Le Panafricanisme

collaboration au point de vue économique. Les Etats membres sont la Thaïlande, la Malaisie, les Philippines, Singapour. Les organisations régionales du 1/3 Monde ont du mal à fonctionner. Notamment l’intangibilité des frontières contredit le panafricanisme. Dans le monde arabe, les rivalités sont fortes. LA ligue arabe se heurte à la confédération islamique à la fin des années 60. Celle-ci fait de l’Islam le pilier du regroupement, renforçant le clivage de l’arabité. Les réalités économiques :

football »[52], Les comédiens et les spectateurs reconquièrent la liberté de parole, le théâtre étant désormais un lieu de catharsis et d’expression des douleurs accumulées. Mais une décennie après l’indépendance de l’Afrique francophone le panafricanisme initié par le mouvement de la Négritude laisse place à la montée de pouvoirs répressifs et de dictatures. Les puissances capitalistes et communistes se livrent un combat d’influence sur le continent Africain où les disparités économiques, politiques

Jamahiriya arabe libyenne. Le 9 septembre 1999 fut signé la déclaration de Syrte qui fixe l'objectif de la création d'une Union africaine. La déclaration rappelle dans ses premières lignes les idéaux des pères fondateurs de l'OUA et notamment celui du panafricanisme. Cependant, comme lors de la création de l'OUA, les conceptions fédéralistes et les souverainistes s’affrontent. Selon les analyses, le résultat est une organisation de compromis. Le traité créant l'Union africaine, appelé Acte constitutif de

minorités. Lorsque le panturquisme monte en flèche, on note une 'disparition' du panarabisme donc une chute de cette idée laïque qui voulait reconstituer une unité politique à un ensemble qui va de l'atlantique jusqu'au golf arabo-persique. Le panafricanisme (l'idée apparaît en dehors de l'Afrique à la fin du 19 et début du 20è siècle sous la plume d'un avocat Sylvester William qui organise la première conférence panafricaine à Londres en Juillet 1900. celui qui va prendre le flambeau en 1919 est

contribué à intégrer harmonieusement le Sénégal au monde culturel musulman. Au siècle suivant, Léopold Sédar Senghor, Cheikh Anta Diop, par leurs puissantes productions intellectuelles, ont exercé une influence déterminante sur l'évolution du panafricanisme et la renaissance des cultures négro-africaines. L'indépendance acquise, le Sénégal fut perçu comme un pays de traditions et de valeurs défendant des principes fondés sur les vertus du dialogue et de la concertation. Le président Senghor a su

des éléments conformistes, les laisser se développer dans un vide ou un laconisme juridique ambiant, quitte à les réprimer dès qu’ils troublent le statu quo.[26] Parmi les différentes sources de tensions, on pouvait noter le Kimbanguisme, le Panafricanisme, le Communisme et le Kitawala. Tous ces mouvements ont été à la base des différentes mesures de censures ayant débouchées sur l’ordonnance du 05 Mars 1922 du gouverneur général du Congo Belge LIPPENS qui stipulait : « La publication au Congo Belge

continent (avec 3 principes : le respect du tracé des frontières héritées de la période coloniale ; le respect de la souveraineté ; la non-ingérence dans les affaires intérieures. Elle est le signe de cette volonté de prendre son destin en main Le Panafricanisme. Mais dès le début, elle oppose les partisans d’une Afrique fédérale et les partisans d’une Afrique des Etats. Elle est dissoute en 2002. 1967 : Association des nations d'Asie du Sud-Est (ASEAN) : veut mettre en place une collaboration économique

ne fut pas le cas l'Organisation de l'Unité Africaine qui était dominée par les troubles et la violation par ses membres de ces principes.Cette rencontre était basée sur les objectifs ou les idéaux de l'Organisation de l'Unité Africaine et du panafricanisme qui sont : l'unité, la solidarité, la cohésion, ainsi que de la coopération entre les peuples d'Afrique et entre les Etats Africains. 69(*) En constatant avec amertume, l'avenacé des autres continents sur le plan de l'intégration (l'Amérique et

sentiment national dans des pays où parfois plusieurs ethnies cohabitent. Certains tentent de s'affirmer contre l'ancienne puissance coloniale (affaire de Suez) ou de créer des mouvements nationalistes régionaux (panarabisme - union des pays arabes -, panafricanisme - union des pays africains). D'autres choisissent la voie du communisme révolutionnaire (Cuba, Vietnam, Laos…). Pourtant un immense espoir règne : les anciens colonisés pensent qu'après l'injustice et la pauvreté sous la colonisation, l'indépendance

hauteur de 80 %, ses partenaires avaient accepté sans difficulté que le siège en fût sis à Tripoli. Il disposait dorénavant d’une caisse de résonance régionale et d’un levier d’influence en Afrique. Il tentait de s’imposer comme chef de file du panafricanisme. Il fut à l’initiative (déclaration de Syrte, 9 septembre 1999) de la transformation, en 2002 (sommet de Durban), de l’Organisation de l’unité africaine-OUA en Union africaine-UA, base de ces États-Unis d’Afrique qu’il appelait de ses vœux, espérant