Le Moral Du Horla

Fifi 1883 : Une Vie, Contes de la Bécasse, Clair de Lune, Émile Zola (étude) 1884 : Au Soleil, Miss Harriet, Les Sœurs Rondoli 1885 : Bel-Ami, Monsieur Parent, Contes du jour et de la nuit 1886 : Toine, La Petite Roque 1887 : Mont-Oriol, Le Horla 1887 : Pierre et jean, Le Roman, Sur l'eau ( journal), Le Rosier de Mme Husson 1889 : La Main gauche et fort comme la mort, L'évolution du roman du XIXe siècle ( étude) 1890 : La Vie errante (journal de voyage) IV - /thèmes généraux de ses

Harriet (1884) * Un fou ? (1884) * Adieu ! (1884) * L’Héritage (1884) * Monsieur Parent (1885) * Lettre d'un fou (1885) * Bel-Ami (1885) * Contes du jour et de la nuit (1885) * Le Horla 1ère version (1885) (livre électronique) * Le Horla deuxième version (1887) * Sur l’eau (1888) (livre électronique) * Pierre et Jean (1887/1888) (livre électronique) * Le Rosier de Madame Husson (1888) * Le Port (1889) * Fort comme la mort (1889)

Le Horla Le Horla Auteur Guy de Maupassant Genre Nouvelle fantastique Pays d'origine France Lieu de parution Paris Éditeur Ollendorf Date de parution 1887 Le Horla est une nouvelle fantastique de Guy de Maupassant écrite en 1887. C’est un des premiers récits fantastiques que Guy de Maupassant a écrit. La seconde version du Horla se présente sous la forme d’un journal inachevé qui laisse craindre que son propriétaire n’ait sombré dans la folie. Le Horla marque les prémices de la folie

roman est-il toujours un héros ? A travers les siècles, les personnages principaux des romans ont évolué. Dès le XVIIe siècle (qui marque les débuts du roman), on constate que certains personnages apportent une sorte de message au lecteur, une morale ; d'autres ne servent seulement qu'à raconter des histoires. La majorité d'entre eux présentent toutefois des similitudes, comme s'il existait une « norme » pour ces personnages. Lorsque le roman atteint son apogée (XIXe siècle), les personnages ont

fantastique · Guy de Maupassant, Le Horla , 1887. Qu’en est-il quand le moi connaît un phénomène de dédoublement qui brouille encore davantage ses limites ? Peut-on perdre la conscience de soi ou même percevoir son moi comme un autre ? La littérature fantastique exploite ce topos : dans la seconde version du Horla , Guy de Mau- passant joue avec la forme du journal pour restituer les méandres

la hauteur d’un médecin rempli d’attention pour sa mère qui adopte, à ses côtés, le rôle de la patiente. On peut voir dans ces deux figures antithétiques une certaine ambiguïté s’apparentant à un manichéisme implicite. Leurs différences physiques, morales et psychologiques, dès l’annonce de l’héritage, créent un sentiment de compassion chez le lecteur qui portera toute son attention sur celui qui lui semble être le meilleur. En effet, même le titre, après lecture du roman, devient l’expression de la

Juan. Il ne suggère qu’une piste de réflexion au lecteur, c’est à lui de continuer la réflexion par la suite. Cette réflexion porte essentiellement sur l’athéisme qui est représenté par le personnage de Don Juan qui ne respecte pas les lois de la morale (il va jusqu’à commettre un parricide). Le fantastique ne semble pas être atteint dans ce cas, pourtant, il y a bien ici une intervention de l’auteur. La théorie de Louis Vax semble donc avoir ses limites puisque Balzac ne s’efface pas, il se place

condamné, Zola croit et clame son innocence en accusant le commandant du Paty de Clam qui arrête Dreyfus avec cette citation: « Voila donc, monsieur le Président, les faits qui expliquent comment une erreur judiciaire a pu être commise ; et les preuves morales, la situation de fortune de Dreyfus, l'absence de motifs, son continuel cri d'innocence, achèvent de le montrer comme une victime des extraordinaires imaginations du commandant du Paty de Clam, du milieu clérical où il se trouvait, de la chasse aux

constants d’où se dégagera le sens définitif de l’œuvre ». Maupassant rejette donc également le naturalisme avec sa lourde documentation et avec son ambition démonstratrice d’un réalisme total à la Zola mais il pratique un réalisme sans exclusive morale vis-à-vis de la réalité sordide comme lors de la mort de Forestier dans Bel-Ami ou la chienne en gésine au chapitre X dans Une vie. Maupassant recherche la sobriété des faits et gestes plutôt que l’explication psychologique, car « la psychologie

fantastiques. Il a toujours refusé d’appartenir à un mouvement littéraire et reconnaît pour seul maître Flaubert. Atteint de la syphilis, contractée dans sa jeunesse, il connaît des crises d’angoisse et d’hallucination, peut-être à l’origine du Le Horla (1887) et qui le conduisent à attenter à sa vie. Il meurt interné dans un hôpital psychiatrique, dans un état de dégradation totale, un mois avant son 43e anniversaire. A) Enfance. Guy de Maupassant naît le 5 août 1850 au château de Miromesnil (8