Le Nihilisme Actif

en Suisse en 1916 autour de Tzara et transféré à Paris en 1920. Il voulait détruire la société bourgeoise et ses valeurs (ordre, harmonie, raison, progrès) au nom de l’absurdité universelle illustrée par la guerre. Leur non-conformisme menait au nihilisme artistique. Dès 1922, certains dadaïstes tel Breton, Aragon, Eluard et Soupault créèrent le surréalisme (doctrine littéraire, philosophique et artistique), qui ne voulait plus détruire la pensée mais la transformer. Breton définissait le surréalisme

mort de l’autre peut facilement se retourner contre soi. Nietzsche, le premier grand penseur de la volonté de mort (qu’il appelle « maladie », « dégénérescence » ou encore « nihilisme »), la comprenait comme une agression retournée contre soi. En particulier, dans la religion et la morale chrétiennes (expression suprême du nihilisme, selon Nietzsche), on assiste au retournement de notre cruauté naturelle contre nous-mêmes : c’est la mauvaise conscience que les prêtres excellent à induire en l’homme.

Pour comprendre la place très importante qu’il a occupée, il faut considérer la situation du pays : le marxisme- léninisme qui y régnait était un échec total par ses résultats. Ce régime dirigé par des «  larbins », des « flagorneurs » avait à son actif, quarante sept milles fonctionnaires sans salaires depuis douze mois ; les grèves des ouvriers ; l’arrêt de tout enseignement, la faillite des institutions, la faveur pour l’émigration de l’ « élite », le mépris de l’intelligence du peuple, la consécration

jamais joué un rôle indépendant dans relations internationales ni dans son propre gouvernement. L'absence d'une conscience citoyenne, qui s'explique par le contexte historique et la fragmentation de la société civile en de nombreux groupes actifs, mais restreints, paraissent assez paradoxalement les facteurs de la stabilité de l'Ukraine postsoviétique. Il est probable qu'aucune société occidentale n'aurait pu supporter une telle régression sociale avec le stoïcisme de la société ukrainienne

mort de l’autre peut facilement se retourner contre soi. Nietzsche, le premier grand penseur de la volonté de mort (qu’il appelle « maladie », « dégénérescence » ou encore « nihilisme »), la comprenait comme une agression retournée contre soi. En particulier, dans la religion et la morale chrétiennes (expression suprême du nihilisme, selon Nietzsche), on assiste au retournement de notre cruauté naturelle contre nous-mêmes : c’est la mauvaise conscience que les prêtres excellent à induire en l’homme.

Cazenave (dir. pour l’éd. française), Encyclopédie des symboles, La Pochothèque, 1996. Le texte de Schmitt contient tout un bestiaire symbolique dans lequel les animaux cités correspondent à deux fonctions essentielles : ce sont soit des sujets (actifs) de la narration (paon, araignée, chien), soit de simples métaphores dont la valeur symbolique est alors plus limitée (renard, loup, lapin...). Nos remarques se concentreront sur le premier groupe. D’une manière générale, la représentation animale

La façon dont les théories post-modernes sont comprises amène souvent à dire que tout se vaut, que toutes les opinions s'équivalent. Pierre Vadeboncoeur écrivait que cette sorte de tolérance n'est rien d'autre que de l'indifférence et conduit au nihilisme, c'est-à-dire que rien n'a d'importance. Parce qu'on a jeté le bébé avec l'eau du bain. Le respect de l'autre ne signifie pas que nous nous soumettons à ses désirs, mais signifie que nous n'imposons pas notre vue ni nos désirs. Ce n'est pas de l'anarchie

mort de l’autre peut facilement se retourner contre soi. Nietzsche, le premier grand penseur de la volonté de mort (qu’il appelle « maladie », « dégénérescence » ou encore « nihilisme »), la comprenait comme une agression retournée contre soi. En particulier, dans la religion et la morale chrétiennes (expression suprême du nihilisme, selon Nietzsche), on assiste au retournement de notre cruauté naturelle contre nous-mêmes : c’est la mauvaise conscience que les prêtres excellent à induire en l’homme.

par la contagion de la mauvaise conscience et du virus de la culpabilité avec l'invention des notions de conscience, de faute, de justification, de dette et de responsabilité. Il s'agit d'une typologie et non d'une biologie : l'homme d'exception est actif jusqu'au bout de ses conséquences et s'affirme dans la joie, le grégaire est réactif et sépare la force active de ce qu'elle peut. La force réactive fait advenir une nouvelle forme de pouvoir, une inquiétante volonté de puissance, à la fois ascétique

subjective. Impasse réaliste : Pourquoi des romans de l’échec, héroïque ou historique dans l’Education sentimentale ? Pourquoi tant de dédain et d’ironie pour ses personnages, ironisant sur la pusillanimité de Frédéric, héros sans héroïsme ? Ce nihilisme n’épargne ni les réalités humaines, ni celles de l’histoire, ni la réalité du roman et de la littérature. En quête du vrai : le réalisme de Flaubert est beaucoup plus proche de celui de Balzac que de celui de Stendhal. L’auteur partage avec Balzac