Le Personnage De Valmont

lequel évoluent les personnages des Liaisons Dangereuses, est défini selon des lois fermes. Ces lois nous influencent, tant d'un côté physique, que d'un côté moral et psychologique. De même notre société est influencée et presque dictée par ces lois. Pierre Choderlos de Laclos, dans son roman Les Liaisons Dangereuses, nous transporte dans une société marquée par un mouvement libertin. Parmi ses adeptes se trouvent deux aristocrates, la Marquise de Merteuil et le vicomte de Valmont, qui sont deux des

ils vivent. On suit grace à l'absence du narrateur en première personne les stratégies machiavéliques de la Marquise de Merteuil e roman décrit plusieurs personnages les bons cotés ainsi que leurs face cachées. On y retrouve plusiers charactéristiques du libertin du XVIII° siècle : Il peut seprésenter sous les aspects les plus divers comme Valmont qui prend l'aspect d'un “amoureux et timide” (lettre LVII) et qui fait de la charité qui dissimule son plan pour conquérir Madame de Tourvel, ou bien la

s’inscrit dans le courant du libertinage de mœurs. Ce roman épistolaire raconte l’histoire de deux héros libertins, le Vicomte de Valmont et la Marquise de Merteuil. Tout au long de l’œuvre, les deux personnages qui ont été amants dans le passé s’envoient des lettres pour se raconter leurs exploits de conquête. Ce texte est la lettre 40, écrite par le Vicomte de Valmont sur le dos de ses maîtresses qui est Emilie, il s’adresse à Madame de Tourvel pour lui exprimer ses sentiments. Nous verrons dans

de Frears, quand à lui, fut un succès public et critique. Le roman comporte trois intrigues qui se répondent : la vengeance de Merteuil qui passe par la dépravation de Cécile, le projet de séduction de la Présidente par Valmont, enfin la rivalité entre Mme de Merteuil et Valmont. C’est cette rivalité entre les deux libertins qui est le vrai principe dynamique du récit, puisque leurs rapports évoluent clairement d’une partie à l’autre et que le récit progresse en fonction des défis qu’ils se lancent

donc son complice, le Vicomte de Valmont, de pervertir Cécile avant ses noces. Mais Valmont s’est de son côté mis en tête de séduire la dévote présidente de Tourvel. Devenue la confidente de Cécile, la Marquise de Merteuil l’encourage à aimer son maître de musique, Danceny et accepte d’être la récompense pour Valmont si celui-ci lui apporte la preuve écrite que Mme de Tourvel a succombé. Cependant celle-ci résiste à Valmont grâce aux conseils de Mme de Volange. Valmont décide d’aider Mme de Merteuil

Volanges (lettres I, IV, XIV) la déclaration d'amour : souvent fausse (c'est le cas des lettres de Valmont à Mme de Tourvel : XXIV, XXXV, XXXVI), elle peut être sincère : c'est le cas des lettres de Cécile et de Danceny (XVII, XXVIII) et "l'éditeur" finit d'ailleurs par les supprimer. Ces lettres forment comme un contrepoint de fraîcheur et de sincérité. Mais la marquise de Merteuil en prévient Valmont : la lettre ralentit la conquête amoureuse (lettre XXXIII). le récit : la lettre est alors un

scandale. Il y raconte, sous la forme épistolaire, la façon dont deux libertins, la marquise de Merteuil et le Vicomte de Valmont, manipulent et corrompent la société d'aristocrates qui les entoure. Le Vicomte de Valmont s'est lancé le défi de séduire la prude Présidente de Tourvel, mariée et réputée pour sa dévotion et sa vertu. Alertée par Mme de Volanges sur la réputation de Valmont, celle-ci le fait suivre. Le libertin s'en aperçoit et décide de retourner la situation à son avantage en faisant une

I La diversité des personnages : A Des personnages et des âges différents : 1. Les libertins :  Madame de Merteuil : Personnage très important, au centre du roman mais écrit peu de lettres (28). C’est en revanche la personne qui en reçoit le plus (41). Son langage est représentatif de sa classe sociale.  Caractéristiques : _ aristocrate. _ 22 ans. _ Veuve (elle a déjà vécue \ différente de Cécile).

explicites. Les personnages tissent eux-mêmes l’action en se livrant et favorisent ainsi l’adaptation cinématographique. Frears illustre cet état d’esprit en transposant les échanges épistolaires sous forme de dialogue. Les comédiens retranscrivent les sentiments de ces êtres de papier à l’aide d’expressions faciales, corporelles et gestuelles. Toutefois le réalisateur se plaît à rappeler le genre du roman en créant plusieurs scènes relatives à la diffusion des lettres: ainsi Valmont parvient-il à

l’incipit du roman, chacune introduisant un personnage clé de l’histoire. Ces deux lettres sont donc complémentaires sous plusieurs plans. Tout d’abord, les thèmes mêmes traités dans chacune des missives se complètent car la première comportant une proposition, et l’autre une réponse. De plus, Valmont s’amuse à rebondir en usitant des d’expressions similaires à celles employées par la marquise : ainsi, la référence au sobriquet de monstre par Merteuil pour Valmont (« monstre que vous êtes » lettre II L