Le Passeport jaune

Présentation de l'oeuvre: Nature de l'oeuvre : Peinture à l'huile sur toile Titre : Autoportrait au passeport juif Auteur : Félix Nussbaum Date : 1943 Lieu d'exposition :Osnabrück, Allemagne Félix Nussbaum : Il est née en 1904 à Osnabrück, il étudie aux Beaux-arts à Hambourg et à Berlin. C'est œuvres de jeunesse sont influencées par Vincent Van Gogh, Henri Rousseau et Giorgio De Chirico. L’œuvre qui a valu la renommée de l'artiste est La place Folle en 1931. Il est Juif . L'arriver

Il s'agit d'une huile sur toile de Félix Nussbaum de 56 centimètres sur 49 centimètres. Cette toile se nomme Autoportrait avec passeport juif et date de 1943, se trouvant actuellement dans une collection privée. Félix Nussbaum Haus est né le 11 décembre 1904 à Osnabrück en Allemagne. En 1938, il participa à l’exposition des artistes libres à Paris où il expose ses aquarelles. Durant la guerre, il se réfugie en Belgique c'est pourquoi sur son autoportrait il est écrit « juif » en deux langues

et douze mois par année. C'est égal, je voulais être honnête homme avec mes soixante-six francs, et j'avais de plus beaux sentiments sous mes guenilles qu'il n'y en a sous une serpillière de ratichon. Mais que les diables soient avec le passeport ! Il était jaune, et on avait écrit dessus forçat libéré. Il fallait montrer cela partout où je passais et le présenter tous les huit jours au maire du village où l'on me forçait de tapiquer. La belle recommandation! un galérien! Je faisais peur, et les

travers le point de vue de Jean Valjean que nous apprenons les conséquences du fameux « passeport jaune » : «  Cela sert à me faire chasser de partout où je vais. », remarque ironique visant à dénoncer une pratique qui vise à stigmatiser un individu à cause de son passé sans lui laisser la moindre chance de se réinsérer ; c’est aussi Jean Valjean qui transcrit au discours direct les mots figurant sur son passeport jaune et qui lui collent à la peau comme des étiquettes : « forçat libéré […] », « Cet homme

cesse. On m’avait donné un passeport jaune, et on avait écrit dessus forçat libéré. Il fallait le montrer partout où j’allais. Je faisais peur, et les petits enfants se sauvaient, et l’on fermait les portes. Personne ne voulait me donner d’ouvrage. Un jour que je crevais de faim. J’ai essayé d’empoigner un pain mais c’est le boulanger qui m’empoigna. Et j’ai eu les galères à perpétuité en tant que récidiviste. Il fallait m’évader, je m’évadai. Cette fois, pas de passeport jaune, mais pas d’argent non

et douze mois par année. C’est égal, je voulais être honnête homme avec mes soixante-six francs, et j’avais de plus beaux sentiments sous mes guenilles qu’il n’y en a sous une serpillière de ratichon. Mais que les diables soient avec le passeport ! Il était jaune, et on avait écrit dessus forçat libéré. Il fallait montrer cela partout où je passais et le présenter tous les huit jours au maire du village où l’on me forçait de tapiquer. La belle recommandation ! Un galérien ! Je faisais peur, et les

réalité le réveille de cette illusion et il comprend que à cause de son passeport jaune d’ancien forçat, il est exclu de la société à jamais. « On sort du bagne, mais non de la condamnation. »[26]. Sa situation est sans issue, il ne peut que se résigner de nouveau et accepter le destin d’un forçat Toutefois, le traitement de la part de M. Myriel lui rend des forces pour pouvoir changer sa vie. Il se défait du passeport jaune et de son identité ; pourtant il ne peut pas se défaire du passé. Sous le

HISTOIRE DES ARTS FICHE DE REVISION POUR l’EPREUVE ORALE Autoportrait au passeport juif, Félix Nussbaum, 1943 Autoportrait au passeport juif, Félix Nussbaum, 1943 « Si je meurs, ne laissez pas mes peintures sombrer avec moi, montrez-les aux hommes » (Félix Nussbaum). IDENTIFIER  Le titre de l’œuvre est Autoportrait au passeport juif.  C’est une huile sur toile.  Elle appartient au domaine des arts visuels.  Elle a été réalisée en 1943 par Félix Nussbaum (1904-1944),

Autoportrait au passeport juif (1943) Félix Nussbaum est peu connu en France car ses œuvres furent découvertes tardivement, en 1970. Sa peinture n’a été montré en France que lors de l’exposition « Face à l’histoire » en 1996. Le musée d’art et d’histoire du Judaïsme a présenté une exposition consacré au peintre en janvier 2011. Au début de sa carrière, la peur, la quiétude et l’effroi se lit dans sa peinture. Elle est prémonitoire des drames à venir. Il peint le stricte minimum avec froideur

sud de la France. Pendant son séjour en camp, il ne dessine que des ébauches, mais après s'être évadé, il retourne à Bruxelles où il reste caché avec son épouse Felka Platek, artiste juive polonaise. 1942 marque l'introduction du port de l'étoile jaune pour les juifs. Les rafles et les déportations débutent en août. Malgré tout, Felka Platek, s’obstine à rester en Belgique. Pour échapper aux rafles de la Gestapo, le couple se cache dans la mansarde d’un immeuble. A la fin de la guerre, il est finalement