Le Parfum Personnages

l'élévation et l'angoisse au Spleen, les 2 valeurs de Baudelaire. De plus, le dernier est une sorte d'enterrement macabre qui pourrait être le sien. En effet, son concept des synesthésies : " Les parfums, les couleurs et les sons se répondent "est ici totalement mis à l'écart. Ce macabre enterrement est sans parfums, sans couleur de par le côté sombre, et sans " tambours ni musique ". Seuls subsistent les bruits de " cloches en furie ", mais qui connotent le moment apocalyptique. Le poète est donc ici

Cependant on a quelques indications. Même si il n’y a pas de date précise, l’envie, le besoin du luxe se fait ressentir très tôt. Les égyptiens avaient déjà ce souci du beau, du bien-être avec par exemple la détention d’un produit rare comme le parfum ou les bijoux qu’on peut à l’époque associer au luxe. De plus le luxe a pris ses racines dans les traditions et dans les façons de vivre des hauts rangs de chacune des grandes cultures de notre histoire. Mais l’industrie du luxe apparait réellement

Dans quelle mesure le décalage, la nouveauté sont-ils crées? Dans un premier temps, nous analyserons le décalage présent dans le roman puis dans un deuxième temps, nous montrerons que ce décalage produit une œuvre humoristique à l'insu des personnages et donne un accent burlesque au texte. Le roman se définit comme une œuvre fictive située dans un contexte réaliste. Zazie dans le métro rend compte de ce genre. En effet, dans le premier chapitre, l'action se passe dans un lieu réel : la gare

également joyeux. Les enfants se suspendaient aux jupons de leurs mères pour obtenir quelque bâton de sucre, ou montaient sur les épaules de leur père pour mieux voir un escamoteur éblouissant comme un dieu. Et partout circulait, dominant tous les parfums, une odeur de friture qui était comme l'encens de cette fête. Au bout, à l'extrême bout de la rangée des baraques, comme si, honteux, il s'était exilé lui-même de toutes ces splendeurs, je vis un pauvre saltimbanque, voûté, caduc, décrépit ; une

composent le corpus présentent des incipit de romans .On y trouve les premières pages de deux romans du XXème siècle : le parfum : Histoire d’un meurtrier de Patrick Süskind publié en 1985 et Aurélien de Louis Aragon publié en 1944, ainsi qu’un roman du XIXème siècle, Bel ami de Maupassant publié en 1885. Les deux romans : Aurélien de Louis Aragon (roman réaliste) et le parfum de Patrick Süskind (roman surréaliste) débute par une entrée en matière statique. Patrick Süskind commence son roman par

d’approfondir la thématique du manque d’amour. Tout ce qu’a toujours voulu Grenouille s’était d’être aimé. Quand on y pense bien, la raison pour laquelle il voulait trouver ce parfum extraordinaire était d’enfin ressentir l’amour des autres. Peu lui importait si cet amour n’était pas réel et n’était qu’une illusion créer par un parfum. Il ne voulait qu’être aimé. Mais la blessure était beaucoup plus profonde. Quand il atteint son but, quand tous les êtres humains se prosternaient d’admiration devant lui

11 et 12) il y a une personnification entre la mort et les lèvres, on attribue a la mort de ne plus jamais "sourire", elle restera fermer et éteinte à jamais, la mort prend la nature et la garde. De plus, la nature est ici associée à un ami, le personnage est si proche d'elle qu'il la compare à un ami, il est en totale communion avec elle. La répétition de "c'est" (v.11) est une emphase qui montre comment est vue cette communion avec la nature. Dans un second temps, nous allons voir comment la nostalgie

I) Le roman se prête bien à l'identification. C'est souvent une source de plaisir. Le lecteur vit des événements avec le personnage. 1. Certains romans sont écrits a la première personne ce qui favorise l'identification. Le personnage livre ses sentiments , raconte son histoire, le lecteur éprouve de l'empathie. Dans les cas extrêmes , il y a des livres ou le lecteur est le héros: Manon Lescaut. 2. L'être humain est naturellement curieux, avide de connaître, vivre des choses par procuration

plus intimes (=propres). Dans l'autobiographie, la relation entre l'auteur et son public s'établit dans le respect d'une triple règle : auteur, narrateur et personnage sont associés ; l'auteur s'engage à dire la vérité ; le lecteur est constitué en juge du récit (l'auteur se justifie de ses fautes passées). L'auteur /narrateur/ personnage principal marque une synthèse de son expérience. Il embrasse l'ensemble de sa vie individuelle, recompose l'histoire de sa personnalité. Le narrateur considère

bouillon », « des gouttes de lumière » (p.11), « ce phare », « la lumière descendre du ciel » (p.12) et « l'éblouissement multicolore du ciel blanc » (p.17) ; l’odorat avec le parfum : « des parfums sauvages » (p.13), « tout parfumé des essences de la terre » (p.15), « me faire entrer leur parfum dans le corps » (p.16) et « le parfum d'alcool » (p.20) ; le toucher avec le corps humain : « des oreilles, le nez coulant et la bouche amère, les bras vernis » (p.15), « la course de l'eau sur mon corps, cette