec un poème qui selon moi décrit la quintessence du voyage, de l’errance, Le Bateau Ivre. Au début de sa vie, Arthur Rimbaud a réalisé plusieurs fugues. Les poèmes Sensation, Ma Bohème et Au Cabaret-Vert retracent ces aventures

violence sanglante du réalisme que Zola décrit dans le livre. La fosse du Voreux, cette sorte de beffroi qui contient les câbles des cages d’ascenseur, va ainsi devenir, comme dans le roman, un personnage à part entière, une véritable bête humaine, un monstre qui avale les hommes et les recrache en loques ou en bouillie. Il prend une dimension fantastique de bête vorace et sa cheminée fait penser à une corne menaçante. Enfin, il y a un contraste violent entre l’habitation des Maheu et celle des Hennebeau

plus ici que le téléphone, dérisoire, vide lui aussi, posé bêtement à même le sol. Lorsque Rado lui téléphonait, c’était elle qui entrait dans son bureau. La mélodie de sa voix emplissait, éclatait, irradiait les murs, la fenêtre, bondissait sur le vert jaunissant des tilleuls, son visage s’imprimait partout, ses mains saisissaient les portes et la maison croulait de bonheur… Rado tira derrière lui la porte vitrée qui, en se fermant, laissa tomber des écailles de peinture défraîchie. L’odeur du

cellulaire -cèle : cavité céphal- : tête cérébell- : cervelet cervic- : cou (rachis), col (de l'utérus) chimi- : substance chimique chir- : rachis chlor-, chloro- : vert chol- : bile cholécyst- : vésicule biliaire chondr- : articulation chrom- : couleur col- : côlon (gros intestin) colp- : vagin cox- : hanche crâni- : crâne

front chauve, bombé, pJoéminent, ietombant en saillie sur un petit nez écrasé, rétroussé du bout comme celui de Rabelais ou de Socrate; une bouche rieuse et ridée, un::mspton court, fierement nclevé, garni d'une bârb€ grise taillee en pointe, des yeur vert de mer ternis en app.uence par l'âge, mais qui par le contraste du blanc nacré dans lequel flottait lapnrnelle devaient parfois jeter des regards magnétiques au fort de la colère ou de I'enthousiasme. Le visage était d'ailleurs singulièrementflétri

plus honte. » lignes 62-65 et « J'ai la peau flasque. Ah, ce corps trop blanc, et poilu ! » lignes 78-79. A l'inverse, pour les rhinocéros, il utilise un vocabulaire valorisant : « Comme je voudrait avoir une peau dure et cette magnifique couleur d'un vert sombre, une nudité décente, sans poils, comme la leur ! Leurs chants ont du charme, un peu âpre, mais un charme certain ! » lignes 69-73. Bérenger ressent la rhinocérite comme une menace, il est entouré par les rhinocéros, il tente, donc, de

que la population allemande, qui n’était pas au front, puisse voir ce qui s’était passé dans les tranchées. Au premier plan, nous pouvons voir trois hommes jouant aux cartes (les cartes sont collées). Ces hommes n’ont rien d’humain, ce sont des monstres composés de chair et d’objet mécanique (les visages raccommodés avec des morceaux de métal et de tissu, les bras sont une alliance de bois et de rouages, les jambes sont en bois). Leurs visages sont comme des écorchés. L’homme à la veste verte (gauche)

se présente-t-elle de nos jours? Nous allons nous attardez, dans un premier temps, sur de l’apparition de ce monstre dans une amorce mythologique. Après l’approche narrative, nous nous risquerons prudemment à l’interprétation, à l’aide d’un corpus élaboré à cet effet. Puis nous terminerons l’étude par un soupçon de modernité cristallisé par la science. I) Au commencement était le monstre. 1) Lieu de naissance : La Grèce antique. La théogonie d’Hésiode » nous apprend que Chimère, « créature terrifiante