Jean Valjean chez Monseigneur Myriel
Présenter l’auteur, le contexte d’écriture
Présenter l’œuvre, le projet de Victor Hugo
Situation du passage : chapitre 3 livre II « La chute », 2eme portrait de Jean Valjean, le héros du roman ; après avoir été chassé par tous les aubergistes de la ville de Digne, Jean Valjean va frapper à la porte de Monseigneur Myriel ( Il ignore alors tout de l’occupant des lieux ). C’est l’occasion pour Hugo d’achever le portrait de Jean Valjean.
Problématique : En quoi ce passage éclaire-t-il le mystère Jean Valjean et quelle image de la société nous présente-t-il ?
Plan :
Le portrait d’un « misérable » :
Une « sinistre apparition » :
Alternance des points de vue sur Jean Valjean : les réactions négatives des 2 femmes, (voir connotation péjorative, choix des adjectifs « sinistre », « hideux ») manifestant peur et méfiance ( voir lexique de l’émotion l.579 à l. 582 ) alternent avec la réaction bienveillante de l’évêque qui crée un effet de contraste saisissant : « un œil tranquille » l. 585, phrase brève en opposition avec la phrase précédente, où se succèdent plusieurs verbes d’action , traduisant le trouble du personnage, Mlle Baptistine.
Le rôle du narrateur omniscient : il intervient pour informer le lecteur sur l’identité de l’inconnu qui entre chez Mgr Myriel l. 572 et 573 : « Cet homme nous le connaissons déjà. C’est le voyageur […] », mais cette identité ne nous est pas encore dévoilée, le mystère demeure donc au début du texte ; le narrateur intervient également pour connoter négativement le personnage qu’il présente et semble se faire l’écho des réactions hostiles qu’il suscite parmi les habitants : c’est lui qui qualifie l’arrivée de Jean Valjean de « sinistre [ apparition] » l.577-578, qui choisit l’adjectif très dévalorisant de « hideux » pour caractériser son personnage.
Un autoportrait peu flatteur :
La présentation du personnage va être surtout faite par le principal intéressé : pour le