Le Naturalisme De La Bete Humaine

personnification de la ville moderne. L'absence quasi-totale de la population et le rapport de cette dernière aux machines, ajoutée à la perte d'identité des êtres,conduisent à une déshumanisation de la ville. Tout d'abords, on remarque que l'être humain est très peu présent, l' « homme[] » (l 10) n'est d'ailleurs énoncé qu'une seule fois par l'auteur, et n'est autrement mentionné qu'au second plan, et seulement au travers d'une machine, comme le « cycliste » (l 11) qui n'est en fait qu'un élément

accident ou d’un geste criminel. Les Rougon-Macquart : Les Rougon-Macquart,ou Histoire naturelle et sociale d'une famille sous le second Empire comptent vingt romans. Le projet remonte à 1868, alors qu'Émile Zola est plongé dans l'œuvre La Comédie humaine de Balzac. Son expérience chez Hachette et sa pratique du journalisme font de lui un observateur lucide du mouvement littéraire. Il cherche alors à construire une œuvre qui ne répète ni les Goncourt ni Flaubert. L'idée d'une puissante composition

l’anticipation, un précurseur de la science fiction, ce qui explique qu’il favorisait des mondes romanesque fictifs comme dans 20 000 lieux sous les mers. Contrairement à Jules Vernes, Zola appartenait au naturalisme, un mouvement littéraire qui prolonge le réalisme. Dans son roman, La bête humaine, il présente un monde romanesque très réaliste, où les personnages évoluent dans la société de son propre siècle. C’est un roman qui parle de trains et de chemins de fer, nous y retrouvons beaucoup de langage

publier deux romans réalistes (Thérèse Raquin en 1967 et Madelaine Férat en 1868). Thérèse Raquin est le troisième roman d'Émile Zola. Ce livre fait connaître l'écrivain au public littéraire parisien. Déjà on distingue des caractéristiques du naturalisme que Zola développera avec succès plus tard dans son cycle sur la famille des Rougon-Macquart. Zola en tirera lui-même une pièce de théâtre en 1873. Ces principales oeuvres sont bien sur les vingt tomes des Rougon-Macquart contenant des oeuvres

comme le premier des grands écrivains réalistes. * Il cherche à « décrire la société dans son entier, telle qu’elle est. ». * Volonté de peintre son époque * idée principale de la comédie humaine : comparer la Nature et la société * Le Père Goriot * La Comédie humaine (1842) Edition de ses œuvres complètes * Illusions perdues * Le Lys dans la Vallée * 1850 – 1900 La marche vers le progrès Nombreux sont alors les écrivains qui, rejetant les valeurs

aurons une quatrième partie sur le jeu de regards des trois principaux personnages de notre extrait. Développement: On reconnaît là un procédé courant du roman: l'auteur délègue à un personnage sa fonction d'Informateur. Une autre exigence du naturalisme est que la description soit motivée: Zola n'oublie donc pas de préciser que c'est la curiosité, plus forte que l'heure de la reprise du travail pour Coupeau - mais galanterie oblige -qui mène Gervaise dans le sanctuaire où trône l'alambic. La curiosité

est comme un élève qui rédige son commentaire composé sans donner son avis ou porter jugement car il ne fait que rapporter des faits sur les événements passés de l’Histoire. Ces arguments nous incitent à croire que oui Zola respecte la règle du naturalisme. Pourtant dans un point de vue technique Zola ne suit pas la doctrine à la lettre. D’une manière, Au Bonheur des dames n’est pas une œuvre impersonnelle car l’auteur a été soumis à faire plusieurs choix. Premièrement, Zola a fait un choix pour

romantique de Balzac, La Comédie humaine relève d’une entreprise réaliste : ce tableau de la société moderne de 1800 à 1850 peut présenter des héros romantiques. De même, Stendhal emprunte une démarche réaliste lorsqu’il écrit que le « roman est un miroir que l’on promène le long d’un chemin », mais ses héros ont bien souvent le caractère du héros romantique. 7 Le naturalisme Dans les années 1870-1885, le réalisme est poussé jusqu’au bout, c’est le naturalisme. La révolution industrielle est en

le globe blafard des yeux ; les lèvres tordues, tirées vers un des coins de la bouche, avaient un ricanement atroce ; un bout de langue noirâtre apparaissait dans la blancheur des dents. Cette tête, comme tannée et étirée, en gardant une apparence humaine, était restée plus effrayante de douleur et d’épouvante. Le corps semblait un tas de chairs dissoutes ; il avait souffert horriblement. On sentait que les bras ne tenaient plus ; les clavicules perçaient la peau des épaules. Sur la poitrine verdâtre

culturelle du XIXe siecle Corrigés des exercices 3. Du réalisme au naturalisme Corrigés des exercices Séquence 1 – FR20 1 © Cned – Académie en ligne O bjectifs & parcours d’étude Objet d’étude Le roman et la nouvelle au XIXe siècle : réalisme et naturalisme Textes et œuvres Objectifs • Voir comment romans et nouvelles s’inscrivent dans les mouvements littéraires et culturels du réalisme et du naturalisme • Deux groupements de textes autour de la nouvelle et du roman réalistes